Roberto Alagna : tournée Little Italy, partout en France

Roberto Alagna
Roberto Alagna

Avec la tournée Little Italy qui passe dans toute la France, Roberto Alagna puise son inspiration dans la culture des immigrés italiens venus s’installer à Little Italy, quartier mythique de New York, avec dans leurs bagages, une tradition musicale riche. C’est là que l’arrière-grand-père de Roberto Alagna est né. Dans ce nouveau tour de chants, le ténor présente sa petite Italie et rend hommage aux grands compositeurs italo-américains qui ont façonné la musique du XXe siècle : Dean Martin, Franck Sinatra, Mario Lanza ou Louis Prima… et étend son hommage aux artistes français comme Nino Ferrer, Yves Montand ou Serge Reggiani, qui ont contribué à étendre la culture musicale italienne à travers le monde. A ne vraiment pas rater.

Pour regarder et diffuser la vidéo de Little Italy

http://www.youtube.com/watch?v=JpM_YoUl4Ww

Pour être invité à une de ces dates, merci de me contacter

Little Italy est le quartier de New York qui a vu naitre le ténor Jimmy DIANA mon arrière grand-père. Sa passion pour le chant et l’opéra lui permit de rencontrer le grand ténor Enrico CARUSO avec qui il se lia d’amitié dans les années 1915. Dans ce nouveau tour de chant j’ai voulu rendre hommage à tous ces italo-américains qui marquèrent grâce à leur talent artistique l’histoire de la musique américaine. Ceci m’amène naturellement à présenter ma petite Italie avec les chanteurs italo-français ou belges qui eux aussi ont marqué de leurempreinte le style de la grande chanson française.

Roberto Alagna 

Little Italy : Roberto Alagna & Frédéric Manoukian Big Band

Direction artistique : David Manoukian

Direction musicale : Frédéric Manoukian

http://www.robertoalagna.net/

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Little Italy – deux mots qui sonnent comme une musique. Celle de ces immigrés italiens venus s’installer dans ce quartier de New York, avec pour bagages une tradition musicale riche, qui aura un impact considérable sur la culture populaire américaine et internationale. Little Italy, le quartier où est né Jimmy Diana, arrière grand-père de Roberto Alagna, jeune italo-américain fougueux et passionné d’opéra. Une passion qui le mènera à rencontrer le mythique ténor Enrico Caruso, avec qui il se lia d’amitié. Un héritage chargé de sens pour Roberto Alagna qui, après son triomphal tour de chant Sicilien, chante à présent l’Italie outre-Atlantique.

Dans son nouveau spectacle, Roberto Alagna nous présente sa petite Italie et rend hommage aux compositeurs italo-américains qui ont façonné la musique du XXe siècle. Les incontournables Dean Martin et Franck Sinatra ainsi que les pionniers comme Mario Lanza ou l’excentrique Louis Prima. La Little Italy de Roberto fédère au delà des frontières et étendra son hommage aux artistes français comme Nino Ferrer, Yves Montand ou Serge Reggiani, qui ont contribué à étendre la culture musicale italienne à travers le monde.

D’un continent à l’autre, Roberto Alagna nous propose un concentré d’une Italie universelle et éternelle, une communion artistique sur les traces des italo-déracinés partis à la conquête de nouveaux horizons. A l’occasion d’une tournée de concerts dans toute la France, Roberto Alagna présentera son nouveau tour de chant sous la direction musicale du spécialiste du genre : Frédéric Manoukian, dont le Big Band outrageusement swinguant, réunira une vingtaine de musiciens sur scène. S’inspirant des couleurs d’origines des premières formations italo-américaines, le chef d’orchestre réussit un époustouflant tour de force à travers des arrangements musicaux dynamiques et novateurs, épousant idéalement les inflexions lyriques de la puissante voix du chanteur d’opéra. S’appropriant avec respect le mythique style de leurs aînés, ces deux artistes hors du commun confèrent à leur Little Italy une dimension émotionnelle unique. Une rencontre artistique et humaine qui s’impose comme un pari, et une évidence.

La carrière de Roberto Alagna a des airs de roman.

Il naît de parents siciliens installés en banlieue parisienne. Dans la famille, tout le monde chante, et il n’est pas (lui dit-on) celui qui a la plus belle voix : il arrive qu’on le prie de se taire quand chante l’oncle au timbre ensoleillé. Mais il a la vocation. Il aguerrit sa technique vocale en écoutant les enregistrements des grands ténors du passé et en suivant les conseils d’un vieux maître, Rafael Ruiz. Pendant des années, il va, le soir, pousser la rengaine dans les cabarets en s’accompagnant à la guitare. Mais son jardin secret, c’est l’opéra, et son idole, c’est Pavarotti. Aussi, lorsque le ténorissimo vient à Paris signer des dédicaces dans un grand magasin, le jeune Alagna se glisse dans la foule, parvient à l’approcher, à lui dire quelques mots. Les mots justes, sans doute, car le voici invité à une audition par le maestro. Il s’y rend, et gagne son billet pour la finale du Concours Pavarotti à Philadelphie. Qu’il remporte. Nous sommes en 1988, il a vingt quatre ans. La voix d’Alagna alors est lumineuse, irradiante. C’est celle du ténor lyrique italien rêvé. Glyndebourne le veut en Alfredo de La Traviata. Puis ce sera Monte Carlo, et très vite La Scala, avec Riccardo Muti dans un rôle d’Alfredo d’une rare ardeur. Le Duc de Mantoue de Rigoletto suit, avec Muti encore, et Rodolfo de La Bohème. En quelques années, les plus grandes scènes internationales, de New York à Vienne et Londres, lui ouvrent leurs portes ; les plus grands chefs s’honorent de le diriger; il est acclamé partout.

Nouveau coup de tonnerre : la prise de rôle en 1994 du Roméo de Gounod (Roméo et Juliette). Le wonderboy du lyrique affirme un chant à la sensibilité et la diction jamais entendues. On lui cherche des précurseurs : Vanzo ? Thill ? Non : lui seul aura apporté dans le chant français tant de noblesse et de poésie. Il entre de droit dans l’histoire de l’opéra et, en 1995, reçoit pour cette incarnation la plus haute distinction théâtrale britannique, le Prix Laurence Olivier. Fêté dans le répertoire italien, il devient unique et indispensable dans le répertoire français. Ses incarnations de Don Carlos en français à Londres puis Paris en 1996, de Des Grieux, Werther, Faust, Don José et même Edgard de Lucie de Lammermoor marquent leur temps et imposent son rang. Dans les années 2000, sa voix s’élargit et s’assombrit. Il ajoute à son répertoire les maîtres-rôles de l’opéra italien – Manrico, Canio, Radamès, allant jusqu’à des extraits d’Otello. Il poursuit avec enthousiasme son exploration des rôles français, et remet à l’honneur des opéras oubliés : Fiesque de Lalo en 2006, Le Jongleur de Notre-Dame de Massenet en 2007, ou encore le Cyrano de Bergerac d’Alfano en 2005, auquel il confère une flamboyance presque juvénile. Cette curiosité séduit des compositeurs contemporains : Vladimir Cosma lui écrit sur mesure le rôle de Marius dans Marius et Fanny créé à Marseille en 2007, avec Angela Gheorghiu, et son frère David écrit pour lui Le Dernier Jour d’un Condamné, créé en juillet de la même année. Peu nombreux sont les artistes lyriques à frayer ainsi de nouvelles voies !

La discographie de Roberto Alagna reflète l’étendue de sa curiosité musicale. Sous contrat exclusif avec EMI dès 1993, il grave les piliers du répertoire français (Manon, Werther, Don Carlos, Carmen) et italien (La Bohème, La Rondine, Tosca, Le Trouvère, le Requiem de Verdi). Pour d’autres labels, il grave L’Elixir d’Amour, Rigoletto, La Traviata. Il compose des récitals inattendus, consacrés à Berlioz ou à des airs rares du répertoire français. En 2004, il signe en exclusivité avec Deutsche Grammophon. Son premier album chez DG, Roberto Alagna chante Luis Mariano, en devenant double disque de platine, lui offre une notoriété dépassant les frontières de l’art lyrique. Il obtient un immense succès avec l’album Sicilien, paru fin 2008 : plus de 350 000 exemplaires vendus. Sicilien est un retour à ses racines et fait découvrir un répertoire lyrique et populaire. Succès qui se poursuit par une tournée nationale et internationale en 2009 et 2010 et la sortie d’un cd et dvd live, enregistré dans les Arènes de Nîmes en aout 2009. Son 3ème cd cross over Pasion en 2011 connaitra le même succès. Le DVD occupe une place majeure dans cette discographie. Préoccupé de vérité théâtrale, Roberto Alagna y fait valoir toute sa palette dramatique dans des rôles fort divers : un Némorino émouvant (L’Elixir d’Amour, Decca), un Radamès presque fragile (Aida, Decca), un Cyrano enthousiaste (DG). Il s’intéresse même aux techniques de réalisation, comme pour I Pagliacci (DG). Le metteur en scène Benoît Jacquot lui demande d’incarner Mario dans la version cinématographique de Tosca (2001), qui fait la part belle au jeu des hanteurs-acteurs.

Adopté par un large public, Roberto Alagna apparaît sur les plateaux de télévision où il donne la réplique à des chanteurs de variété, participe à des concerts caritatifs (Michael Jackson & Friends) ou à des événements d’exception – en 2002 et 2003, il chante pour le Pape à Rome. De son propre aveu, le moment le plus fort reste son interprétation, le 14 juillet 2005, de La Marseillaise sur les Champs Elysées, face à la tribune officielle.

Bien que ses enregistrements et ses interprétations lui aient valu les plus hautes récompenses musicales et officielles (il est fait chevalier de la Légion d’Honneur en 2008), Roberto Alagna n’est pas un artiste en repos. Son agenda pour les années à venir prévoit toujours des prises de rôle majeures. Désormais, Roberto Alagna a réussi son incroyable pari : devenir un chanteur populaire, connu et aimé du grand public, sans renier ses exigences de chanteur du grand répertoire lyrique. Mieux : ses tournées dans le répertoire de Luis Mariano, de chansons traditionnelles siciliennes, et dans le répertoire espagnol, contestées par les « puristes », épanouissent la voix d’Alagna et lui permettent d’enrichir son identité artistique au contact d’autres publics. On avait connu le cross over, où un artiste lyrique explore des territoires plus populaires – jazz, comédie musicale, chanson. Alagna a réuni deux types de répertoire, et en a fait une seule carrière, ce qui est inédit dans le monde lyrique. Alagna aborde les grands rôles avec une fraîcheur inouïe, dans les plus grands théâtres du monde, à un rythme que personne d’autre que lui ne pourrait tenir. A cela s’ajoutent régulièrement les prises de risque et les initiatives étonnantes où le ténor s’engage à la surprise générale, sur un coup de coeur ou par instinct. Aux artistes qui cherchent le secret de l’élixir de jouvence, Alagna pourrait sans aucun doute répondre : la générosité, l’amour du public… et un inépuisable enthousiasme !

Sylvain FORT

Présentation de Frédéric Manoukian

Arrangeur, Chef d’orchestre, compositeur, pianiste, Frédéric Manoukian est né le 8 septembre 1955 en région parisienne. À 6 ans, sa mère l’inscrit au piano et au solfège ; il abandonne au bout d’un an. Il reprend à 11 ans mais sans réel travail de l’instrument et quitte à nouveau le conservatoire de Colombes, ville où il réside avec sa famille. A 16 ans, il quitte le collège et fait plusieurs petits boulots avec le secret espoir de reprendre un jour le piano. Avec ses premiers salaires, il s’achète un piano et reprend l’étude de l’instrument. De 1980 à 1985, il accompagne Yvan Dautin quelques années et joue en trio aux Trois Mailletz. A cette période, il rencontre le pianiste Bernard Maury. De 1985 à 1997, il travaille au Cirque National Alexis Gruss comme pianiste la première année puis, un an plus tard, il dirige l’orchestre, compose et arrange pour tous les spectacles de ce cirque. A partir de 1990, il écrit aussi des musiques pour le cirque d’Arlette Gruss et d’autres cirques en Suisse et en Allemagne. Quelques années plus tard, il créé un Big Band avec le guitariste Romane au Festival International d’Eté de Québec. En 2002, c’est le début d’une collaboration avec Guy Marchand jusqu’en 2006. Il enregistre 3 CD : « Demain j’arrête » en 2001, « Emilio » en 2005, et « La dernière Vague » en 2006. Il travaille également pour la Télévision depuis 2005 en débutant dans l’émission « Samedi Soir avec Laurent Gerra» présenté par Michel Drucker puis, en 2006 avec Roberto Alagna. Ainsi que dans l’émission « Tenue de Soirée ». Depuis 2007, tous les spectacles de Laurent Gerra sont accompagnés par le Big Band de Frédéric Manoukian. L’année suivante, il arrange et dirige l’enregistrement de l’album « Les Dieux Paillards » de Pierre Perret, un double CD consacré à la chanson paillarde. Cette année, Frédéric Manoukian assure la direction de l’orchestre sur le spectacle « Little Italy » de Roberto Alagna.

Serge Elhaik

24/02 TOULOUSE, ZÉNITH

28/02 PAU, ZÉNITH

07/03 LILLE, ZÉNITH

31/03 MARSEILLE, LE DOME

04/04 CLERMONT FERRAND, ZÉNITH

07/04 EPERNAY, LE MILLESIUM

04/05 GRENOBLE, PALAIS DES SPORTS

06/05 LYON, SALLE 3000

23/06 METZ, ARENES

08/08 ARCACHON, STADE VELODROME

10/08 MONACO, SPORTING CLUB

13/08 FREJUS, ARENES

27/12 NANTES, ZENITH

30/12 PARIS, ZENITH

http://www.robertoalagna.net/

www.boralys.fr

Fnac

 photo: courtoisie