Le Gala de la technologie animé par Éric Salvail

Le Gala de la technologie animé par Éric Salvail
Le Gala de la technologie animé par Éric Salvail

Le thème général des galas Juste pour rire de cette année étant Les obsessions des Québécois, chaque animateur de gala aura la tâche de présenter un des aspects dévolu à cette thématique. Ce premier gala 2013 de Vidéotron était diffusé en direct du Théâtre Maisonneuve sur le Canal Indigo. Pour l’animer, il n’y avait nul autre qu’Éric Salvail, l’homme qui tweete plus vite que son ombre !

De nos jours, se connecter sur Internet et sur les réseaux sociaux est un réflexe quasi naturel. On dépense une fortune pour des merveilles technologiques qui seront aussitôt désuètes, et surtout, pas question de manquer ce qui passe à la télévision…

Le gala a donc débuté sur le sujet du « Big Brother ». Accompagné de Debbie Lynch White (gardienne de prison dans Unité 9) et de d’autres soit disant gardiennes de prison, Eric Salvail a demandé aux memrbes du public d’allumer les téléphones cellulaires. Ce numéro d’ouverture n’a pas bien levé: non seulement manquait-il de punch mais le ton était plutôt aggressif. L’animateur en a profité pour dire à la foule qu’il était lui-même un Big Brother. «Vous ne vous attendiez pas à ça comme coming out, hein?», a-t-il dit, d’entrée de jeu.

A suivi un spectaculaire numéro d’ouverture avec Guy Jodoin, en capitaine Charles Patenaude, Josélito Michaud, Patrick Bourgeois et Richard Martineau. Mais surtout, le clou du numéro a été de voir Michel Louvain chanter Gangnam Style, rien de moins! Ovation debout méritée.

Parmi les sujets qui ont été abordés soulignons  Facebook, Twitter et Ricardo dont certains sont tombés à plat. L’invité surprise Josélito Michaud a quand même fait du lypsinch en dansant sur la chanson «  Fais attention  ».

Le mauvais garçon Richard Martineau y a mis du sien en participant à un défoulement collectif. On l’a ligoté et on lui a lancé  dans des boîtes.

Marie-Lise Pilote  nous a parlé de ses amis Facebook en langage facebookien. Elle a aussi introduit son amie cochonne qui vient des Îles-de-la Madeleine et qui parle avec un accent acadien. Un numéro de son spectacle « Réconfortant ».

 De son côté, Lise Dion a fait un duo original avec Éric sur le fait qu’elle ne comprenait rien à la technologie. Son ordinateur est un PC, comme dans Président’s Choice, il s’allume et il pogne des virus. C’est un excellent numéro.

Pierre Bruno-Rivard –  Ce jeune humoriste connaît tout sur Internet et fait allusion aux personnes âgées. Disons qu’il  n’était pas la hauteur des humoristes chevronnés et il parle trop de la veille époque.

Éric Salvail reviendra sur scène pour parler de son adolescence lorsqu’il était un peu obèse. Réal Béland et lui ont eu une bonne complicité. Réal a même fait allusion au fait qu’Éric s’en va à V.

Maxime Martin a ensuite livré un des numéros les plus réussis en lien direct avec le thème de la soirée. Selon lui, les téléphones intelligents sont en train de nous tuer. On fait des textos au volant. On ne connaît pas toutes les abréviations des mots de textos.

Les deux meilleurs numéros ont été gardés pour la fin. François Legault, Dave Richer, Anne-Marie Losique, Valérie Carpentier et Les Denis Drolet ont joué au GPS avec Éric Salvail. Comique et parfois drôle et amusant.

Des ombres chinoises sur All by my myself de Céline Dion ont été présentées. Ce numéro bien chorégraphié aux éclairages sublimes avec la troupe allemande, Die Mobiles s’est même valu une ovation debout.

Puis, il y a eu la simulation d’un lancement de la programmation du Canal Salvail TV avec une miss météo sexy interprétée par Debbie Lynch-White. La voix de l’annonceur était celle d’Éric Nolin. On a aussi eu droit a un numéro avec les personnages de la publicité de Loto-Québec intitulée «Raccroche».

Louis-François Marcotte, Anne-Marie Losique et Sébastien Benoît, ainsi que Réal Béland, les Denis Drolet, Lise Dion, Guy Jodoin, Michel Louvain, Maxime Martin, Marie-Lise Pilote et Pierre Bruno-Rivard et quelques surprises ont fait des apparitions  lors d’un faux téléthon qui a, semble-t-il, rapporté  un montant fautif tout en chantant chanson «  Si fragile  ».Sur cette note que le Gala a pris fin.

Malheureusement, le gala était très inégal et n’a pas eu  l’impact espéré.

Metteur en scène: Jean-François Blais

Directeur musical  : Scott Price

Éditeur: Rémi Bellerive

Auteurs: Sébastien Hurteau et Stéphane Poirier

Assistante mise en scène: Mélanie Leblanc

Producteur exécutif  : Gilbert Rozon

Site officiel:  www.hahaha.com/fr

www.ericsalvail.com