Karin Nagano au piano, accompagnée du Cecilia String Quartet

L'Album  Karin Kei Nagano
L’Album Karin Kei Nagano

La pianiste Karin Kei Nagano, 15 ans, a franchi aujourd’hui une étape de plus dans sa jeune et déjà brillante carrière. Et c’estANALEKTA qu’elle a choisie pour marquer ce jalon important. L’étiquette canadienne est donc fière d’annoncer la parution du premier album de l’artiste Karin Kei Nagano, fille de maestro Kent Nagano et de la pianiste Mari Kodama.

Lauréate de plusieurs distinctions, Karin Kei Nagano affiche déjà un parcours exceptionnel : premier prix et prix spécial du jury du Concours international Scriabine (2007); premier prix et prix de la meilleure interprétation du Concours international de Berlin (2007) et premier prix du Concours international Anton Rubinstein (2009-2010). De plus, l’artiste compte déjà plusieurs tournées internationales.

Soutenue ici par le quatuor féminin canadien Cecilia String Quartet, reconnu à travers le monde, Karin Kei Nagano dévoile une interprétation intime, à la fois virtuose et élégante, de deux concertos pour piano de Mozart : le K. 414 (en la majeur) et le K. 415 (en do majeur).

Écrites toutes deux en 1782 alors que Mozart était à l’aube d’une carrière indépendante, ces pièces magistrales comptent parmi les premières œuvres concertantes composées après son départ de Salzbourg pour Vienne. Il s’agit d’un doublé soigneusement élaboré, initialement écrit pour grand orchestre, mais dont le compositeur autorisa l’interprétation « a quattro ». La masse orchestrale s’éclipse ici, pour laisser les nuances s’exprimer dans toute leur intimité.

En faisant aussi appel à la virtuosité de l’interprète, ces concertos mettent en lumière ce que Mozart recherche avant tout dans sa création : un « juste milieu » entre le « trop difficile » et le « trop facile » précise-t-il. Puis il ajoute : « Çà et là, seuls les connaisseurs en tireront satisfaction – mais de telle manière que les non-connaisseurs seront contents sans savoir pourquoi. »

Par son interprétation précise et raffinée, Karin Kei Nagano rend justice à cette musique qui, déjà à l’époque, était à la fois novatrice et accessible à tou