Depuis le lancement de son premier album Ela, la brésilienne chanteuse et auteur-compositeur, Dom La Nena a fait l’objet d’une foule de comparaisons flatteuses. En effet, on lui attribue des ressemblances avec Lhassa de Sella, ou Juana Molina et pourtant, son style et sa musique n’appartiennent qu’à elle seule.
Dom La Nena fait chanter les cordes de son violoncelle d’une façon toute particulière. C’est une chanteuse à la voix délicate, sensuelle et angélique. On a le goût d’écouter son album partout où l’on désire avoir un bon moment de douce tranquillité. Sur Soyo, elle nous a même fait le cadeau d’une chanson en français. « Juste une chanson ».
Sur l’album Ela nous avons pu observer les jalons de sa personnalité musicale. Elle nous proposait des arrangements de violoncelle dépouillés et des chants tout en délicatesse. Avec Soyo, son nouvel album disponible le 3 mars prochain, elle creuse plus profondément ce sillon tout en abordant des territoires musicaux encore inexplorés.
Soyo est co-réalisé par Dom La Nena et l’auteur-compositeur brésilien Marcelo Camelo, ancien membre du groupe Los Hermanos. On peut y entendre de longues mélodies portées par un accompagnement de violoncelle et de piano, et par des éléments de musique de chambre folk qui traversent tout l’album.
Fidèle à ses habitudes, Dom La Nena a entrepris la création de Soyo en travaillant les arrangements des diverses pièces en solo. Marcelo Camelo y a ajouté une touche de rythme et de dynamisme, contrebalançant les aspects mélancoliques des pièces de Dom La Nena par des influences venues de Rio de Janeiro, plus rythmées, plus légères aussi, le tout assaisonné d’influences de rock indie et de danses latines.
Enregistré à Lisbonne, à Paris et à Mexico, mixé à Sao Paulo et mastérisé à Miami, Soyo est empreint d’une douce mélancolie. Dom nous dit que le fait d’avoir passé beaucoup de temps en tournée et d’être constamment en train d’attendre et de réaliser qu’on est loin de chez soi, de ceux que l’on aime a eu une grande influence sur la création de Soyo et lui a donné un petit je-ne-sais-quoi de nostalgique. »
Onze pièce de l’album
« La nena soy yo, Vivo na maré, Menino, Juste une chanson, Golondrina, Lisboa, Iiegaré, Volto jà, Era une vez, Carnaval, El silencio »
MINI – BIOGRAPHIE
Dom La Nena, de son vrai nom Dominique Pinto, est née à Porto Alegre. Elle a grandi entre cette ville côtière du Brésil et Paris, où son père complétait un doctorat, étudiant le piano et le violoncelle pendant toute son enfance. À l’adolescence, Dom La Nena a entamé une correspondance avec la violoncelliste américaine de renommée internationale Christine Walevska. Puis, à l’âge de 13 ans, avec l’assentiment de ses parents, elle est partie vivre en Argentine, pour y étudier sous la direction de Mme Walevska. Cette formation a duré plusieurs années. C’est à cette époque de sa vie que des étudiants plus âgés qu’elle l’ont affectueusement baptisée La Nena, « la petite », un surnom qu’elle a toujours conservé.
Spectacles en formule trio accompagnée d’un guitariste/bassiste et d’un percussionniste.
Sa tournée nord-américaine comprendra neuf concerts au Canada dont sept au Québec.
Mardi 17 mars – Rivioli (Toronto)
Mercredi 18 mars – Neat Coffee Shop (Burnstown)
Jeudi 19 mars – Salle Jean-Desprez (Gatineau)
Vendredi 20 mars – Salle André Mathieu (Laval)
Samedi 21 mars – Gesu (Montréal)
Mercredi 25 mars – Théâtre Centennial (Sherbrooke)
Jeudi 26 mars – Marine Cabaret (Sorel-Tracy)
Vendredi 27 mars – Maison de la culture Francis-Brisson (Shawinigan)
Samedi 28 mars – Théâtre Petit Champlain (Québec)
www.theatrepetitchamplain.com/ 68 rue du Petit Champlain Québec (Québec)
Pour voir ma critique de son album Ela
https://info-culture.biz/2012/12/29/dom-la-nena-ela-album-realise-par-piers-faccini/#.VOdVCHl0x1s
Pour voir ma critique de son mini-album Golondrina
