
La 8e édition du OFFTA s’est ouverte hier soir au Monument National. Le public découvrait le résultat de la rencontre entre Dear Criminals et Monia Chokri, un MIXOFF qui donnait le ton à cette édition. « Une édition qui nous conduira, encore cette année, aux frontières des différentes disciplines. Tentant, avant tout, de nous aider à renouer avec le sacré de nos quotidiens. »
– Jasmine Catudal / Vincent de Repentigny, Codirecteurs du OFFTA.
Un survol des premiers jours du Festival :
– Programme double : Cube Blanc + NUDITY, DESIRE | 28 et 29 mai | 18h | Théâtre la Licorne
– Soirée qui goûte le mauve | 28 mai | 20h | Théâtre aux Écuries
– Série Portraits | 29 MAI | 20H, 30 MAI | 18H, 31 MAI | 15H | Usine C | Entrée rue Panet
– NGS («Native Girl Syndrome») | 29 et 30 mai | 21h | Monument National | Studio Hydro-Québec
Zoom sur la seconde moitié du 8e OFFTA :
Une première étape de création pour PAN///POP///R//
Mellissa Larivière, Simon-Pierre Lambert, Charles Dauphinais, Maxime Carbonneau et Navet Confit présentent une première étape dans la création de PAN///POP///R// (fantasmagorie sur Léon Thérémine), Ils explorent la sonorité des révoltes, la musicalité des discours et l’ambiguïté des corps pour raconter la vie de Lev Sergeïevitch Termen ; une biographie fantasmée et onirique.
La voix de chacun se mêle et s’entrechoque pour faire naître un objet scénique à la limite du théâtre expérimental, de la pop américaine, de la biographie et de la prise de parole politique.
30 et 31 MAI | 20H |
THÉÂTRE LA LICORNE
MIXOFF 2 : Jacob Wren + Raphaëlle de Groot
Le jour avant son départ vers une nouvelle vie au Brésil, Raphaëlle de Groot se départira de ses biens dans le cadre du 8ème OFFTA. Une réelle vente de garage en compagnie de Jacob Wren, performeur, essayiste et auteur pamphlétaire. Une réflexion performative sur l’appartenance, l’errance et le nomadisme contemporain.
En coproduction avec PME-ART.
31 MAI | de 11H À 17H |
THÉÂTRE D’AUJOURD’HUI | SALLE JEAN-CLAUDE GERMAIN
Des rencontres authentiques…
Like Mother, Like Daughter est une réflexion sur ce que veut dire être une femme juive aujourd’hui, sur ce qui se transmet entre les générations. Créé et performé par des mères et filles juives, le spectacle offre un cadre convivial presque documentaire, propice à une rencontre réelle, intime, hors des idées préconçues.
31 MAI ET 1ER JUIN | 18H |
ATELIERS JEAN-BRILLANT | SALLE 103
Deux programmes triples à ne pas manquer :
31 MAI | 20H | MONUMENT NATIONAL | SALLE DE RÉPÉTITION
Elles déplument, démembrent et dépècent ; elles soulèvent la peau et suspendent les chairs. De la boucherie à la chirurgie, du pique-nique à la morgue, jusqu’où les mains des deux performeuses de Charcuterie s’enfonceront-elles dans ce laboratoire de Caroline Laurin-Beaucage?
Usant autant du ludique que du spectaculaire, Donald Trépanier détourne les codes spécifiques de l’art, son histoire et le caractère sacré que l’art engendre. Il jongle entre le visuel et le sonore sous la forme de courtes actions, et construit Le chantier des Cochylis.
L’oeuvre Monsters, Angels and Aliens are not a Substitute for Spirituality crée une zone franche où n’importe quel matériel et mouvement a le potentiel d’avoir une valeur spirituelle ; qu’il soit kitsch ou issu de la culture pop, Andrew Tay le transforme en rituel puissant.
1ER JUIN | 21H | ÉGLISE STE-BRIGIDE DE KILDARE
Comment arracher les pétales d’une rose avec un 2×4 est un univers où s’entrechoquent les dialogues physiques d’Étienne Boulanger et de Julie-Andrée T. Lui, travaille sur l’effort, le danger et les limites du corps. Elle, sur ses propres espaces négligés, perdus, improductifs.
Après le chaos, le chaos ! Sur scène, Bobo Boutin chante et se déboîte, accompagné d’une trame musicale préenregistrée : la Musique Forclorique. Il doit «défendre» ses compositions originales, son utopie, au sens le plus martial du terme, et ce avec une grande générosité.
Dans Une démonstration, Organ Mood projette la naissance d’environnements imaginaires à occuper, ceux-ci étant créés au moyen de superpositions de motifs lumineux auxquels s’ajoutent les rythmes d’instruments étranges et fluorescents.
(1151, rue Alexandre-DeSève)
Une finale divine!
C’est dimanche le 1er juin que le OFFTA prendra fin avec un party mémorable où se mêleront les artistes et le public de cette année.
Sur l’autel de l’église Ste-Brigide de Kildare se mêleront le liturgique et le païen, pour offrir un ultime sacrifice en l’honneur du OFFTA 2014. Au rythme de DJ Phil Sparks, ils auront cette occasion unique d’exorciser leurs démons sous la rosace kitsch de Ste-Brigide.
Un party de clôture, c’est sacré !
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