La ménagère de verre d’Yan Rompré avec Dorothée Berryman

Par
Info-Culture
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Philippe Cousineau
Philippe Cousineau

C’est sous la bannière du Tg_2 que Yan Rompré présentera en janvier prochain sa toute première production en tant que metteur en scène. La Ménagerie de verre de Tennessee Williams, un texte phare de la dramaturgie américaine, prendra l’affiche du 14 janvier au 1er février dans la Salle intime du Prospero et mettra en vedette Dorothée Berryman. Celle-ci avait été de la distribution de la même pièce au début des années 70, mise en scène à l’époque par Louis-Georges Carrier. Elle y tenait le rôle de Laura. Cette fois, c’est Amanda qu’elle incarnera aux côtés d’Enrica Boucher (Laura), Philippe Cousineau (Tom) et Yan Rompré (Jim).

La Ménagerie de verre, c’est l’histoire d’Amanda, une mère de famille monoparentale vivant avec ses deux enfants, Laura et Tom, dans un appartement de l’état du Missouri. Cette femme, nostalgique de sa vie passée, ne fait que souhaiter le mieux pour ses enfants, bien qu’elle le fasse maladroitement. Tom, le cadet des deux enfants, tente de s’émanciper de ce cocon familial étouffant dont il est le seul pourvoyeur. Laura, quant à elle, souffre d’une timidité engendrée par un handicap qui se traduit par une maladresse en milieu social. Elle vit isolée du monde et n’a pour unique passe-temps que sa ménagerie de verre, jusqu’au jour où Jim, invité à souper chez les Wingfield, viendra troubler cet univers.

Yan Rompré est diplômé en interprétation de l’Option-Théâtre du Collège Lionel-Groulx  depuis 2003 et connu pour ses différents rôles au théâtre, à la télévision et au cinéma. À sa première lecture de La Ménagerie de verre, Rompré a immédiatement été séduit par l’oeuvre de Williams et par le personnage de Laura. Au même titre que Tennessee lui-même, il s’est lié d’attachement pour elle.

J‘avais envie pour ma première mise en scène, de me frotter à une oeuvre puissante émotivement. J’ai lu, relu et re-relu La Ménagerie de verre et comme l’auteur, je n’étais pas capable d’oublier Laura, de lui dire « adieu ». Il me fallait un « au revoir ».
– Yan Rompré

Première médiatique: Mercredi, le 15 janvier 2014 à 19h15.

Assistance à la mise en scène & Régie Sonia Montagne // Scénographie & Costumes

Geneviève Lizotte // Éclairages Marie-Ève Pageau // Musique Michel Smith // Maquillage Ana-Maria Cimpoia // Design graphique Ana-Maria Cimpoia // Photographie Ulysse del Drago

photo: courtoisie