35e Le Festival International de Jazz de Montréal – un festival durable

Festival International de Jazz de Montréal
Festival International de Jazz de Montréal

Un des premiers événements nord-américains d’envergure à atteindre la carboneutralité, le Festival International de Jazz de Montréal est fier de se distinguer par ses initiatives en développement durable et ses mesures responsables mises en place depuis plus de 25 ans. Ces initiatives se manifestent dans tous les secteurs de l’organisation : utilisation de produits nettoyants bio, de serviettes, de verres et d’assiettes biodégradables dans les lieux de restauration, impression des outils promotionnels sur du papier recyclé, compostage (un effort de tous les employés a permis de quadrupler les quantités de compost récupérées), achat d’aliments locaux (90 à 95 % des aliments ont été achetés à moins de 40 km de leur lieu de distribution), et bien évidemment, recyclage, notamment des matériaux de construction, une augmentation de 7 % de matière récupérée par rapport à l’an dernier. Ainsi, en moyenne, 34 tonnes de matières recyclables sont traitées chaque année sur le site du Festival en collaboration avec le Consortium Écho-Logique. Le Festival a aussi mis en place en 2009 des mesures de réduction à la source des matières utilisées, c’est-à-dire qu’il planifie stratégiquement ses besoins réels afin de maximiser ses résultats. L’ensemble de ces actions a permis d’atteindre un taux de récupération de 65 %. Citons enfin les stationnements à bicyclettes sécurisés. Depuis 2008, le Festival accepte de participer à un projet piloté par Planetair mis sur pied en collaboration avec le Fonds d’action québécois pour le développement durable (FAQDD). Le projet en question a permis de développer une méthode de calcul des émissions de CO2 du Festival dans le but de produire un guide, des outils publics et des conférences de formation utiles à n’importe quel festival souhaitant réduire son empreinte carbonique. Grâce à ces mesures, au partenariat avec Rio Tinto Alcan et au programme de crédits compensatoires lié à la neutralité d’émissions de CO2, le Festival est carboneutre pour une 7e année consécutive. Depuis ses débuts, le Festival a compensé, grâce à Rio Tinto Alcan, 7517 tonnes des gaz à effet de serre, ce qui correspond au retrait d’environ 1880 véhicules de la route.

Le Festival International de Jazz de Montréal a vu ses efforts en matière de développement durable récompensés de belle façon, l’année dernière, lors du gala couronnant les gagnants de la 2e édition du concours Les Vivats, puisqu’il a été le lauréat du Grand Vivat remis par Loto-Québec à l’événement qui s’est le plus démarqué en matière de gestion responsable. Rappelons qu’en 2009, le Festival avait aussi gagné le prix du Tourisme durable des Grands Prix du tourisme du Québec.

On trouvera dans la section Questions pratiques, onglet Développement durable, le détail des nombreuses initiatives de développement durable — aussi bien environnementales et sociales qu’économiques — ayant été mises en œuvre au fil des années.

GRATUIT ! Demain soir à 21 h 30 sur la scène TD :
Le Rendez-vous Loto-Québec : Vintage Trouble

série Les Performances TD

Le nom de ce quatuor de Los Angeles dit tout : nostalgique d’une époque où le soul sexy de Wilson Pickett et de James Brown avait valeur marchande, Vintage Trouble se met en danger à chacune de ses prestations échevelées, livrées sans filet de sécurité — pas étonnant que les Rolling Stones l’aient recruté pour jouer avec eux l’été dernier… La formation qui a signé l’explosif album The Bomb Shelter Sessions opère telle une véritable arme de séduction massive. Préparez-vous à tomber sous le charme !

Des artistes à découvrir lors des spectacles extérieurs gratuits :

les programmateurs du Festival vous suggèrent…

Ce soir, 30 juin

Alexander Brown Quintet — 30 juin, 18 h, scène TDsérie Les Gammes TDCe trompettiste torontois originaire de Cuba se spécialise dans le dialogue entre jazz et musique afro-cubaine. Pour ses débuts au Festival, le souffleur qui a travaillé avec le maître percussionniste Changuito s’amène à la tête d’un solide quintette composé de Kelly Jefferson (saxophone), David Restivo (piano), Paco Luviano (basse) et Amhed Mitchel (batterie). En lice pour le Grand Prix de Jazz TD.

Ester Rada 30 juin, 20 h et 22 h, scène Rio Tinto Alcansérie Les Soirées jazzy Rio Tinto Alcan — D’origine éthiopienne-israélienne, cette fascinante bête de scène archi-glamour renoue avec l’âge d’or du jazz éthiopien, combiné au R&B. On se doute que l’étoile montante de la scène israélienne fasse sensation partout où elle passe… Après son 1er album éponyme révélant une voix magnifique sur fond de groove afro-jazz irrésistible, certains voient en elle la future reine de la pop-soul. Vivat !

Paul Deslauriers — 30 juin, 21 h et 23 h, scène Loto-Québec — série Les Soirées blues Loto-QuébecQu’il soit accompagné, avec ses musiciens ou en solo, Paul Deslauriers s’impose sur la scène musicale blues de Montréal. Après avoir livré une prestation mémorable en duo avec Dawn Tyler Watson l’été dernier, il s’amène cette fois en compagnie de son band (Grégoire Morency, basse et Sam Harrison, batterie) et de son petit dernier, un album blues aux saveurs rock qui révèle la chimie musicale du trio. Du grand blues !

Emilie-Claire Barlow 30 juin, 21 h et 23 h, scène TDsérie Les Performances TDCharmant la critique grâce à sa voix précise et aérienne, cette nouvelle étoile du jazz canadien est devenue la coqueluche du Festival depuis qu’elle y a été révélée en 2007. Nommée Vocaliste féminine de l’année aux National Jazz Awards en 2008, lauréate du Félix de l’album Jazz interprétation 2013 pour son album tout en français, Seule ce soir, Miss Barlow revient offrir un cadeau de taille aux festivaliers : les jolies chansons de son nouveau disque, Live in Tokyo, ainsi que tout plein d’autres pièces de son riche répertoire.

Demain, 1er juillet

Stephen Barry Band — 1er juillet, 19 h, scène Loto-Québec — série Les Spectacles blues Loto-Québec Le groupe phare du blues montréalais Stephen Barry Band revient nous voir. Il a collaboré avec de nombreux artistes, dont Big Mama Thornton, John Lee Hooker et Bo Diddley, sans oublier le sublime concert qu’il nous avait offert, en 1999, en compagnie du grand Oliver Jones. Les connaissances musicales de Stephen Barry et son groupe impressionnent, car en plus de jouer leurs propres compositions, ils interprètent aussi la musique d’un siècle entier !

Bustamento — 1er juillet, 20 h, scène Bell — série Les Tropiques Bell — Derrière la formation Bustamento se cache le sympathique et talentueux multi-instrumentiste australien Nicky Bomba, meneur du Melbourne Ska Orchestra, dont on a pu apprécier les talents de percussionniste aux côtés du guitariste John Butler au Festival en 2009. De retour avec un groupe carburant aux sonorités ensoleillées émanant des Antilles, Bomba nous propose un cocktail bien dosé dont les ingrédients principaux s’appellent calypso, mento, reggae et ska.

Nuno Mindelis — 1er juillet, 21 h, scène Loto-Québec — série Les Soirées blues Loto-Québec On surnomme ce guitariste d’origine angolaise le Eric Clapton brésilien. Nuno Mindelis, qui est monté sur les planches du Festival il y a 10 ans, nous revisite avec son tout récent Angels & Clowns. Installé au Brésil depuis plusieurs années, il continue de parfaire sa réputation de bluesman avec des concerts éblouissants. On a très hâte de le retrouver enfin !

Lady1er juillet, 22 h, scène Bell série Groove Bell — Lady, c’est Nicole Wray, chanteuse virginienne qui a fait ses débuts à 17 ans sur l’étiquette de Missy Elliott, The Goldmine. Armée de sa voix magnifique de pure soulwoman et d’une passion contagieuse pour l’âge d’or du R&B, elle lance un projet musical qui vient de donner son premier bourgeon : le disque Lady paru en 2013 sur Truth & Soul, alliant l’âme du Motown aux rythmes veloutés d’un R&B moderne.

Mercredi, 2 juillet

Laila Biali — 2 juillet, 18 h, scène TD série Les Gammes TD La jeune chanteuse, pianiste et compositrice Laila Biali a déjà tourné sur 5 continents, joué avec des artistes majeurs provenant d’horizons variés — de Chris Botti à Suzanne Vega en passant par Sting — et foulé la scène de salles aussi prestigieuses que le Carnegie Hall. Considérée comme une des plus brillantes jeunes stars du jazz contemporain, l’artiste nous revient après trois ans d’absence.

Mokoomba2 et 3 juillet, 20 h, scène Bell série Les Tropiques Bell — Ils sont 6, ils sont jeunes et ils sont en feu… Née dans les rues du Zimbabwe, la clique de Mokoomba a raflé la 1re place aux Music Crossroads InterRegional Festival en 2008 et a séduit l’Europe avec ses shows hyper dansants où s’affrontent ethno-jazz, rythmes traditionnels du Tonga, blues du Sahara, hip-hop et salsa. Son 2e album, Rising Tide, ne promet rien de moins qu’un tsunami sur la piste de danse !

Melbourne Ska Orchestra 2 juillet, 21 h et 23 h, scène TDsérie Les Performances TDQuand un big band de ska déboule sur la place des Festivals, ça promet une déferlante d’énergie comme on en voit rarement. Entouré de la plus forte concentration de cuivres jamais vue sur scène, l’exubérant frontman australien Nicky Bomba détient l’ingrédient magique pour déchaîner les foules et en use allégrement depuis 10 ans, de concerts à guichet fermés en festivals. Fidèle à sa vocation, l’orchestre de 30 musiciens dégaine un ska contemporain débordant d’énergie, vibrant et ultra rythmé, à vivre live absolument.

Sandra Nkaké 2 juillet, 22 h, scène Bell série Groove Bell — Son dernier album, Nothing for granted (2012), se donne à écouter comme une fresque sociale, où se croisent les destins de personnages inventés. De sa voix grave et veloutée, la Franco-Camerounaise Sandra Nkaké — Révélation instrumentale française (Prix Frank Ténot) aux Victoires du jazz 2012 — étire son répertoire entre énergie soul et pop-rock, entre ballades et grooves musclés trempés de musiques africaines, de slam et de trip-hop.

Concerts à guichets fermés

Les concerts suivants affichent déjà complet :

Earth, Wind & Fire (30 juin, 19 h 30, Salle Wilfrid-Pelletier de la PdA)

Bobby McFerrin (30 juin, 20 h, Maison symphonique de Montréal)

Tigran et Brad Meldhau (2 juillet, 18 h, Gesù — Centre de créativité)

Brad Mehldau et Mark Guiliana, Mehliana (2 juillet, 21 h, L’Astral)

Aretha Franklin (2 juillet 19 h 30, Salle Wilfrid-Pelletier de la PdA)

Diana Ross (3 juillet, 19 h 30, Salle Wilfrid-Pelletier de la PdA)

Spectacles en salle : encore d’excellentes places disponibles

Si plusieurs concerts affichent complet, des billets sont toujours en vente notamment pour les concerts suivants :

Ginger Baker Jazz Confusion avec Pee Wee Ellis, Alec Dankworth et Abass Dodoo — 30 juin, 20 h, Théâtre Maisonneuve, PdA série Les Grands Concerts Rio Tinto AlcanPour sa toute première visite au Festival, le légendaire batteur britannique Ginger Baker, ex-membre de Cream avec Eric Clapton et Jack Bruce, père du solo de batterie et monstre sacré du rock, nous arrive à la tête d’un quartette complété par Pee Wee Ellis (saxophone), Alec Dankworth (basse) et Abass Dodoo (percussions). Au menu : du jazz énergique de haut calibre qui croise le fer avec des rythmes africains, non loin du grand Fela Kuti avec qui Baker a déjà collaboré.

Trombone Shorty & Orleans Avenue. Première partie : Hypnotic Brass Ensemble — 30 juin, 20 h 30, Métropolis — série Les Rythmes — Découvert lors de la Grande Soirée Mardi Gras en 2010, ce jeune et charismatique tromboniste néo-orléanais avait littéralement « volé le show » à Bootsy Collins l’année suivante. Consacré par sa fabuleuse prestation au Club Soda l’été dernier, l’ami Shorty se ramène avec un album neuf, Say That to Say This, qui malaxe brillamment funk, rock et R&B. Il nous le présente avec son fidèle combo Orleans Avenue. Le show débute avec la super fanfare de frangins venus de Chicago, Hypnotic Brass Ensemble. Et que ça saute !

Burning Spear | Sly & Robbie. Programme double — 1er juillet, 20 h 30, Métropolis — série Les Rythmes — Considéré comme le porteur du flambeau rastafari depuis la disparition de Bob Marley, Burning Spear est sans conteste le plus grand reggaeman vivant. Reconnu pour ses concerts-événements carburant aux vibrations positives, le patriarche nous revient après 4 ans d’absence flanqué des légendaires Sly & Robbie, duo formant LA section rythmique par excellence des 30 dernières années, entendu aussi bien avec Peter Tosh et U Roy qu’avec Bob Dylan et Serge Gainsbourg… Disons qu’en fait de pointures, on trouvera difficilement plus grand. Reggae nite? Yeah mon!

Guy Nadon septet. 80 bougies, 70 ans de carrière 1er juillet, 18 h, L’Astralsérie TD Jazz d’ici La Presse+ — Il y a des anniversaires qu’on aime célébrer comme il se doit : les 70 ans de carrière et 80 ans de notre pilier préféré de la scène jazz, le roi du drum Guy Nadon, en est un. Alors, pour un 31e tour de piste au Festival, c’est avec un roulement de tambour bien senti qu’on accueille l’infatigable batteur au talent aussi prodigieux qu’original, venu prouver qu’il n’a rien perdu de sa touche de maître … ni de sa verve ! Santé !

Tony Bennett1er juillet, 19 h 30, Salle Wilfrid-Pelletier, PdAsérie Événements TD — Avec 50 ans de carrière, autant de millions de disques vendus et 17 Grammy sous la cravate, Tony Bennett revient nous prouver qu’à 87 ans, il demeure inégalé quand il s’agit de séduire son public… De ses premiers succès comme I Left My Heart in San Francisco à ses pièces plus récentes, on renoue avec le répertoire populaire américain dans toute sa splendeur. Le crooner à la voix inimitable partagera la scène avec sa fille Antonia le temps de quelques chansons.

Bombino — 1er juillet, 19 h, Club Sodasérie Les Couleurs SAQ — L’été dernier, le jeune guitariste et étoile montante Omar « Bombino » Moctar, Touareg du nord du Niger, avait littéralement soufflé le public des FrancoFolies avec son blues-rock des sables né dans la rébellion. Depuis, il a fait le tour du monde avec son 2album, Nomad, produit par Dan Auerbach des Black Keys, de l’Australie aux Pays-Bas et de la Californie en Pologne, récoltant un succès international instantané et nous gâtant au passage d’une nouvelle escale en sol montréalais.

Matt Andersen and The Mellotones — 2 juillet, 19 h, Club Soda série Les Couleurs SAQ — Révélé au Festival en 2008, ce colosse néo-brunswickois transporte une fois de plus jusqu’à nous son blues et son folk taillés à son image, c’est-à-dire plus grands que nature. Premier Canadien à remporter l’International Blues Challenge en 2010 et maintes fois primé aux East Coast Music Awards, ce guitariste au doigté de feu — qui n’a d’ailleurs d’égal que sa voix extraordinaire ! — nous présente son 8e album studio, Weightless, encensé par CBC Music, Exclaim! et American Songwriter. Fort !

Programme double : Terence Blanchard Quintet | L’Orchestre national de jazz de Montréal avec invités Terence Blanchard et ses musiciens — 3 juillet, 19 h, Théâtre Maisonneuve, PdA série Les Grands Concerts Rio Tinto Alcan Pour cette soirée en 2 temps, on aura d’abord droit au Louisianais Terence Blanchard, réputé trompettiste et directeur artistique des séries jazz de l’Orchestre symphonique de Detroit, accompagné de son solide quintette. Puis, place à l’Orchestre national de jazz de Montréal, ce grand ensemble à géométrie variable qui valorise le répertoire jazz mondial et ses grands compositeurs. Pour l’occasion, l’ONJM s’adjoindra Terence Blanchard et ses musiciens. Voilà ce qu’on appelle un échange de bons procédés !

Cœur de pirate, Tried and True, Trauma and Other Notable Songs du 3 au 5 juillet, 20 h, Théâtre du Nouveau Mondesérie Nouveau mondeFaisant suite au succès de la trame sonore de la populaire série Trauma, Cœur de pirate présente sur scène un ensemble de reprises dépouillées issues de l’album et de son répertoire personnel. Dans une formule exclusive au Festival International de Jazz de Montréal et pour trois soirs seulement, Béatrice Martin et ses cinq musiciens fouleront les planches du Théâtre du Nouveau Monde afin de revisiter des succès de Nancy Sinatra, Tom Waits et les Rolling Stones, pour ne nommer qu’eux.

Barenaked Ladies — 4 juillet, 19 h 15, Métropolis — série Les Rythmes — Malgré leur immense succès dans le monde anglophone, notamment le ROC, les Barenaked Ladies transitent par le Festival pour la 1re fois. Avec plus de 25 ans de métier au CV et 8 prix JUNO bien mérités, la formation compte parmi ses fans un certain Sir Paul McCartney… quand même. En plus des pièces plus rock endisquées récemment, BNL servira ses tubes pop assaisonnés d’une bonne pincée d’humour (Be My Yoko Ono, If I Had a $1,000,000, One Week, The Old Apartment…).

Changements à la programmation

Le spectacle de Farruquito prévu le mercredi 2 juillet à 18 h au Théâtre Maisonneuve est annulé.

Gypsy Kumbia Orchestra a annulé sa représentation du 4 juillet dans le cadre des Rencontres festives. Roma Carnivale remplacera la formation.

Le concert de Whitehorse, prévu en première partie de Barenaked Ladies (4 juillet, 19 h, Métropolis), est déplacé en première partie de Moriarty (4 juillet, 20 h, Théâtre Maisonneuve, PdA). Il y aura donc deux premières parties à Moriarty : Kandle (30 minutes) et Whitehorse (30 minutes). Il n’y aura pas de première partie au spectacle de Barenaked Ladies qui débutera à 19 h 15 plutôt qu’à 19 h.

Psychology assurera la 1re partie de Snoop Dogg au Métropolis le 4 juillet à 23 h (série les Rythmes).

Nick Hakim assurera la première partie de Maxwell le 6 juillet à 19 h 30 à la Salle Wilfrid-Pelletier.