Sébastien Lafleur de retour avec Le Minisoufflé

Sébastien Lafleur
Sébastien Lafleur

Après avoir offert L’Album Mouillé(2006) et L’Album Brûlé (2011), voilà que l’artiste iconoclaste Sébastien Lafleur est de retour avec Le Minisoufflé, lancé sous l’étiquette La Cage à Hedwigg. Une autre oeuvre folk psychédélique aux textes savamment éclatés, comme en font foi les thèmes abordés, que ce soit les oiseaux trop dorlotés, le coup de foudre pour une femme karatéka, le meurtre prémédité, la nudité, la prétention du voyageur ou le vol à dos de dragon.

Armé de son banjo, de sa guitare et de son harmonica, Lafleur a de nouveau fait appel à son fidèle complice réalisateur Navet Confit  (Thierry Bruyère, Carl-Éric Hudon) afin de mener à terme ce projet de cinq titres. Navet y prête également ses talents de multi-instrumentiste. Parmi les autres collaborateurs inspirants, notons Joëlle Saint-PierreMassicotteFrancis Ledoux (Mélanie Boulay), Sheenah Ko (Kim Bingham, Creature) ainsi que le Hollandais Thorwald Jørgensen, l’un des plus grands joueurs de thérémine de la planète (et oui!), que l’on peut entendre sur «Pêcher des chapeaux en cachemire» et «À dos de dragon».

Sébastien Lafleur-Parfum de ferme

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Demi-finaliste du Festival international de la chanson de Granby en 2011, Sébastien Lafleur fait officiellement ses débuts en 2006 avecL’Album mouillé, qui sort en magasins sous l’étiquette Dry & Dead. De nombreux acteurs médiatiques seront marqués par son écriture particulière et sa musicalité hétéroclite.

L’écriture de L’Album brûlé débute ensuite très rapidement mais son peaufinement s’échelonnera sur plusieurs années. Ce deuxième disque, réalisé une fois de plus par Navet Confit, voit le jour au printemps 2011. Rock psychédélique, guitalele, bouilloire, sécheuse et bien d’autres expériences sonores y habillent des textes empreints de sujets brûlants, de mots qui fument et de cadavres qui crament.

photo: courtoisie