Haut en couleurs, teinté de mille et unes sonorités, le groupe Kaléidoscope est fin prêt à déployer Un monde de rêve – titre de son premier album qui sera lancé le 1er septembre au Lion d’or.
Groupe coloré, album éclaté
Départ pour certains et renaissance musicale pour d’autres, Kaléidoscope est un nouveau groupe qui, paradoxalement, charrie une longue histoire. Aux côtés de la jeune percussionniste Mira Shanti-Staffieri, Kaléidoscope aligne en effet plusieurs musiciens d’expérience. Parmi ceux-ci, mentionnons l’auteur-compositeur-interprète Guy Lapointe (journaliste à la SRC et membre fondateur des Colocs), ainsi que le guitariste Pierre Gauthier (instigateur du groupe culte Aut’Chose aux côtés de Lucien Francoeur et compositeur de ses hits (J’t’aime j’t’en veux, etc.). S’y ajoutent le bassiste Pierre Dumas (Daniel Lavoie), le batteur Jacques-André Couture, le claviériste Yves Drapeau et, aux harmonies vocales, l’ex-Frère à Ch’val Thibaud de Corta. De surcroît, ce premier album a été réalisé par François Lalonde, dont on ne compte plus les réalisations (Lhasa de Sela, Dobacaracol, etc.).
Mixant fête et réflexion, le tout porté par des textes oscillant entre plaisir et chute, pour son premier album Un monde de rêve Kaléidoscope ne pouvait proposer qu’un univers où se côtoient, en vrac, zydeco (La grande veillée) pop rock (Seule), néo-disco (Better) et chanson-hommage Pour Dédé, cet ami et frère de musique «parti ben trop vite.»
Deux extraits, un clip
Premier extrait de l’album disponible en magasin dès le 28 août, C’est la guerre brosse un portrait presque chirurgical des guerres actuelles, aussi inutiles que douloureuses. Diffusé à MusiMax, le vidéoclip tourné en noir et blanc plonge droit au cœur, captant l’essentiel des souffrances, sans superflu.
Le second extrait La maudite ride de bicyke est plutôt un ironique blues poids lourd, pouvant servir de road song à tout cycliste embourbé sur les pistes déglinglées du Québec, entre camions et roues fracassées.
«Comment savoir ce qui n’a pas été»… demande le groupe Kaléidoscope dans sa chanson Un monde de rêve. La réponse est pourtant simple, il suffit de partir à la découverte de son album du même nom. Visa non requis…
