L’exposition Fernand Leduc, microchromies se poursuit jusqu’au 15 mars, Galerie Michel Guimont

Galerie Michel Guimont
Galerie Michel Guimont

La Galerie Michel Guimont présente une exposition des microchromies de Fernand Leduc. Cette sélection d’huiles sur toile et de pastels du grand peintre québécois est offerte pour la première fois au public grâce à la collaboration d’Isabelle Leduc, fille de l’artiste. Présentées en exclusivité, ces œuvres sont une occasion unique de contempler le travail de maturité de ce grand maître de la couleur. L’exposition Fernand Leduc, microchromies, invite au voyage à travers les douces couleurs diffuses des matins italiens et les teintes vivifiantes du Mexique des séries Cycle de vie et Rencontre ainsi que Mexicana et Ciel d’hiver à Chapala. L’exposition se poursuit jusqu’au 15 mars 2015.

Ces œuvres exceptionnelles baptisées par Fernand Leduc « microchromies », sont l’aboutissement d’un cheminement vers une pureté de la couleur animée par la lumière qui en émane. Semblables à des monochromes au premier coup d’œil, ces tableaux sont en réalité composés d’une multitude de nuances chromatiques traitées en transparence et en superposition.

Né en 1916, Fernand Leduc s’est engagé dans la voie de la modernité après des études à l’École des beaux-arts de Montréal. Sa rencontre avec Paul-Émile Borduas, puis sa participation au groupe automatiste, l’amène à choisir l’abstraction comme mode d’expression. Il passera finalement une grande partie de sa vie entre la France et l’Italie avant de revenir s’établir définitivement au Québec en 2006. En 1988, il reçoit le prix Paul-Émile Borduas, la plus haute distinction en arts visuels au Québec. Il y a un an, le Musée national des beaux-arts du Québec lui consacrait une salle permanente aux côtés de Riopelle, Pellan et Lemieux.

Des premières « microchromies » des années 1970 aux pastels réalisés dans les dernières années de sa vie, Fernand Leduc poursuit le même objectif : faire des œuvres dans lesquelles l’élément formel disparaît complètement. « Quand le peintre manie la couleur lisse, en analyse le pouvoir, élimine la force suggestive du presque-aplat, il vise moins à restituer la lumière qu’à définir un nouvel espace. Un espace minutieusement construit sans l’aide d’une écriture, sans le soutien de formes ou de masses; détaché de toute référence illusionniste; fondé sur le strict contrôle des lois physiques de la couleur.[i]»

Heures d’ouverture de la galerie : du mardi au samedi : 11 h à 17 h | Dimanche : 12 h à 17 h               

[1] Fernand Leduc, de 1943 à 1985 : Musée des beaux-arts de Chartres, 22 au 15 septembre 1985, Musée du Nouveau-Monde de la Rochelle 11 octobre- 12 janvier 1986, Musée des beaux-arts de Chartre, 1985, p. 30.