Les Poètes de l’Amérique française : Christine Palmiéri et Pierre Ouellet, lundi 14 octobre 19 h 30

Pierre Ouellet
Pierre Ouellet

Les Poètes de l’Amérique française inaugurent leur dix-septième saison en présentant Une Amitié littéraire avec les poètes Christine Palmiéri et Pierre Ouellet. Le volet musical du récital sera assumée par Marie-Ève Dubé, une des voix les plus lumineuses de la relève musicale, et la pianiste Nathalie Tremblay qui donneront à entendre, entre autres, des pièces de Reynaldo Hann, Francis Poulenc, Antonin Dvorak et Johannes Brahms. Ce récital-concert aura lieu à Québec le lundi 14 octobre  à 19 h 30, à la Chapelle du Musée de l’Amérique francophone. Une représentation est aussi prévue à Montréal le mardi 15 octobre à la Maison de la culture Plateau Mont-Royal, à 20 h.

Christine Palmiéri et Pierre Ouellet
Née à Casablanca, Christine Palmiéri vit au Québec depuis 1971. Elle partage son temps entre son travail d’écriture et sa production plastique. Elle dirige la revue électronique Archée qui traite des arts électroniques et collabore à plusieurs revues de poésie et à des collectifs québécois, français et brésiliens et à de nombreuses revues d’art. Détentrice d’un doctorat en art, elle est professeur associée à l’UQAM et commissaire d’expositions. Elle a notamment publié, à l’Hexagone, Six mille et deux nuits sous un ciel d’Orient.

On reconnaît  au centre de la poésie de Pierre Ouellet cette intuition d’un autre réel à gagner derrière les apparences, là où la mémoire défaille ou s’abolit. Non pas la mémoire événementielle d’un individu, la somme des souvenirs et des oublis, mais la mémoire paradoxale de l’espèce, ainsi qu’on le dit du rêve, la mémoire qui nous contient et nous expulse tout entier comme un corps étranger, cette mémoire-là qui enjoint le poète à se réinventer à chaque incursion dans le langage, à se remettre au monde, tout en sachant que le compteur ne sera plus jamais tout à fait à zéro. Des mots comme des portements, des croix qui balisent le chemin et nous rappellent que nous sommes des héritiers. On se dit que cette poésie-là, pourrait bien nous aider à pardonner au monde. On se dit surtout que ce poète-là, en écoutant le Requiem de Fauré, aurait pu s’exclamer : « On dirait que la mort s’excuse. »

Premier récital-concert des Poètes de l’Amérique française

Lundi, 14 octobre, à 19 h 30

Chapelle du Musée de l’Amérique francophone
2, Côte de la Fabrique, Québec

Réservations : 418 692-2843

www.lespoetesdelameriquefrancaise.org

 photo: courtoisie