La dernière sorcière d’Écosse de Valérie Langlois

La dernière sorcière d'Écosse
La dernière sorcière d’Écosse

Pour les férus d’histoires, pour ceux qui désirent en savoir plus sur l’Écosse des années 1700, pour les amateurs de suspense, d’action et de rebondissements, de légendes, d’histoire de sorcellerie, ou même d’histoire d’amour, ce livre comporte tous ces éléments et encore plus.

Après le succès qu’a connu son premier roman Culloden. La fin des clans, voilà que Valérie Langlois récidive dans le même style, avec un de ses personnages du premier livre Brodick MacIntosh pour une toute nouvelle aventure. Ce deuxième roman thriller historico-ésotérique, La dernière sorcière d’Écosse n’est pas la suite du premier livre, mais plutôt une tout autre aventure qui se passe après Culloden. On fait référence parfois à ce qui s’est passé à Culloden, mais il n’est pas nécessaire d’avoir lu le premier volume pour apprécier celui-ci.

Résumé

Au printemps 1748, le petit village écossais de Glenmuick est le théâtre d’un horrible massacre. Seule Isla, une jeune guérisseuse, échappe à la tragédie. À son réveil, elle n’a aucun souvenir de ce qui s’est passé, mais une étrange marque à son bras éveille les soupçons : serait-elle une sorcière ? Persuadée qu’elle est vouée à accomplir la sombre destinée prédite par la sorcière Janet Horne, qui a péri sur le bûcher vingt ans plus tôt, Isla se lance en quête de la vérité. Elle est accompagnée par Brodick MacIntosh, un jacobite ayant combattu sur le champ de bataille de Culloden et vouant une haine sans borne aux Anglais qui ont envahi l’Écosse. Pourront-ils, à deux, vérifier les dires de Janet Horne, et surtout faire condamner les coupables du massacre de Glenmuick ?

Dès les premières pages, le lecteur est transporté en Écosse dans le milieu des années 1700, dans la vie de Isla, suite à cet horrible massacre qui a eu lieu à Glenmuick. Dès lors, le lecteur est happé par l’histoire de cette jeune femme et son protecteur Brodick MacIntosh, et c’est avec avidité qu’il lira page après page, pour connaître le dénouement de cette histoire fantastique, ésotérique et pleine de rebondissements.

Valérie Langlois a une plume extraordinaire. Elle a le don de décrire avec détails des scènes d’action, de nous imager les paysages d’Écosse avec précision, de nous plonger avec émoi dans les scènes érotiques, tout cela avec une plume facile, habile, efficace.

Voici un extrait d’une scène qui donne chaud : «Il caressa doucement mon autre sein, et lorsqu’il se pencha pour mordiller doucement le bout érigé à travers ma robe, je crus défaillir. Ses mains gigantesques caressèrent doucement mes flancs et s’attardèrent sur mes hanches tandis que sa langue effectuait des mouvements circulaires à la hauteur de mon mamelon. Contre ma cuisse, je le sentis durcir, et il bougea le bassin contre moi pour s’ajuster. Après un long moment d’euphorie, sa main se glissa sous ma jupe et il caressa l’intérieur de ma cuisse avant d’effleurer le centre de mon corps…»

Voici un extrait d’une scène d’action dans cette Écosse inconnue : «Lorsque le chanfrein de la bête fut dans son champ de vision, Guthrie bondit de derrière son rocher, fit tournoyer une fois son épée au-dessus de sa tête et abattit sa lame sur l’encolure du hongre qui s’effondra, précipitant son cavalier au sol. Guthrie se déplaça rapidement et enfonça son épée dans les côtes de son adversaire, qui émit un cri de douleur avant de se taire à jamais. L’homme en noir était seul, et Mac le dépouilla de son masque. »

Valérie sait bien nous amener d’une scène horrible, à une scène de suspens et d’action, puis avec un interlude d’une scène d’amour érotique fort appréciée. Cela s’alterne de manière fort intéressante, gardant ainsi l’attrait du lecteur à tout moment. De plus, Valérie nous met plein de référence sur l’Écosse, sur l’histoire, ce qui s’est a vraiment existé et ce qui n’est que pure fiction. Elle a également en bas de page quelques notes et traduction de certaines expressions ou mots qu’elle a spécifiquement écrits en gaélique, pour faire encore plus authentique.

Ce livre est vraiment un pur divertissement et Valérie Langlois est maintenant une nouvelle auteure que je suivrai assidument.

Valérie Langlois
Valérie Langlois

Valérie Langlois vit à Montmagny. Psychoéducatrice et mère de trois enfants, elle se passionne pour l’Écosse et sa culture depuis son plus jeune âge. Récipiendaire de la bourse de la relève du Conseil des arts et des lettres en 2012, elle dédie ses temps libres à l’écriture d’histoires pittoresques afin de communiquer au public son amour de la culture celtique.

29,95 $

352 pages
Vlb éditeur

http://www.edvlb.com/