25 ans de concerts pour New Kids on the Block

New Kids on the Block
New Kids on the Block

Hier, le 6 juin 2013, le  Centre Bell accueillait 8 800 personnes, principalement des femmes. La foule était rassemblée pour assister au concert d’un Boys Band phare des années 80 et 90. L’ambiance était électrisante et ce, bien avant le début du spectacle.

 

Boys II Men (Nathan Morris, Wanya Morris, Shawn Stockman) ont démarré cette série de Boys Band par une prestation de 30 minutes au cours de laquelle ils ont bercé leurs  fans au  rythme de leur R&B un peu pop. Lorsque la foule a répondu à leur invitation à chanter un couplet avec eux, des milliers de voix féminines chargées d’émotions se sont fait entendre. Le groupe réservait une surprise aux femmes massées sur le parterre; durant leur interprétation de leur fameuse chanson I’ll Make Love To You, les trois chanteurs se sont mis à distribuer des roses autour d’eux, pour le plus grand bonheur des spectatrices.

 

Puis, 98 Degrees (Nick Lachey, Drew Lachey, Justin Jeffre, Jeff Timmons) est venu prendre la relève sur scène en offrant 40 énergiques minutes de spectacle. Des jeux de lumières et quelques effets spéciaux ont contribué à faire grimper le mercure dans la salle, mais ce n’est que lorsque Nick, Drew, Justin et Jeff sont descendu chercher chacun une partenaire pour les faire monter sur une scène au centre du parterre que la foule s’est vraiment emballée. Ils ont chanté You Are My Everything  en tournoyant autour des quatre volontaires assises sur scène avant de s’effacer pour laisser place à un des Boys Band les plus connus des deux dernières décennies : News Kids on the Block.

 

L’entracte n’a pas ralenti les ardeurs des spectateurs, au contraire. Peu avant l’entrée du fameux groupe sur scène, des affiches à message provocateur se sont mises à flotter sur la marée de bras tendus et impatients. Citons une phrase écrite sur un grand carton orange «Donnie, I wanna sexy you up!». Cela vous met dans l’ambiance.

 

New Kids on the Block
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Lorsqu’une voix s’est élevée dans la pénombre alors que les mots défilaient sur grand écran, le groupe nous faisait la promesse suivante : «Tonight I will party like there is no tomorrow». C’est ainsi que sous une foule d’acclamations Donnie Walhberg, Joey McIntyre, Danny Wood, Jordan Knight et Jonathan Knight (News Kids on the Block) ont fait leur grande apparition au son de We Own Tonight. News Kids on the Block ont tout donné à leur public au cours de ces deux heures de concert.  Avec 25 ans d’expérience en banque, ils connaissent à la quasi-perfection leur public presque entièrement féminin. Les chorégraphies effectuées, sans être techniquement très impressionnantes, étaient soignées, travaillées et bien exécutés. Les cinq membres du groupe dansaient avec un synchronisme quasi-parfait. Se déplaçant entre la scène principale et celle installée au centre du parterre, New Kids on the Block a mis un point d’honneur à assurer une bonne visibilité à la majorité de leurs admirateurs, allant même jusqu’à descendre de scène pour distribuer câlins et poignées de mains au milieu du parterre. Un peu prévisible, Donnie Walhberg a passé une partie des 120 minutes torse nu, ce qui a suscité une vive réaction chez le public. Le groupe a chanté plusieurs de leurs chansons issues de la fin des années 80 et du début des années 90, citons notamment : Step by Step, Cover Girl, Valentine et Please Don’t Go. Mais si New Kids on the Block sait allumer une foule, il faut également souligner le superbe travail du personnel aux éclairages ainsi qu’aux effets spéciaux. Le public a eu droit à une pluie de ballons, des canons à confettis, des jets de fumée et de flammes, des lasers, des plateformes hydrauliques et d’incroyables jeux de lumières.

 

New Kids on the Block
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New Kids on the Block a offert un concert dynamique et sexy à toute une génération d’admirateurs ayant grandi au son de leurs hits. Lorsque le concert a pris fin, une foule nostalgique mais rassasiée s’est dissipée en chantant quelques-unes de ces paroles qui ont marqué tant d’enfances et d’adolescences.

 

 

Crédits photos: Isabelle Lavoie