La Vénus au vison de David Ives, mise en scène de Michel Poirier, traduction de Maryse Ward
Avec Hélène Bourgeois Leclerc, Patrice Robitaille
Décor Olivier Landreville
Costumes Pierre-Guy Lapointe
Éclairages Lucie Bazzo
Musique Christian Thomas
Accessoires Normand Blais
Assistance à la mise en scène Geneviève Lagacé
DU 11 SEPTEMBRE AU 19 OCTOBRE
L’acteur est un sculpteur de neige.
Pierre Fresnay
Résumé
Thomas, dramaturge et metteur en scène a écrit une adaptation du célèbre roman de Leopold Sacher-Masoch, La Vénus au vison. Ce roman explore l’interaction entre le sexe et le pouvoir. Au moment où Thomas désespérait de trouver l’interprète idéale, arrive en coup de vent, Vanda, une jeune actrice fébrile et déterminée à tout faire pour obtenir le rôle, même si ses chances sont bien minces. Elle se confond en excuses, cajole et charme Thomas afin qu’il l’entende. Vanda plonge alors tête baissée dans l’interprétation du personnage, oblige l’auteur à reconsidérer son manuscrit et suscite par le fait même des discussions pertinentes sur les motivations qui habitent les deux personnages. S’amorce alors une aventure intellectuelle qui se transforme petit à petit en une rencontre captivante entre une actrice et son auteur.
Voici une grande histoire d’amour qui compose avec toute la fragilité humaine et l’impulsion du désir.
La Vénus au vison, une œuvre drôle, sexy, brillante et spectaculaire. Du théâtre dans le théâtre, une plongée qui fait beaucoup réfléchir sur les limites de l’interprétation.
C’est d’abord dans le monde des médias que le dramaturge David Ives a fait connaître son talent d’auteur. Après des études en écriture dramatique au Yale School of Drama d’où il obtient une maîtrise en arts, cet originaire du sud de Chicago a écrit des textes humoristiques pour The New York Times, The New Yorker et Spy Magazine, tout en assumant le rôle de rédacteur du magazine Foreign Affairs.
Dans les années 1970, Ives écrit une série de pièces en un acte qui seront tour à tour produites dans les théâtres et les festivals new-yorkais. C’est cependant son recueil de courtes pièces All in the Timing qui le fait reconnaître comme dramaturge prometteur. Présenté dans son intégralité en 1993 au Primary Stages, le corpus de six pièces comiques, pleines d’ironie et d’inventivité, a tenu l’affiche pendant plus de 600 représentations. Outre les productions des pièces de Shakespeare, All in the Timing fut le spectacle le plus joué de la saison 1995-1996 à New York, en off-Broadway. L’auteur a d’ailleurs remporté le John Gassner Playwriting Award décerné par le Outer Critics Circle lors de la saison 1993-1994 cette même année. Depuis sa création, cette série de pièces est souvent montée sur les différentes scènes d’Amérique, notamment par les troupes scolaires et les jeunes compagnies théâtrales.
Comme plusieurs dramaturges américains, David Ives est aussi reconnu pour son travail de librettiste de théâtre musical. Remarqué pour son livret de l’opéra The Secret Garden Party de Frances Hodgson Burnett, il s’associe ensuite et, jusqu’à ce jour, à la populaire série Encores! qui met en scène des concerts adaptés des plus grandes comédies musicales américaines.
En 2012, le nom de David Ives est sur toutes les lèvres alors que sa pièce Venus in Fur, décrite comme étant « fantastiquement comique » par le New York Post et « comique, sexy et hilarante » par le magazine Vogue est produite au Lyceum Theatre dans une mise en scène de Walter Bobbie. La production est mise en nomination aux Tony Awards dans la catégorie de la meilleure pièce et l’actrice Nina Arianda remporte le trophée de la meilleure actrice.
Intense, chaleureux et exigeant, Michel Poirier aborde toujours ses personnages avec une extrême rigueur. En vingt ans de métier, il a laissé sa marque dans de nombreux théâtres : au Théâtre de l’Opsis, au Théâtre Beaumont St-Michel, au Théâtre de Rougemont, au Théâtre du Chenal-du-Moine, au Théâtre du Nouveau Monde, au Théâtre d’Aujourd’hui et au Théâtre Sainte-Adèle.
Au fil des années, son talent d’interprète a fait la joie du public de DUCEPPE qui l’a vu
évoluer dans La Maison suspendue de Michel Tremblay, Sainte Jeanne de Bernard Shaw, Ivanov de Tchekhov, Après la chute d’Arthur Miller, Le Nombril du monde d’Yves Desgagnés, Mambo Italiano de Steve Galluccio ainsi que dans Petit déjeuner compris de Christine Reverho sous la direction de Monique Duceppe.
Il faut aussi signaler la présence de Michel Poirier à la télévision dans le rôle de Mathieu dans Le cœur découvert de Michel Tremblay; de Louis Rousseau dans Scoop; de Claude dans Le vrai monde? de Michel Tremblay; de Serge dans Bonjour, là, bonjour de Michel Tremblay; de Denis Normandin dans La Maison Deschênes; de Vincent dans Ent’Cadieux de Guy Fournier; de François Caron dans Les Machos et d’Antoine Blondin dans L’Auberge du chien noir à Radio-Canada.
Codirecteur artistique avec Dany Gagnon du Théâtre Beaumont St-Michel depuis 2006, Michel Poirier y a signé les mises en scène de Faits pour s’aimer en 2006, qui fut présentée chez DUCEPPE à l’hiver 2008; Sacrée Famille de Carl Ritchie en 2007; Le Gars de Québec de Michel Tremblay en 2008; La cousine Germaine de Carl Ritchie à l’été
2009, Coco Chatel du même auteur à l’été 2010 ainsi qu’À la recherche d’Elvis de Marcia
Kash à l’été 2010 et Femme cherche homme désespérément de Carole Tremblay à l’été
2012, pièce qu’il reprendra cet été au Théâtre Sainte-Adèle; également à l’été 2013, il mettra en scène Adieu, je reste d’Isabelle Mergault au Théâtre Beaumont St-Michel. Chez DUCEPPE, les spectateurs se rappelleront de son percutant Match de Stephen Belber à l’automne 2011.