La Fauve, le 4e album de Daphné, est disponible dès maintenant

La Fauve - Daphné
La Fauve – Daphné

C’est un sublime cadeau printanier que nous offre Daphné avec son 4e album La Fauve. Avec sa voix chaude, remplie de mille et une couleurs et si savamment domptée, ses textes aussi touchants que flamboyants et ses ambiances mi-ange, mi-démon tellement réussies, c’est mission accomplie !

Voici donc quatorze nouvelles chansons signées Daphné, paroles et musique. Elles illustrent deux notions chères à l’artiste : la beauté et sa demi-sœur la liberté. Deux concepts perceptibles dans les orchestrations, légères et savantes, fruit de discussions entre la chanteuse et de son « chef d’orchestre » David Hadjadj.

Pour cet opus, l’artiste française s’est entourée d’une équipe hors pair et très talentueuse. David Hadjadj (piano, sifflet), Jérôme Perez (guitare, mandoline et yukulélé), Philippe Entressangle (batterie), Marcello Giulliani (basse et contrebasse), Odile Abrell (harpe), Nicolas Mathuriau (vibraphone), Jean-Marc Liet (hautbois), Joce Mienniel (saxophone et flûte traversière), Bruno Martinez (clarinette et trompette), Édouard Guittet (cor), David Braccini, Anne-Sophie Lerol, Christophe Briquet (violons) et Catherine Robert Pierlot (violoncelle).

Un si bel éventail de sonorités traduit admirablement ce que Daphné nous livre, à fleur de peau, dans chacune de ses interprétations : l’amour dans tous ses états. Si bien que l’on s’envoie en l’air avec 100 voiliers en l’air qui vous font confondre le ciel et la mer, au point de vous donner le vertige. On déclare sa flamme à l’être convoité au milieu d’un champ de vignes, ce sont les Vendanges Tardives (Baby Face). Tout d’un animal et Hello to love traitent d’un sujet assez peu abordé en chanson (encore moins par des femmes), cette part sauvage en chacun de nous, cet amour physique que l’on dit sans issu. Lady Dangerine, est de celle-ci, avec son cœur en forme de cage aux oiseaux qui renferme tous les hommes de sa vie. Derrière le très beau titre de Strabisme des jours heureux, une femme observe ses passions de naguère en se demandant ce qui lui a pris de s’emballer ainsi. Elle en sourit. À l’inverse, Mon amour feu est une autre promenade sentimentale au son de laquelle une femme aux pieds nus marche lentement sur les braises d’un amour défunt.

Daphné aborde aussi des sujets urgents : Ne pardonne pas trop vite s’adresse aux femmes battues : Tu verras qu’il ne faut rien attendre/Et tu iras où l’herbe est tendre. Et, quand elle retrouve Benjamin Biolay, son fidèle complice, c’est pour le duo poignant de Ballade criminelle, un dialogue entre deux enfants d’assassins qui le deviendront à leur tour, leur descendance aussi, sur fond d’arrangements inquiétants.

Enfin, un mot sur le visuel de l’album (Fred Machefer) illustré de magnifiques photos (Vincent Munier). En pleine nature, on y retrouve une Daphné, souvent légère, parfois rêveuse, mais toujours enjôleuse. En parfaite harmonie avec ses textes empreint de poésie et d’un imaginaire débordant.

En écoutant cet album, on chemine, incontestablement, entre le rêve et la réalité, entre la douce folie et la nostalgie. Et, au bout du compte, La Fauve nous offre un voyage magnifique.  

Ici tout est pensé, senti, inspiré. C’est Daphné.

Disponible dès maintenant

Photo : courtoisie

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