Catherine Major effectuait sa rentrée montréalaise dans le cadre de Coup de coeur francophone. C’est seul, accompagné seulement de son fidèle piano, que l’auteure-compositrice-interprète a foulé les planches du Club Soda jeudi soir. Yann Perreault, qui signe la mise en scène du spectacle, a convaincu l’artiste de prendre ce virage intimiste, une première pour Major qui a toujours eu des musiciens avec elle sur scène.
« Je ne suis pas une solitaire. Mais il faut apprendre à apprivoiser ce que nous ne sommes pas, pour aller de l’avant. Cette solitude, je la défie, avec vous derrière moi. Dénudé d’artifice et plongée au fond de moi-même, je vais à sa rencontre, à ma rencontre. Non sans un peu de timidité, je dois vous l’avouer, mais sans avoir peur de la crier s’il le faut. Je retourne aux premiers petits grains de sable sous mes doigts de pianiste, ceux qui ont façonné le désert que j’ai longtemps parcouru avec de talentueux musiciens. Maintenant, il n’y a plus que ma voix et mon instrument à cordes frappées, sans lequel je n’existe qu’à moitié. » — Catherine Major
Ce dépouillement volontaire de la part de l’artiste fonctionne très bien. Elle semble en parfaite fusion avec son instrument qu’elle maîtrise parfaitement. On a eu droit à une quinzaine de titres puisés de ses deux plus récents albums, Le désert des solitudes ainsi que Rose Sang.
Quiconque connaît et adore l’univers de Catherine Major sera comblé par ce spectacle puriste où l’accent est mis sur ses mélodies et rien d’autre.
Elle sera de retour avec son spectacle solo dans le cadre de Montréal en lumière le 28 février 2014 au Gesù.
Pour plus d’information sur la chanteuse ou ses prochains spectacles : www.catherinemajor.com.
Crédit photo : Dominic L. Marcotte Photographe (www.dominiclmarcotte.com)
