Francis Faubert raconte la poésie et la tragédie du vrai monde sur Maniwaki

Francis Aubert sur Maniwaki
Francis Aubert sur Maniwaki

Francis Faubert arpente le Québec avec ses chansons depuis un moment déjà. Le 9 octobre prochain, Maniwaki réalisé par Dany Placard, paraitra sous étiquette Coyote Records.

Il a été finaliste aux Francouvertes en 2012, la même année il était aussi en nomination pour le prix Félix-Leclerc. En 2011, c’est au Festival de la chanson de Petite Vallée qu’il passe. Il a en poche un Prix SOCAN de la chanson primée reçu au Festival international de la chanson de Granby en 2010. L’auteur-compositeur a une belle feuille de route et les chemins sont bons!

Faubert prend la voix de son paternel sur la chanson-titre de Maniwaki. Il n’y avait pas d’autre moyen d’ouvrir son deuxième album qu’en évoquant cet épisode douloureux du passé de son camionneur de père, qui n’a jamais contemplé l’horizon autrement que derrière son volant. C’est que les chansons de Faubert poussent quelque part dans l’espèce où, entre sacrifice et espoir, jaillit la vraie vie, quotidien tissé de nécessaires renoncements et de petites victoires arrachées à la dureté du temps qui passe. Parce que rire et pleurer en même temps, c’est souvent ça, oui, la vraie vie.

Reclus dans son shack en Outaouais pendant un an, Faubert a cueilli les histoires que portaient en eux les 35 habitants de son patelin natal de Duclos, creuset d’humanité au cœur duquel la poésie se débat sans cesse afin de ne jamais laisser la tragédie complètement triompher.

Qu’il demande à sa mère de le guider vers le chemin de la rédemption (Moman), se désole de l’aplaventrisme d’un peuple complice de son propre asservissement (Le courage est mort hier, dans laquelle résonnent les vers pleins de juste colère de Gérald Godin) ou qu’il emprunte la voix d’un perdant magnifique implorant sa blonde ne pas vendre sa beauté sur l’autel de leur survie, Faubert ne cesse de se demander sur Maniwaki comment font les hommes pour se tenir debout, malgré les claques sur la gueule que leur inflige l’existence.

En attendant de trouver les réponses à ses éternelles questions, l’auteur-compositeur s’est réfugié dans un des plus salvateurs abris qui soient, celui du rock qui torche et qui désencrasse. En compagnie de Dany Placard, aussi réalisateur de son premier album homonyme, Faubert a coulé dans la distorsion des refrains que propulse la batterie tout-terrain de Mathieu Vézio. Dans la mythique shed à Placard, les trois amis ont retrouvé ensemble l’irremplaçable plaisir du solo qui hurle à la lune, du riff qui lève le poil et du groove fier comme un quatre-roues sur un chemin de terre. Ils ont abreuvé les muses de longues lampées de fort et de nombreuses écoutes de Led Zep.

«Tranquillement, je deviens un homme, je me trouve des couilles pis une colonne», murmure Francis Faubert sur Chaque fois, berceuse pour écorché vif qu’adresse un homme (un père!) à celle sans qui se lever chaque matin serait impossible. On aura bien sûr compris, après avoir écouté Maniwaki, qu’être un homme est moins une affaire d’anatomie que de capacité à se sortir de la garnotte dans laquelle son vieux char s’enlise parfois.

MANIWAKI JUSQU’À CHICOUTIMI… FRANCIS FAUBERT SUR SCÈNE!

LANCEMENT OUVERT À TOUS!

ÉVÉNEMENT FACEBOOK

13 OCTOBRE – La Vitrola | MONTRÉAL  4602 boulevard St-Laurent

11 OCTOBRE – Coup de Grâce | SAINT-PRIME

16 OCTOBRE – La Basoche | GATINEAU (avec Dany Placard)

5 NOVEMBRE – Coup de cœur francophone | MONTRÉAL

21 NOVEMBRE – Le Sous-Bois |CHICOUTIMI

ALBUM DISPONIBLE DÈS LE 9 OCTOBRE!

L’album est déjà en pré-commande sur iTunes.

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francisfaubert.com

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