Café Babylone et Sarah : Je ne sais pas dire je t’aime!

Votre chroniqueur et Pierre Lanthier, le proprio!
Votre chroniqueur et Pierre Lanthier, le proprio!

Ce samedi 2 novembre, nous avons assisté au souper-spectacle au café Babylone. Un très bel endroit, intime et chaleureux, qui a fait salle comble pour la prestation de Sarah! Le spectacle présenté a été mis en scène, conçu et interprété par Sarah!

À notre arrivée, Marion et Louis étaient là  pour nous accueillir. Le menu nous a été présenté avec son grand assortiment de Mezzés. Comme plat principal, le coup de cœur de votre chroniqueur a été le Canardo, soit la cuisse de canard confit, beurre blanc aux canneberges, accompagnés de pommes de terre robe-des-champs et légumes de saisons. Les clients qui remplissaient la salle semblaient ravis de leur expérience. Le proprio, Pierre Lanthier, s’est joint à nous, durant le repas et nous a fait l’historique de son Café tout en nous faisant partager sa passion pour le rhum :

« L’ouverture du Café Babylone remonte à octobre 2005. Les fondations de mon café-resto, unique dans la ville de Québec, furent construites par Thadash (Erden Degartas), d’origine arménienne et kurde. En août 2008, j’ai repris l’aventure babylonienne pour transmettre sa passion des gens et sa vision du vivre ensemble. Le Babylone est ce lieu où les possibles se rencontrent.» Pendant notre entrevue, Pierre était très préoccupé par la qualité du service et mettait la main à la pâte!

Une fois le souper terminé, Sarah a pris la relève avec son spectacle «Je ne sais pas dire je t’aime.»

Née à Paris, Sarah a grandi dans l’amour des mots et des textes portés par la chanson française des années soixante, et dans sa culture méditerranéenne d’origine. À dix-sept ans elle quitte les bancs du conservatoire qu’elle fréquentait depuis l’âge de cinq ans pour découvrir la guitare, et revient au piano, son premier  instrument. Immigrée à Montréal, elle se découvre une soif de la scène et se met à fréquenter les lieux de la chanson francophone. Elle se monte un répertoire et trouve dans la chanson son mode d’écriture privilégié.

Avec la fragilité dans la voix et la fougue dans le regard, Sarah, seule au piano, fait revivre la parole et la sensibilité de Barbara, sans imiter et sans trahir. Elle nous a interprété, entre autres, Le soleil noir de Barbara, Si c’était à recommencer de Sylvain Lebel et Lettres de prison de Gabrielle Russier

Sarah en compagnie de Anne!
Sarah en compagnie de Anne!

Sarah aborde la chanson comme un art de scène, et comme une manière d’exprimer les doutes et les espoirs de notre société. Sa voix et son jeu musical surgissent d’un travail sur les émotions et leur inscription dans le corps. Elle tente de faire vivre les mots et d’habiter totalement ses personnages. Dans ses chansons, un objet, un personnage, un lieu, incarnent pour trois minutes nos peurs, nos folies, nos lâchetés. Elle porte un regard à la fois tendre et sans pitié sur notre quotidien. La scène reste donc le mode d’exploration privilégié de cette artiste qui se donne comme défi de transporter le spectateur dans une véritable démarche introspective et de l’engager autant qu’elle s’engage elle-même.

Une belle soirée au café Babylone!

Crédit photos : Anne Babineau

http://www.cafebabylone.com/

http://www.sarahchanson.com