L’espace contemporain galerie d’art, 5175, av. Papineau, présentera du 13 au 25 janvier 2015, « Spring Hunting \ Chasse & Printemps », une exposition individuelle de Suzanne MACRURY, artiste de la galerie. Le vernissage aura lieu le jeudi 15 janvier, de 18h à 20h. Vous y êtes cordialement invités. Le public aura accès à la galerie aux heures suivantes : mardi et mercredi de 12 h à 18 h, jeudi et vendredi de 12 h à 20 h, samedi et dimanche de 12 h à 17 h.
EXPOSITION « SPRING HUNTING \ Chasse & Printemps »
Suzanne MACRURY nous présente une tranche de son continuum artistique dans l’élaboration d’espaces abstraits et de l’intervention artistique sur des ossements d’animaux. Elle nous plonge ainsi dans son univers particulier qui nous fait voir cet intérêt curieux pour l’ostéologie. Et qui, après son intervention, questionne le changement de point de vue à travers l’art, quant à l’utilisation de thèmes ou d’objets ne s’associant pas nécessairement à une esthétique conventionnelle.
Dans cette exposition, l’artiste nous propose une alternance d’oeuvres à la fois sur des fonds de deux et de trois dimensions. Sur panneau de bois, on y retrouve une gestuelle libre de la ligne et de la couleur qui fusionnent avec des médiums mixtes, notamment la résine qui crée des textures aux atmosphères lumineuses. Parallèlement, Suzanne MACRURY met en scène et intervient sur des crânes d’animaux blanchis. Chacun se retrouve confronté à revivre sous une autre forme, allant de l’oeuvre originale d’une artiste au trophée de chasse.
L’exposition « Spring Hunting\Chasse & Printemps » est une destination où l’homme est absent, mais dont la présence primitive se fait sentir par le rappel adroit d’un respect à la vie et la trace que l’art contemporain peut en laisser.
L’ARTISTE – Suzanne MACRURY
Suzanne MACRURY est née en 1970 à Kelowna, en Colombie-Britannique et en 2013, elle s’installe à Montréal. Son processus de création émerge d’un prélude avec le dessin et une fascination pour l’anatomie humaine et animale. Sa capacité de capter la structure et l’ossature de chaque sujet, l’amène à se partir sa propre collection d’insectes du monde entier et de crânes d’animaux. Par la suite, elle découvre la peinture et la résine, celles-ci transforment instantanément son style et lui apporte une liberté qui évolue maintenant dans une gestuelle abstraite, orientant ses sujets vers des environnements naturels et urbains.
Sa fascination pour l’ostéologie et l’entomologie est toujours présente, ce qui la conduit à intervenir directement sur l’ossature blanchie de crânes d’animaux. S’ensuit une réflexion sur cette matière de fond souvent associé à la mort, qui une fois transformé par l’artiste transforme lui apporte une seconde vie.
