Premier album de MIHUMA

 
Mihuna
Mihuna

Une ville, la nuit. Paris, Londres, Baïa, La Havane. Un homme, la trentaine est tapi dans l’ombre, la plume aiguisée, les sens en éveil, observant attentivement les sons de la rue, les sons de la vie. Urbanité et poésie. Sensible au moindre mouvement, il attend, se ressource, puise l’essence de la rue en ébullition. Elle vibre, il la sent, elle est en lui. Il l’aime malgré sa noirceur, son côté sombre. Elle vit, ils meurent, et que reste-t-il lorsque revient le jour ? Rien, ou pas grand chose.

 
MIHUMA pose un regard sans complaisance sur ses contemporains. Conscient de l’urgence, besoin de secouer les esprits, il ne ménage pas les âmes sensibles, grattant là où ça dérange, là où ça fait mal. Esthétique de la noirceur comme liberté artistique, liberté de ton, une colère à laquelle il laisse libre-cours. Peurs, fantasmes mais aussi beaucoup d’amour, sous toutes ses formes, comme autant de phares qui permettent de ne pas sombrer.
 
Amoureux du verbe, poète sans filtres, c’est chez les grands de la chanson française que MIHUMA puise ses références – Gainsbourg pour la liberté artistique, Mano Solo pour son côté écorché – dans la littérature aussi (Verlaine, Baudelaire…). Amoureux de la musique, chineur, il vous parlera aussi bien de Bowie que de Janis Joplin, Hendrix ou Portishead. La recherche du bon son : une base rock, des influences soul, des sonorités latines…
 
Pour l’enregistrement de l’album LES ESPRITS CLAIRS VOIENT DANS LE NOIR, il s’est entouré de musiciens aguerris : le guitariste Stéphane Goldman, ami fidèle, accompagnateur d’Imany ; Noël Assolo (bassiste des Rita Mitsouko) et le batteur Franck Mantégari (rencontré lors du projet Music’All) ; le tout orchestré par le producteur Mitch Olivier (Alain Bashung, Renaud, Dax Riders, Brigitte Fontaine, Olivia Ruiz…) qui, séduit par son univers, se lance dans l’aventure.
 
De ses virées musicales, il croise aussi un autre amoureux des mots : Francis Lalanne. Rencontre improbable. L’homme aux cuissardes, envoûté par cet esprit, ce parler-vrai, se laisse entraîner dans la moiteur des « Carnet de Nuits ».
 
A travers les 9 titres de LES ESPRITS CLAIRS VOIENT DANS LE NOIR, MIHUMA tel un sage a choisi la langue plutôt que le sabre, et tente d’éveiller les consciences : montrer ce qui est, dévoiler ce qui devrait, percevoir ce qui sera. Marquer d’une empreinte invisible, laisser sa trace… indélébile, et croire que tout peut encore changer !
MIHUMA
Les esprits clairs voient dans le noir ::
Sortie le 24 mars 2014
(Mihuma Prod/IDOL)
Ecouter l’album (lien privé, ne pas partager svp)
Pour regarder et diffuser le clip de « Là-bas » (1er extrait)