LE DERNIER DISQUE DE CHANSONS ORIGINALES DE LUCE DUFAULT, INTITULÉ DEMI-JOUR, REMONTE À 2007. IL Y A DE ÇA SIX ANS DÉJÀ. DEPUIS, IL Y A EU LUCE, SON ALBUM COMPOSÉ DE SOLIDES RELECTURES OÙ CAROLE KING CROISAIT CYNDY LAUPER; APRÈS QUOI, ELLE ENFILAIT LE CORSET LACÉ D’ÉMILIE BORDELEAU ET RELEVAIT, AVEC APLOMB ET FRAÎCHEUR, UN DÉFI DE TAILLE DANS LE THÉÂTRE MUSICAL LES FILLES DE CALEB. AUJOURD’HUI, LA BELLE PRÉSENTE DU TEMPS POUR MOI, UN TOUT NOUVEAU RECUEIL DE CHANSONS INÉDITES, SON HUITIÈME DISQUE EN CARRIÈRE.
Interprète majeure, Luce Dufault possède indéniablement un don. Celui de sublimer les pièces musicales auxquelles elle s’attaque. Cette voix, puissance et vulnérabilité à la fois, est reconnaissable entre toutes et demeure sans égale dans le monde de la chanson québécoise. Elle offre aujourd’hui son tout dernier disque, Du temps pour moi, dont les onze titres inédits furent tous choisis avec soin par la chanteuse et son équipe. Des chansons qui la touchent, des chansons qui la racontent. Parmi les auteurs et les compositeurs, on retrouve de « vieux » habitués tels Daniel Bélanger, Marc Chabot, Nelson Minville, Sylvie Paquette, Michel Rivard et Richard Séguin mais aussi de toutes nouvelles collaborations, dont celles de Frédérick Baron, Ève Déziel, Catherine Major, Louise Marois, Patrice Michaud et Moran.
Le premier extrait de l’album, Que du bonheur, est écrit par Marc Chabot et mis en musique par Richard Séguin. « Le printemps qui revient, le beau temps, le sourire des gens, puis, il faut le dire : « du bonheur on en veut même quand il pleut. Sortir la grisaille de nos têtes, entrer dans le plaisir d’être là », s’enthousiasme-t-elle. Et puis, révélons en bref quelques-uns des morceaux : Cours, touchante allégorie signée Ève Déziel et Michel Rivard qui ouvre le disque, Quand nos rêves interprétée en symbiose avec Richard Séguin, l’heureuse chanson-titre Du temps pour moi que lui a offerte Daniel Bélanger, La vraie vie résultat d’une magnifique collaboration entre Moran et Catherine Major, les deux poignantes chansons que signe Patrice Michaud intitulées L’acrobate et Plus grand que moi et, finalement, l’étonnante Will James, cow-boy mythique et auteur fertile, de son vrai nom Ernest Dufault (grand-oncle de Luce!).
Réalisateur, musicien et ami, Jean Garneau (guitares, banjo, basse et piano) réalise l’album. Les autres instrumentistes qui ont façonné ce disque, tous des complices de longue date de la chanteuse, sont : Jean-Sébastien « Ti-Basse » Fournier (piano, mixage et mastering), Alain Berger (batterie) et Karl Surprenant (basse et contrebasse). L’album Du temps pour moi est disponible sur étiquette Les Disques Lunou, distribution DEP.
Le parcours artistique de Luce Dufault, tracé sur deux continents, est modelé par la passion, la détermination et le talent. Novembre 1992, Luc Plamondon lui offre le rôle de la groupie dans La légende de Jimmy, un an plus tard, celui de Marie-Jeanne dans Starmania. Mars 1996, son tout premier album, éponyme, est lancé et lui vaut quatre nominations à l’ADISQ. Elle gagne le Félix du « spectacle de l’année-interprète » en 1997. Luce présente en 1998 le disque et le spectacle Des milliards de choses. « En la revoyant sur scène, j’ai finalement compris : je l’aime trop. » s’exclamera alors Laurent Saulnier dans les pages du Voir. Avril 2000, la chanteuse se fait un cadeau : l’enregistrement d’un live acoustique intitulé Soir de première. Viendront ensuite, en 2001, 2004 et 2007 trois albums de chansons originales : Au-delà des mots, Bleu et Demi-jour, tous magnifiquement accueillis. Début 2010, l’interprète lance Luce, composé de douze relectures de chansons coup de coeur, en anglais. L’année suivante, son interprétation d’Émilie Bordeleau étonne et émerveille le Québec dans le théâtre musical Les Filles de Caleb. Elle lance aujourd’hui son huitième album en carrière : Du temps pour moi.
