Exposition Géographie Vagabonde

Claire Boulé
Claire Boulé

L’espace contemporain galerie d’art, 5175, av. Papineau, présentera du 10 au 22 juin 2014, « GÉOGRAPHIE VAGABONDE », une exposition individuelle de Claire BOULÉ.Le vernissage aura lieu, le samedi 14 juin de 14h à 17h. Vous y êtes cordialement invités. Le public aura accès à la galerie aux heures suivantes : mardi et mercredi de 12 h à 18 h, jeudi et vendredi de 12 h à 20 h, samedi et dimanche de 12 h à 17 h.

L’EXPOSITION « GÉOGRAPHIE VAGABONDE »
L’artiste Claire BOULÉ nous plonge dans son univers particulier pour nous faire découvrir son travail à travers une cartographie imaginaire dont les lieux s’attribuent des résonnances réelles. Par sa pratique artistique, elle utilise la peinture avec des pâtes de fibres de papier qu’elle a préalablement façonnées. Elle y crée des reliefs avec une rythmique et une poésie indéniable sur les mouvements de paysages.
L’exposition « GÉOGRAPHIE VAGABONDE » nous propose une suite d’oeuvres qui se veulent une exploration de cartes fantaisistes, à saveurs lyriques, mais qui nous rappellent les formes terrestres de notre planète.  L’espace géographique est depuis longtemps une source d’inspiration pour l’artiste et elle nous fait pénétrer dans un atlas personnel de la mémoire et de l’imaginaire. Comme de vrais territoires occupant l’espace terrestre, elle évoque des souvenirs de lieux visités ou l’interprétation toponymique illustrant le mieux le rapport au monde de l’artiste.
L’ARTISTE –  Claire BOULÉ
Claire Boulé est née et a grandi à Québec. Après des études en lettres à l’université Laval et à l’Université de Montréal, elle enseigne la littérature au niveau collégial dans plusieurs régions du Québec avant de s’établir en Outaouais. Parallèlement à ses activités littéraires et à son travail d’enseignante, elle a poursuivi une formation en art, tenu des expositions individuelles et de groupe. Depuis 2003, elle se consacre maintenant à l’écriture et à sa démarche artistique. Elle a publié depuis quatre recueils de poésie et de nouvelles.
Sa pratique de la peinture sur pâte de fibres (coton ou abaca) a particulièrement favorisé l’expression de son imaginaire. Le fait de façonner la pâte avec les doigts lui permet plus de spontanéité dans le geste. Elle creuse des dépressions dans la pâte, crée des volumes, y intègre des pigments d’origine naturelle, des matériaux divers. Une fois séché, le papier obtenu est marouflé sur toile. L’artiste reprend ensuite les grandes lignes de la composition en appliquant de l’acrylique en couche fine sur le support de la toile, conférant ainsi l’effet d’une troisième dimension à sa peinture. La matérialité plastique du papier entre ainsi en résonance avec la matérialité du terrain qu’on cherche à cartographier.