LE CHEVAL CANADIEN, UNE RACE À PART Une nouvelle exposition temporaire qui débute le 6 mai 2015

ragorn © photo: Laurie Néron
ragorn © photo: Laurie Néron

La Maison Saint-Gabriel, musée et site historique, souligne le 350e anniversaire du cheval Canadien avec une série d’activités et de festivités mais aussi avec une exposition temporaire dédiée à l’histoire de cet extraordinaire animal, arrivé au Québec il y a 350 ans. Le cheval Canadien, une race à part ouvrira au public le 6 mai 2015.

Ancienne maison de ferme, la Maison Saint-Gabriel fut parmi les premières à accueillir des chevaux à Montréal. Créée par Marguerite Bourgeoys et ses compagnes, la métairie de la Pointe nourissait une partie de la population montréalaise vers les années 1670. Pas étonnant qu’en 1681, elle possédait 5 chevaux sur 12 à Montréal.                                                                                                                                                        

L’exposition retrace l’histoire fascinante des chevaux Canadiens. Cette race qui s’est développée dans des  conditions géographiques difficiles a été issue d’un cheptel de seulement 82 chevaux. Arrivés en    Le magnifique Aragorn photographié par Laurie Néron

Nouvelle-France entre 1665 et 1682, ils étaient 13 000 au 18e siècle. Les chevaux Canadiens ont étroitement participé au développement économique et social du Canada, de l’agriculture aux transports sans oublier tous les métiers qui leur étaient reliés. L’exposition Le cheval Canadien, une race à part dresse d’ailleurs un portrait saisissant de cette foule de petits métiers qui dépendaient de lui.

Etonnamment, cette race a failli disparaître après la révolution industrielle et l’essor de l’automobile. Aujourd’hui, on compte environ 3000 de ces chevaux, surnommés le « petit cheval de fer » en l’honneur de son étonnante robustesse. Cette exposition lui rend un hommage bien mérité. 

En 1999, le cheval Canadien est devenu une race du « Patrimoine agricole » du Québec et en 2002 la race « nationale » du Canada. Une reconnaissance que lui ont déjà rendu de nombreux artistes comme le peintre Cornelius Krieghof ou le sculpteur Alfred Laliberté, en le prenant pour sujet de nombreuses œuvres, devenues fameuses, et que l’on retrouvera dans l’exposition dès le 6 mai.

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