Vendredi soir, le 4 décembre à la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec, nous avons assisté à une chaleureuse soirée de retrouvailles avec un artiste qui a fait rayonner la chanson québécoise à l’extérieur du pays avec ses chansons Amène-toi chez nous (Grand Prix du Festival de Spa en Belgique et Un nouveau jour va se lever qui a reçu le 2e prix au Festival international de la chanson de Tokyo.
L’auteur-compositeur-interprète nous a offert un spectacle intimiste en version trio acoustique accompagné des guitaristes frères réputés, natifs d’Abitibi comme lui, Yves et Marco Savard. Il a reçu un accueil chaleureux par une majorité de retraités heureux de le retrouver.
Jacques Michel est un pince-sans-rire, qui aime la vie. Ce soir, il nous a montré un côté cabotin que j’ignorais et il était vraiment lumineux et heureux d’être sur scène et de retrouver son public et sa scène. C’était réciproque pour les gens dans la salle qui l’écoutait religieusement pour ne rien manquer.
L’artiste de 73 ans en grande forme a ouvert son spectacle avec la chanson Un nouveau jour va se lever, suivi de Mon petit camarade, puis à chacun son refrain les gens tapaient déjà des mains.
Se sont enchainés les très belles chansons : La dernière lettre à Charlie, puis une de mes chansons préférées « Salut Léon, » une chanson indémodable qui a fait le tour de tous les bars depuis 35 ans, grâce aux nombreux chansonniers qui l’ont repris. Cette chanson est toujours d’actualité aujourd’hui.
En 2e partie, Jacques a débuté avec une chanson de Richard Desjardins « Il va toujours y avoir », il a chanté aussi une magnifique chanson qui est sur son album Un nouveau jour et que je vous invite à écouter attentivement pour ses paroles touchantes « L’enfant d’abord ». Bien sûr, il a aussi chanté en s’accompagnant à la guitare plusieurs de ses succès sur l’album comme « Un peu d’air, Vodka Cola, À cause d’une fleur, Ceux qui s’aiment ».
Jacques nous a fait remarquer sa belle guitare et celles des gars (sauf celle électrique), ce sont tous des guitares « BOUCHER » fabriqué au Québec plus précisément sur Berthier-Sur-Mer. On a constaté qu’en plus d’être belles, le son était bon. Pour cela, il a remercié le magicien du son, Robert Meunier qui a fait de l’excellent travail, il en a profité pour remercier l’allumeur de réverbère, Marco Allard, ainsi que toute l’équipe du Grand Théâtre pour son accueil extraordinaire.
Pour continuer dans son élan de générosité, Jacques et ses musiciens ont fait plaisir à des admirateurs de l’Abitibi dans la salle pour jouer sans filet, sans trop de préparation, « Mon coin de terre » une chanson composée en 1963. C’était bien réussi et les gens étaient très heureux.
Il a terminé en rappel avec « Pas besoin de frapper, Amène-toi chez nous et Ami Reviens ». Un spectacle qui laisse une âme ensoleillée et joyeuse sur son parcours et on en redemande.
Album
Ça faisait longtemps qu’on ne l’avait pas vu, car Jacques Michel avait pris une pause discographique de 35 ans. En mai dernier, il a ravivé de beaux souvenirs avec son album « Un nouveau jour », un 18e album en carrière et sa voix est toujours aussi bonne. Sur l’album, Jacques y reprend certains de ses plus grands succès en version folk-acoustique ainsi que quelques chansons méconnues et dévoile une chanson inédite.
Voici la critique de son album : https://info-culture.biz/?p=141079
www.audiogram.com/fr/artiste/jacques-michel
Galerie photos https://www.flickr.com/photos/infoculturephotos/albums/72157661970785666
Crédit photos : Lise Breton
