ABAJI – Route et Roots un album multiculturel et une bourrasque de fraîcheur créative

Abaji - Route et Roots
Abaji – Route et Roots

Avec Route & Roots, Abaji nous convie à un voyage musical qui brise les barrières entre Orient et Occident. Une musique douce et inspirante, accompagnée d’une voix polyglotte caressante et rassurante. Abaji est un multi-instrumentiste, globe trotteur virtuose, nomade qui sillonne la planète pour écouter des musiques et des sons du monde entier et nous le partager.

À la recherche de ses nombreuses origines, Abaji multiplie les voyages, les concerts et les rencontres partout dans le monde. Après le Liban, il s’est rendu en Arménie et en Turquie. Sur ce nouvel album Route & Roots vous constaterez qu’en musique, il n’y a pas de frontières. On essaie différents instruments et gammes, et on laisse place à la créativité.

Route & Roots :    https://youtu.be/97EtI4WzWR4

“Route&Roots” raconte les belles tournées qu’Abaji a eu la chance de vivre avec son disque précédent “Origine Orients”, dans une trentaine de pays allant de la Chine au Panama, en Amérique Centrale et en Colombie, du Bangladesh à l’Inde, d’Australie à la Nouvelle Zélande en passant par le Vanuatu, le Sri Lanka, l’Indonésie et tant d’autres pays.

C’est par la Route des terres, des airs et des mers que les souvenirs des rencontres humaines se sont installés et sont devenus de la musique. Abaji a fait la rencontre d’un joueur de dudukji , un instrument qui est l’âme de l’Arménie, qu’il a mis sur l’album. De la Turquie, il a rencontré un excellent joueur de kabak kemane, viole dont la caisse de résonance est une courge évidée et il a aussi eu envie de nous faire découvrir ces nouveaux sons qui sont magnifiques.

Pour l’enregistrement, Abaji a adopté une manière de faire un peu particulière: il s’installait avec tous ses instruments, plaçait les microphones et enregistrait en une seule prise ses idées musicales.  On y trouve donc l’émotion initiale et la justesse du son.

À propos d’Abaji 

ABAJI est né au Liban de père arméno-grec de Smyrne et de mère arméno-syrienne née à Istanbul… qui se sont rencontrés au Liban, pays de tous les exilés.

Il arrive en France en 1976 peu après le début de la guerre et se passionne pour les médecines chinoises : Tai Chi Chuan, Do-in et relaxations dynamiques.

Thérapeute, il pratiquera le Tai Chi en milieu psychiatrique pendant sept ans.

La musique est une tradition familiale. Abaji débute la guitare à l’âge de 11 ans, suivront d’autres instruments : de la clarinette aux percussions, du oud au bouzouki jusqu’aux flûtes récoltées lors de ses voyages.

Plus tard, la transformation d’instruments lui permettra de synthétiser ses passions musicales : la musique indienne, orientale et le Blues. Toujours en mouvement et recherche, son jeu de guitare à l’archet fait sensation sur les scènes des festivals. La rencontre avec Gabriel Yared va être décisive, le célèbre compositeur écoute ses premières maquettes et le soutient dans ses premiers pas.

En 1996, il compose son premier disque « Paris-Beyrouth », chantant déjà en arabe, français et anglais. Suivra « Bédouin’ Blues », album comprenant la chanson « Gibran », que le célèbre label Network Medien intègrera dans la compilation « Desert Blues 2 ». Ainsi commence une collaboration de plus de cinq ans avec ce label et un troisième opus « Oriental Voyage » qui a reçu le label Classica d’enregistrement exceptionnel de référence. Suivra « Nomad Spirit », album sur lequel seront invités trois maîtres : Djivan Gasparyan au duduk arménien, Ramesh Shotham aux percussions de l’Inde du Sud et Majid Bekkas au oud et au guembrignawa.

Abaji compose et joue aussi des musiques pour le cinéma et la télévision, notamment pour le label Kosinus. Il a réalisé la musique du documentaire long métrage de Jean-Charles Deniau « Le Temps des Otages » (diffusé sur France 2 en avril 2009). Puis il compose la musique du film “Noor” réalisé par Cagla Zencirci et  Guillaume Giovanetti, film soutenu par l’ACID au Festival de Cannes 2013, et une partie de la musique du film “Believe” réalisé par Paul Mignot ainsi qu’une partie de la musique du film de Cédric Kahn “Vie Sauvage” et last but not least, un morceau co-composé par ABAJI se retrouve dans le film “Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu. “

En 2010, alors qu’Abaji est à Los Angeles, il rencontre Yoav Goren, (l’un des compositeurs importants de bandes-annonces de grands films américains), qui l’invite à visiter ses studios et bureaux à Santa Monica. Abaji y fait un mini concert. Ils restent en contact jusqu’aux retrouvailles en Californie en mai 2015, pour la signature de plusieurs projets sur son label d’illustration musicale One Revolution Music. « Middle-East Soundscapes 1 et 2 » sortiront en 2016.

Revenons en 2009, le libanais de Paris, multi-instrumentiste et chanteur, décide de produire son cinquième album « Origine Orients », d’enregistrer en une seule prise tous les titres et de chanter dans les cinq langues de sa famille : en français, en arabe, en grec, en turc et en arménien…

S’ensuivront de nombreux concerts à travers le monde, Abaji privilégie pendant plusieurs années la scène et les rencontres. Jusqu’à ce qu’il foule le sol de l’Arménie avec l’envie d’enregistrer à nouveau… ceci est l’histoire de « Route&Roots »…

www.abaji.net

Abaji: chant, guitare-oud, bouzouki, laz kemence, clarinettes bambou, lap-harpe, saz, percussions,avec Vardan Grigoryan, duduk et Mahmut Demir, kabak kemane

CONCERT

Samedi 9 avril 2016 à 20h

Abaji accompagné de tous ses instruments, de la danseuse Nawal Raad et d’invités surprises au PAN PIPER