Programmation du 31e Festival International du Film sur l’art

 

Wagners Dream - Robert Lepage
Wagners Dream – Robert Lepage

René Rozon, directeur et fondateur du FIFA, est fier de dévoiler la programmation du 31e Festival International du Film sur l’Art, qui se tiendra du 14 au 24 mars prochain.

Présentée en association avec Astral, cette édition promet de ravir tous les amateurs d’art. En plus des 248 films issus de 28 pays, les festivaliers auront droit à des événements spéciaux, tels que des expositions, des performances, des installations, des tables rondes, des hommages et des classes de maîtres, en compagnie des créateurs et spécialistes invités. À cela s’ajoute une nouvelle édition du Marché International du Film sur l’Art (MIFA), sans compter, pour la seconde année, la présentation d’une séance dédiée aux enfants, notre séance junior. Avec ce foisonnement, il y a de quoi rassasier un large éventail d’amateurs d’art !

FILMS CANADIENS ET QUÉBÉCOIS

ART DE RUE

Dans Making a Name, Patrick O’Connor pénètre l’univers des graffiteurs montréalais et illustre les tensions qui existent dans la pratique de cet art clandestin.

DANSE

A Morte in braccio de Mario Côté, est un hommage à l’œuvre Déformité, une chorégraphie de Jeanne Renaud, et à l’aria Scherza Infida de Hændel. Ce sont eux d’Yves St-Pierre et Sylvain Poirier, fait le portrait de 42 interprètes en danse contemporaine ayant marqué à leur façon l’évolution de la discipline au Québec.

LITTÉRATURE

Dans le film en compétition Hard Light / Lumière Crue, Justin Simms brosse le portrait de Terre-Neuve et ses habitants par l’entremise des écrits du poète et romancier Michael Crummey. Également en compétition, La Longueur de l’alphabetde Joe Balass, s’articule autour de l’homme de lettres québécois Naïm Kattan, qui pose un regard unique sur l’histoire contemporaine.

MÉTIER D’ART

Avec Azulejos. Une utopie céramique,  Luís de Moura Sobral cherche à comprendre, à l’aide d’exemples remarquables, pourquoi la technique de l’azulejo est devenue si populaire dans le domaine de la décoration au Portugal.

PEINTURE

Dans Aakideh: The Art & Legacy of Carl BeamPaul Eichhorn retrace le parcours de l’artiste d’origine ojibwée Carl Beam, qui a influencé toute une génération d’artistes autochtones. Dans Corno, Guy Édoin entre dans l’intimité de l’atelier de Johanne Corneau et jette un regard sur son œuvre prisée à l’international depuis plus de 20 ans. Dans Drowning in Colour, The Art of Wayne Boucher, Alan Collins s’immisce dans l’œuvre du peintre abstrait, originaire de la Nouvelle-Écosse. Pour sa part, le réalisateur Mario Côté, avec sa récente production Fernand Leduc, la peinture et les mots, propose une rétrospective de la carrière du célèbre peintre québécois, signataire du manifeste Refus GlobalLand of the Chartreuse Moose: The Life and Legacy of Ted Harrison de Monty Bassett, présente le peintre anglais le plus connu du Yukon, grand amoureux du paysage canadien. William Kurelek’s The Maze de Robert M. Young, retrace la vie de cet artiste canadien à travers ses toiles, son témoignage et celui de ses proches. Dans Yvon Goulet, peintre marginal?, Pierre Blackburn se penche sur le premier artiste à thématique gaie de Montréal, qui exerce son métier depuis plus de 30 ans.

PHOTOGRAPHIE

Dans un océan d’images d’Helen Doyle, le travail de plusieurs photojournalistes, notamment en Algérie, en Afghanistan, en Irak et au Cambodge, nous aide à mieux saisir les tumultes du monde.

THÉÂTRE

 Avec son film en compétition Crée-moi, crée-moi pasMarie-Pascale Laurencelle fait réfléchir sur la place des femmes comme créatrices dans l’espace public. Geneviève Rioux interroge Nancy Huston, Agnès Jaoui, Anaïs Barbeau-Lavalette, Évelyne de la Chenelière, Mylène Roy, Valérie Blass et Béatrice Bonifassi. Pour sa part, Pascal Gélinas nous propose deux nouvelles productions : Gilles Pelletier, un cœur de marin, racontant le parcours de ce grand homme de théâtre et de la télévision qui se destinait à une carrière de marin et Huguette Oligny, le goût de vivre, film en compétition, où la grande comédienne québécoise nous partage avec sagesse sa vision et son bonheur de vieillir, ses souffrances passées, ses enfants et sa foi en Dieu.

 SÉLECTION INTERNATIONALE

ANIMATION

Présenté dans le cadre de la séance junior au Musée des beaux-arts de Montréal, Les 4 saisons dAntoine, de Philippe Béziat, illustre l’histoire d’un petit garçon dont le grand-père a offert un livre magique pour son anniversaire, dans lequel apparaît, tour à tour, un herbier, un cahier de dessins, un orchestre interprétant la musique des Quatre saisons de Vivaldi. Avec Le Songe chorégraphique de M. Malade, Frédéric St-Hilaire présente un film, image par image, une prestation chorégraphique des plus originales, à partir de personnages Lego.

ARCHÉOLOGIE

Angkor : la civilisation engloutie de Saléha Gherdane, tente d’élucider le secret de la disparition de l’Empire khmer, la plus grande cité du monde au XIIIe siècle. La Fin de lâge des pyramides de Frédéric Wilner, porte sur l’effondrement de la prestigieuse Égypte ancienne, suite à un enchaînement d’événements inéluctables.   

ARCHITECTURE

The Barrágan House. A Universal Value de Tufic Makhlouf Akl, dépeint la maison du célèbre architecte mexicain, Luis Barrágan, classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Denis Sneguirev, dans son film intitulé Bolchoï, une renaissance,illustre la mobilisation d’architectes, d’ingénieurs et d’ouvriers qui pendant six ans, ont œuvré à la restauration de ce glorieux théâtre russe. Diller Scofidio + Renfro: Reimagining Lincoln Center and the High Line de Muffie Dunn et Tom Piper,met en lumière l’agence newyorkaise et leur objectif de rendre accessible l’architecture, pour le plus grand plaisir des citoyens. Fallingwater: Frank Lloyd Wright’s Masterwork, de Kenneth Love, filmé au cours des quatre saisons, révèle les circonstances de la conception de ce chef-d’œuvre du célèbre architecte. Dans Helsinki Music Centre — Prelude, de Matti Reinikka, les quatre principaux protagonistes témoignent de la naissance de la Maison de la musique et du débat social que ce projet a engendré, notamment les coûts reliés à sa réalisation. Le film d’Alice Agneskirchner, Modern Ruins — Detroit: Hope for the Motor City, décrit la façon dont certains artistes ont décidé de redynamiser la ville de Détroit, dont l’économie a chuté depuis le déclin de la production automobile. Giosuè Boetto Cohen, dans Paolo Soleri: A Town to Save Mankind, décrit l’œuvre de l’architecte et urbaniste ainsi que son concept d’arcologie : une ville durable, en développement permanent depuis 1970. Sagrada : Le mystère de la création de Stephan Haupt, explore la conception de cette cathédrale, conçue par Gaudí. En construction depuis 1882, ce monument n’est, en 2013, qu’à mi-parcours de la réalisation des plans de cet architecte visionnaire.

ART CONTEMPORAIN 

Art 21 — Art in the Twenty-First Century: History de Susan Sollins, approche les artistes Glenn Ligon, Mary Reid Kelley et Marina Abramovic, qui bousculent les idées reçues sur les « vérités » historiques et créent des liens entre les événements passés et le présent. Dans Behind the Wall, Rolando Javier Almirante Castillo et Sebastián Cordero relatent les étapes du projet « Derrière le mur », regroupant 25 artistes cubains, lors de la onzième Biennale d’art de La Havane. Avec La Crucifixion, le scandale sacré, Olivier Besse démontre de quelle façon l’Église a su utiliser, pendant des siècles, l’image de la crucifixion à son profit, et expose avec éloquence la désacralisation contemporaine. Dans Mémoire des fluides  — Giuseppe Penone, sculpteur, le cinéaste Giampaolo Penco suit, pendant un an, cet artiste adepte du mouvement Arte Povera, qui revendique un retour de l’art à l’essentiel et engendre une réflexion sur les rapports entre nature et culture. Dans Sol Lewitt, Chris Teerink nous présente un rare portrait de cet artiste qui n’acceptait pas d’être photographié et rarement d’être interviewé. Pour lui, seule l’œuvre comptait. La réalisatrice Victoria Clay Mendoza, avec Sophie Calle, sans titre, revient sur le travail de l’artiste, à travers l’amas d’objets qu’elle a accumulé, véritables symboles et témoins de toute une vie.

BANDE DESSINÉE

La production de Richard Hamon, Patrice Pellerin, l’histoire par la banderaconte la genèse de L’Épervier, dont l’action se situe au XVIIIe siècle, et tente d’en analyser son succès à la télévision. Dans Sex in the ComiX, Joëlle Oosterlinck porte un regard sur la bande dessinée érotique, un art de plus en plus reconnu. Dans King of Comics, Rosa Von Praunheim dresse le portrait de Ralf König, connu pour irriter avec humour les institutions en tournant tous les clichés à la dérision, principalement par ses illustrations franches et amusées du milieu homosexuel.

COLLECTIONS

Asian Delight de Koert Davidse, explique comment Ferry Bertholet a pu réunir, en trente ans, des œuvres chinoises d’art érotique, qui pour la plupart ont été interdites et détruites en Chine. Avec Dans les pas de Joseph Conrad, Paul Ouazan retrace par le biais de photographies recueillies par Arnaud Delas, le parcours de cet écrivain au Congo. Le documentaire Portrait of Wally d’Andrew Shea, fait état du combat entre divers intervenants qui réclament le portrait de Walburga Neuzil, volé par les Nazis, une œuvre peinte par Egon Schiele en 1912.

DANSE

The Ballet Masters de Sonia Herman Dolz, est un film mettant en évidence la passation du savoir ancestral d’une génération de danseurs de ballet classique à une autre. Dans Joffrey: Mavericks of American Dance, Bob Hercules souligne le renouveau qu’a apporté le Joffrey Ballet en bousculant les codes pour créer une danse moderne, qui repose sur les techniques du ballet et rythmé par des musiques pop et rock. Merce Cunningham, la danse en héritage de Marie-Hélène Rebois, s’attache à rendre hommage à ce chorégraphe américain de talent qui s’est évertué à sauvegarder l’héritage de la danse contemporaine qu’il a complètement bouleversé. Rain d’Olivia Rochette et Gerard-Jan Claes, porte sur l’illustre Ballet de l’Opéra National de Paris qui, pour la première fois en 2011, a présenté une chorégraphie intitulée Rain d’Anne Teresa de KeersmaekerDans Virtuosi, Sue Healey, en étroite collaboration avec le jazzman australien Mick Nock, dépeint huit portraits de danseurs néo-zélandais dynamiques, déterminés et intrépides, qui ont choisi d’exercer la puissance de leur art sur des scènes internationales.

DESIGN

Claudio Zulian, dans Fortuny and the Magic Lantern, révèle l’artiste complet Mariano Fortuny y Madrazo, qui révolutionna l’imaginaire collectif de l’époque grâce à ses œuvres, issues de la photographie, de la sculpture, du textile et de la gravure. La Poussette Maclaren d’Anna-Célia Kendall, met en avant l’ingéniosité du créateur de cette voiture d’enfant répondant aux exigences des parents de l’époque et allégeant le quotidien de la femme. Dans Scandinavian Design, Lone Krüger nous éclaire sur la riche tradition que possèdent les pays scandinaves en matière de design et explique pourquoi cette tradition, après avoir été perpétuée, se voit aujourd’hui remise en cause. The Successor of Kakiemon de Suzanne Raes, porte sur la passation, au dernier descendant de la famille Kakiemon, de la réalisation artisanale de la porcelaine, énorme défi dans notre société de consommation.

LITTÉRATURE

Dans Amélie Nothomb, une vie entre deux eaux, Luca Chiari ressasse le passé de l’écrivaine au Japon et les émotions éprouvées lors d’un voyage dans le pays qui l’a vu grandir. The Dreams of William Golding d’Adam Low, constitue un retour sur la carrière de l’auteur de The Lord of the Flies et révèle ses obsessions et ses insécurités. The Fatwa — Salman’s Story de Jill Nichols se penche sur la censure littéraire imposée à Salman Rushdie, l’auteur des Versets sataniques, sous le coup de la fatwa. Dans Frankenstein: A Modern Myth, Adam Low aborde, avec des accès privés aux répétitions et aux déclarations des interprètes, une œuvre qui a bousculé l’imaginaire de plusieurs générations d’artistes, en particulier celle de Danny Boyle, au Théâtre national de Londres. Gao Xingjian, celui qui marche seul de Leila Férault-Levy, revient sur le parcours de cet écrivain censuré en Chine et premier chinois à remporter le Nobel de la littérature (2000). Avec Harper Lee: Hey, Boo, Mary McDonagh se penche sur ce classique de la littérature américaine To Kill a Mockingbird, qui reçu le prix Pulitzer et un oscar pour son adaptation cinématographique. Dans Michel Butor, l’écrivain migrateur, Blandine Armand offre une analyse de la vie de cet écrivain qui, en 50 ans de carrière, a écrit plus de 2000 livres, en parcourant toutes les formes de narration possible. Dans Water Marked de Rax Rinnekangas, un photographe du Nord, inspiré par le poète russe nobélisé Joseph Brodsky, arrive en hiver à Venise et rencontre un pianiste espagnol avec lequel il discute d’art.

MODE

Coeur de papier : Isabelle de Borchgrave de Janick Cardiec, nous plonge dans l’univers de cette designer et styliste belge qui confectionne, en papier et à l’échelle, des souliers XVIIIe, des modèles Coco Chanel, ou encore la sortie de bain de Marie-Antoinette. Dans L’impressionnisme, éloge de la mode, Anne Andreu explique comment la peinture de cette période représente la mode et comment elle accorde une importance aux vêtements dans le quotidien et aux accessoires comme objets de séduction. La série de trois films d’Olivier Nicklaus intitulée Fashion ! résume trois décennies de mode, de 1980 à nos jours, en suivant les grands créateurs de chacune des époques. Ainsi, dans Golden EightiesAntifashion etGo Global, nous assistons à la fin du règne de la haute couture sous Yves Saintt-Laurent et Hubert de Givenchy pour entrer dans l’univers des Claude Montana, Thierry Mugler, Jean-Paul Gaultier, Azzedine Alaïa, Nicolas Ghesquière, Tom Ford et Karl Lagerfeld.

MUSÉES

Louvre-Lens, la galerie du temps de Michaël Gaumnitz, propose au spectateur de suivre la naissance de ce musée qui offre un nouveau concept de scénographie. La Main tendue, les arts de l’Islam au Louvre de Richard Copans, retrace la création du département du même nom au Louvre et fait voyager le spectateur dans des villes marquées par lhistoire de lart islamique. Dans Orsay, Bruno Ulmer traite de lhistoire du musée dOrsay, qui s’impose comme une belle vitrine des arts du XIXe, avec des chefs-d’œuvre de Manet, Degas, Courbet, Monet et Renoir.

MUSIQUE

Dans Amy Winehouse — The Day She Came to Dingle, Maurice Linnane revient sur ce moment privilégié où Amy Winehouse a séduit les festivaliers de Dingle. La chanteuse se confie sur sa musique et ses influences. Dans Atom Heart Motherd’Andy Sommer, le compositeur britannique Ron Geesin commente cette œuvre qui a révolutionné la musique pop. Dans Je suis venu vous dire… Gainsbourg by Ginzburg, Pierre-Henry Salfati dresse le portrait, au travers de rares entrevues et de témoignages inédits, de ce grand artiste qui a touché à tous les styles musicaux. Dans John Cage — Journeys in Sound de Paul Smaczny, le réalisateur retrace à l’occasion du 100e anniversaire de la naissance du compositeur, la vie et l’œuvre d’avant-garde de ce touche à tout, qui a notamment inventé le piano préparé. Le Mystère musical coréen, de Thierry Loreau, évoque l’éclosion sans précédent de talents qui percent à travers le monde. Nicola Benedetti de Christopher Walker, met en lumière cette violoniste émérite par le biais de ses concerts, mais aussi en révélant son engagement auprès des enfants défavorisés. Dans No Ideas But in Things — The Composer Alvin Lucier, Viola Rusche revient sur la vie de ce compositeur de génie. Pinkfonik, de Sergio R. Zaurin, en hommage au groupe Pink Floyd, raconte comment deux musiciens risquent de voir leur concert compromis. Punkt: A Revolution in Live Composing de Guillaume Dero, traite du festival Punkt qui a lieu tous les étés en Norvège et qui propose aux platinistes (DJ), immédiatement après les concerts, de réinterpréter la musique entendue. Avec Road movie, un portrait de John Adams, Mark Kidel donne un aperçu des œuvres de celui qui est considéré comme le plus grand compositeur contemporain américain. Toujours de Mark Kidel, Set the Piano Stool on Fire révèle la passation de savoir entre Kit Amstrong, jeune musicien surdoué, et son mentor, le pianiste reconnu Alfred Brendel.

OPÉRA

Dans James Levine: America’s Maestro, Susan Froemke observe la carrière du célèbre maestro et s’applique à montrer comment ce directeur du Metropolitan Opera a réussi à s’imposer comme l’un des meilleurs chefs d’orchestre au monde.Wagner’s Dream de Susan Froemke, décrit le travail de Robert Lepage qui est déterminé à réaliser le rêve de Wagner, en mettant en scène la tétralogie avec un seul décor.

PEINTURE

Dans Amos Ferguson, Match Me if You Can, Karen Arthur rend hommage à celui qui est considéré comme le peintre le plus important des Bahamas. Cosmos Runge, the Dawn of Romanticism de Nathalie David, révèle le romantisme allemand en peinture, au travers du personnage clé qu’est Philipp Otto Runge. David et la mort de Marat — Un peintre en révolution de Martin Fraudreau, raconte l’histoire de  David, un peintre engagé, qui a pour mission de reproduire l’événement historique que constitue la mort de Marat et de le hisser au rang d’emblème de la Révolution française. Dans Degas, le corps mis à nu de Sandra Paugam, le spectateur est interpelé par la lucidité de ce précurseur qui revisite la manière de représenter le corps. Edgar Howard, dans Eric Fischl: The Process of Painting, présente la carrière d’Eric Fischl qui utilise différents moyens d’expression pour apporter un nouveau regard sur l’art figuratif. Dans le documentaire Joan Miro: The Ladder of Escape, Carroll Moore présente les influences artistiques de Miró ainsi que les événements marquants de sa vie qui ont inspiré certaines de ses œuvres. Léger au front, de Philippe Lanfranchi, dévoile la vie du peintre Fernand Léger dans les tranchées, véritable témoignage des atrocités de la Première guerre mondiale. Rolf Iseli, dialogue avec les traces du temps de Claude Stadelmannn, présente l’œuvre du peintre s’inspirant de traces exceptionnelles de vie paléontologique. Dans Salvador Dalí, génie tragi-comique, François Lévy-Kuentz décrit le tempérament de Dalí et le mythe qu’il a entretenu tout au long de sa vie, afin de marquer l’inconscient collectif.  La Toile blanche d’Edward Hopper de Jean-Pierre Devillers, met en avant l’indépendance farouche du peintre, dans un contexte américain qui prône l’abstraction. Without Gorky de Cosima Spender, est un film intimiste, où la famille du peintre raconte comment l’artiste s’est révélé avant de se suicider.

PHOTOGRAPHIE

Gregory Crewdson: Brief Encounters de Ben Shapiro, met en lumière les mises en scènes photographiques surréalistes que Crewdson et ses collaborateurs ont réalisées. Dans The Man Who Invented Himself — Duane Michals, Camille Guichard donne un aperçu de la vie de l’artiste, au travers des lieux qui ont marqué l’histoire de cet octogénaire plein d’entrain et débordant d’enthousiasme. La Nouvelle objectivité allemande de Stan Neumann, décrit le contexte de l’émergence de l’École de Düsseldorf dans les années 1970. Avec Le Siècle de Cartier-Bresson, Pierre Assouline raconte le XXe siècle, vu par le photographe, à l’aide d’extraits de films inédits, de photographies et de dessins. Voyage in Time de Tung-Yen Chou, dévoile le projet de Ming-Cheng Huang qui, en équilibre sur les mains, se photographie dans divers endroits du monde.

SCULPTURE

Dans Bending Sticks: The Sculpture of Patrick Dougherty, Kenny Dalsheimer propose un portrait touchant, intime et personnel de cet artiste précurseur de l’art environnementall, créant des œuvres éphémères dans différents lieux des États-Unis. Brancusi, d’Alain Fleischer, traite de l’Atelier Brancusi à Paris, légué en totalité à l’État français, ainsi que des nombreux films tournés dans cet atelier. Dans Reinhoud, mon sculpteur, Blaise D’Haese filme son père sculpteur, ancien membre du groupe Cobra, durant les deux dernières années de sa vie.

THÉÂTRE

Dans In the Cause of the Spirit, Krzysztof Rzaczynski suit le metteur en scène Jerzy Jarocki (1929-2012) pendant la création de sa dernière œuvre, issue des poèmes épiques de Juliusz Slowacki, figure centrale du romantisme polonais. Jonathan Miller de David Thompson, présente les réalisations de Sir Jonathan Miller, un pilier de la culture britannique portant plusieurs chapeaux : metteur en scène de théâtre et d’opéra, auteur, photographe, sculpteur, réalisateur, animateur de télévision et médecin. Suzannah Wander, dans Nicholas Hytner, brosse le portrait du directeur du Théâtre national de Londres, qui est au centre de grands succès comme War Horse, One Man, Two Guvnors, History Boys et Miss Saigon. Within a Tempest. The Island de Laurentiu Damian, montre le processus de création du célèbre et talentueux metteur en scène roumain, Silviu Purcarete, alors qu’il met en scène La tempête de William Shakespeare. 

HOMMAGE

 À chaque édition, le FIFA rend hommage à un producteur,  un réalisateur ou  un distributeur s’étant démarqué dans le secteur du film sur l’art. Cette année, c’est au tour du documentariste réputé Gerald Fox de voir son œuvre mise en lumière.

Douze de ses films seront présentés durant le festival, dont Brazil With Caetano Veloso qui mesure l’impact de la musique brésilienne par le biais du célèbre chanteur et poète, véritable pilier de la culture brésilienne. Dans Christian Boltanski, Fox fait état de la complexité de la relation entre l’histoire personnelle du plasticien français et les faits marquants de l’histoire. Claes Oldenburg nous amène au cœur de l’œuvre de l’un des représentants les plus célèbres du pop art américain des années 1960. Grand Prix du 16e FIFA, The Fundamental Gilbert and George relate l’histoire des artistes les plus excentriques et controversés de la scène britannique contemporaine. Pour Gerhard Richter, il a rencontré le célèbre peintre et photographe allemand s’apprêtant à la création d’une nouvelle série de toiles. Grand Prix du 23e FIFA, Leaving Home Coming Home : A Portrait of Robert Frank, se veut une fenêtre sur la vie de ce légendaire photographe connu, notamment pour Pull my Daisy, Me and My Brother et Cocksucker BluesLife Support – Marc Quinn présente, de manière fantaisiste, l’œuvre du jardin congelé de Marc Quinn. Marianne Faithfull – A Life in Song, raconte le parcours tumultueux de cette icône de la scène britannique, rendue célèbre après l’interprétation de la chanson As Tears Go By de Mick Jagger et Keith Richards.

ARTS MÉDIATIQUES

Dans FIFA EXPÉRIMENTAL, des œuvres d’artistes du Canada et de l’étranger, réalisées entre 1977 et 2013, sont réunies par la commissaire Nicole Gingras.

Deux programmes seront consacrés à l’artiste canadienne et récipiendaire du Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques de 2012, Jan Peacock. Le premier programme comprend quatre œuvres diffusées entre 1977 et 1987 dont Sirensong, et le deuxième regroupe six films de 1995 à 2012 dont Midnight Reader.

Une sélection de quinze films de John Porter, grand défenseur du film Super 8, sera projetée sur les murs d’une des salles du Festival. Ponctuée d’interventions du cinéaste, la projection fascine le public à tous les coups.

Dans la section Interactions, Hank Bull donnera une conférence au sujet de l’œuvre Couleurs d’automne sur les monts Qiao et Hua de Zhao Mengfu, alors que Jan Peacock se penchera sur The Red Tapes de Vito Acconci.

Sept films sont à l’horaire dans le Programme de courts métrages dont Dramatis Personae, de Stephen Andrews, qui utilise des photos cultes et des séquences de films pour créer un film expérimental. Dans Souffles, Diane Morin anime les objets en leur faisant subir de petites explosions qui génèrent lumière et mouvement.

L’installation vidéographique que présente l’artiste torontois Ed Pien, Papier peint / WallPaper se veut une rencontre entre l’Orient et l’Occident et met de l’avant un langage fantaisiste de motifs floraux, évoquant notamment un métissage culturel. Douze de ses vidéos seront également projetées sous le thème Jouer / Play.

L’artiste torontois Johannes Zits présente en plus du programme de vidéos Montage, une performance live intitulée Monticules de neige/Snow Mounds. Questionnant l’interaction du corps avec son environnement, il n’hésite pas à mettre en scène son propre corps comme support de l’expérimentation.

La section Diagonales regroupe 18 oeuvres. Aller et retour de Giuseppe Bucci, présente le duo de danseurs Giuseppe Bucci et Ambre Pini, retraçant le monologue des deux interprètes lors de leur dernier repas. DansCharles, Monique Moumblow met en scène un homme racontant en danois et traduit simultanément en anglais, sur une vieille machine à écrire, les élucubrations de son frère schizophrène. Faire tapisserie, de Benoit Thomassin et Francis Pinard, est une performance de l’artiste Roxanne Chamberland. Vêtue d’une robe de bal et attendant l’invitation d’un cavalier qui ne vient pas, elle se fond dans le décor.  Dans Painted, Duncan McDowall montre le rapport entre l’homme et la nature sauvage alors que la danseuse Dorotea Saykaly exerce une chorégraphie à l’intérieur d’un bâtiment désaffecté, envahi peu à peu par la nature.

REGARDS SUR LE 7E ART

Audrey Pernis, dans Cinq pattes et trois sabots, recueille, à l’occasion du festival de cinéma Eurasia qui se tient dans la capitale culturelle du Kazakhstan, les propos de témoins qui ont observé au fil du temps la façon dont le cinéma a joué un rôle crucial pour ce pays. De Hollywood à Nuremberg. John Ford, Samuel Fuller, George Stevens de Christian Delage, démontre, par le biais de documents inédits, le travail de ces trois réalisateurs de renom qui témoignent des horreurs de la guerre. Dickens on Film d’Anthony Wall, soulève l’interrogation suivante : pourquoi les livres de l’auteur ont-ils été si souvent adaptés au cinéma ?

Avec Jonas Mekas: I Am Not a Filmmaker, Pierre-Paul Puljiz dédie son documentaire à ce défenseur du cinéma indépendant, qui a inspiré tout un courant artistique, en poursuivant son œuvre à New-York après avoir subi l’horreur des camps de travail.  Margaret Mitchell: American Rebel de Kathy White, est centré autour de l’unique roman de Margaret Mitchell, Autant en emporte le vent et de sa célèbre adaptation cinématographique. Dans Sandrine Bonnaire, actrice de sa vie, Juliette Cazanave réalise un film intimiste sur le destin hors du commun de cette femme qui, grâce à son talent, est devenu actrice et, désormais, réalisatrice. Le Sommeil d’or de Davy Chou, propose de réhabiliter le cinéma cambodgien, oublié et bafoué, avec l’arrivée au pouvoir des Khmers rouges en 1975. Dans The Teen Movie Boom, Clara et Julia Kuperberg se concentrent sur ce genre cinématographique typiquement américain, en passant par Rebel Without a Cause (1955) et The Social Network (2010). The Witch Hunt Is On des mêmes réalisatrices, présente une période de l’histoire des États-Unis, en pleine Guerre froide, où de nombreuses stars hollywoodiennes sont accusées de communisme et contraintes à l’exil.

Le FIFA présente 8 films de la collection Un film et son époque : Il était une fois… : Le charme discret de la bourgeoisieLe dernier tango à Paris, Les enchaînésLawrence d`ArabieLe mariage de Maria BraunLes parapluies de Cherbourg,Rome ville ouverte et Sailor & Lula.

 LE TEMPS RETROUVÉ

Dans la sous-section Anniversaires, Philippe Baylaucq rend hommage à une grande dame du design et du mécénat  dans L’art de donner – Hommage à Liliane Stewart.  Avec The Beatles’ Magical Mystery Tour Revisited, Francis Hanly fait le récit du film controversé diffusé sur les ondes de la BBC en 1967. Martin Scorsese, dans George Harrison: Living in the Material World, brosse le portrait du Beatle à partir de plus de 600 heures d’enregistrements. Sonny Rollins – Beyond the Notes de Dick Fontaine, tourne autour du concert pour le 80e anniversaire de l’illustre saxophoniste, dans lequel participent Roy Haynes, Jim Hall et Ornette Coleman.

Du côté de Mémoire, le FIFA offre des films sur trois grands disparus de l’année 2012 : le pianiste de jazz Dave Brubeck, le baryton Dietrich Fischer-Dieskau et l’écrivain Gore Vidal. Le 50e anniversaire du décès de l’icône de beauté Marilyn Monroe sera également souligné.

Le volet Thema – Accentus Music propose plusieurs captations de concerts exceptionnels. Die Thomaner – Une année avec les choristes de Saint-Thomas de Paul Smaczny et Günter Atteln, est une incursion au sein de cette chorale qui fête cette année son 800e anniversaire. Dans St. Matthew Passion – St. Thomas Boys Choir Leipzig de Michael Beyer, les jeunes chanteurs interprètent La Passion selon Saint Matthieu de Johann Sebastian Bach, avec l’Orchestre du Gewandhaus.Bruckner 5 – Claudia Abbado and the Lucerne Festival Orchestra de Michael Beyer, montre le chef Claudio Abbado diriger l’Orchestre du Festival de Lucerne, dans la Cinquième de Bruckner en si bémol majeur, à l’été 2011.

Toujours dans le cadre de la série Thema, quatre symphonies de Gustav Mahler seront à l’honneur. Nous aurons droit à Riccardo Chailly dirigeant la Symphonie N°2 et la Symphonie N°8 en mi bémol majeur avec l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig. Pour sa part, Claudio Abbado dirige la Symphonie N°9 en compagnie de l’Orchestre du Festival de Lucerne. Le chef montréalais Yannick Nézet-Séguin est aux commandes de l’Orchestre symphonique de la radio bavaroise pour la Symphonie N°7 en mi mineur.

ÉVÉNEMENTS SPÉCIAUX

La série d’Événements spéciaux, présentée par Loto-Québec, démarre dès le 5 mars. Pour tous les détails au sujet de ces fascinantes rencontres, consultez le communiqué Événements spéciaux, la grille horaire ou le site Internet du FIFA.

 FILM D’OUVERTURE

La projection du film La Fatwa — Le cas Salman Rushdie / The Fatwa — Salman’s Story de Jill Nicholls, le jeudi 14 mars, à 20 h, à l’Auditorium Maxwell-Cummings du Musée des beaux-arts de Montréal, sera suivie d’un cocktail à la Galerie des bronzes. Sur invitation seulement.

CÉRÉMONIE DE REMISE DES PRIX

Le film Road movie, un portrait de John Adams de Mark Kidel, présenté le samedi 23 mars, à 20 h, à l’Auditorium Maxwell-Cummings du Musée des beaux-arts de Montréal, sera suivie de la Cérémonie de remise des prix, et d’un cocktail à la Galerie des bronzes. Sur invitation seulement.

SOIRÉE BÉNÉFICE

 La soirée bénéfice du 31e FIFA, co-présidée par deux décideurs d’importance de la Banque nationale du Canada en la personne de Mme Caroline Rheault, Vice-présidente associée, Services aux entreprises, Groupe cinéma et télévision, et de M. Sylvain Corbeil, Vice-président, Vente et Service-entreprise, Montréal et groupes spécialisés, aura lieu le mardi 19 mars à 18 h 30 au Musée des beaux-arts de Montréal. L’événement, rassemblant plusieurs personnalités des milieux des arts et des affaires, débutera avec le film La Toile blanche d’Edward Hopper, de Jean-Pierre Devillers, à l’Auditorium Maxwell-Cummings, et sera suivie d’un cocktail dînatoire et d’un encan silencieux, à la salle Verrière. Billet : 250 $

MARCHÉ INTERNATIONAL DU FILM SUR L’ART

Le 3Marché International du Film sur l’Art (MIFA), événement unique au monde, est de retour du 20 au 23 mars, cette fois à la Cinémathèque québécoise. Au programme des présentations, des tables-rondes, des sessions de pitch, une vidéothèque et un service de rendez-vous pour les professionnels accrédités, toujours fort apprécié. Pour plus de détails, consultez le communiqué de presse Marché ou le site Internet du FIFA.

AFFICHE

Œuvre de Constantin Brancusi, intitulée La muse endormie, de la collection du Centre Pompidou de Paris.

BANDE-ANNONCE

 Tirée du film La toile blanche d’Edward Hopper du réalisateur Jean-Pierre Devillers. 

DES PARTENAIRES ESSENTIELS

Le Festival International du Film sur l’Art ne pourrait exister sans la précieuse collaboration et l’apport financier de partenaires de choix. Les dirigeants du Festival tiennent à remercier Astral, Loto-Québec, Digital Cut et l’Hôtel InterContinental Montréal. Le FIFA remercie également Patrimoine Canadien, Téléfilm Canada, le Conseil des Arts du Canada, la SODEC, le Secrétariat à la région métropolitaine, le Ministère de l’Emploi et de la Solidarité Sociale, le Bureau des festivals de la Ville de Montréal, le Conseil des Arts de Montréal, Tourisme Montréal, ainsi que ses partenaires médias ARTV, Télé-Québec, TFO, la Société Radio-Canada, Le le Journal Métro, le Voir et Le Devoir.

 LIEUX DE PROJECTIONS ET BILLETTERIE

Le FIFA prendra l’affiche à compter du 14 mars dans neuf lieux du centre-ville de Montréal dont la Grande Bibliothèque de la BAnQ, le Centre Canadien d’Architecture, la Cinémathèque québécoise, le Musée d’art contemporain de Montréal, le Musée des beaux-arts de Montréal, la Place des Arts et l’Université Concordia. Il effectue cette année un retour au Musée McCord et sera présent pour la première fois au Centre Phi.

Les billets sont disponibles à compter du 26 février à midi par téléphone ou en personne à la billetterie de la Place des Arts, 514-842-2112 / 1-866-842-2112, au 175, rue Sainte-Catherine Ouest, ainsi qu’en ligne à www.artfifa.com. Les billets sont également disponibles dans les neuf lieux mentionnés ci-haut, une heure avant les représentations.

Le coût régulier des billets est de 12 $ l’unité et de 85 $ pour l’achat d’un carnet de 8 billets. Un passeport Arts médiatiques au coût de 25 $, donne accès à cinq séances identifiées par un point jaune dans la grille-horaire. Des tarifs : aîné, jeunesse et junior, sont aussi proposés. L’entrée pour la séance junior est de 5 $ pour les adultes ou les enfants.

Des billets VIP à l’unité sont également disponibles au coût de 20 $. Ces billets coupe-file donnent un accès direct à toutes les séances publiques, sans réservation, sous réserve de la disponibilité des places. Le Passeport Ambassadeur, en vente jusqu’au 12 mars, au prix de 250 $, comprend l’accès direct sans réservation, à toutes les séances publiques, à la Soirée d’Ouverture, à la Cérémonie de remise des prix, sous réserve de la disponibilité des places, et donnent droit à un catalogue et une affiche. Il est à noter que les Matinées du Festival, identifiées en beige dans la grille-horaire, sont gratuites pour les VIP du Musée des beaux-arts de Montréal. Nouveauté cette année, les détenteurs de la carte Accès Montréal auront 2 $ de rabais à l’achat d’un billet à tarif adulte pour les Matinées du Festival.

Les cinéphiles sont invités à consulter le site www.artfifa.com, téléphoner au 514 874-9972, ou encore à se rendre aux kiosques du FIFA qui seront en place dès le 26 février à l’Espace culturel Georges-Émile-Lapalme de la Place des Arts, du 11 au 15 mars au EV Building de l’Université Concordia.

À PROPOS DU FIFA

Le Festival International du Film sur l’Art (FIFA) est une société à but non lucratif vouée à la promotion et à la diffusion des meilleures productions mondiales de films sur l’art et d’arts médiatiques. D’une durée de 11 jours et de nature compétitive, le FIFA est l’événement annuel le plus important au monde dans son domaine. Il est le rendez-vous des artistes et artisans du milieu des arts et de la cinématographie aussi bien que des amateurs d’art et de cinéma.

Inscrivez-vous gratuitement à notre infolettre ou suivez-nous sur nos médias sociaux : visitez www.artfifa.com

 © Yves Renaud