Je viens de découvrir un magicien des mots, une sensibilité à fleur de peau avec des textes parfois émouvants, parfois humoristiques, suppliants ou fonceurs d’un beau jeune authentique qui a mis ses tripes et son cœur sur la table accompagné d’une musique douce qui rend hommage à son ressenti.
Parlons-en d’amour qui nous épuise, nous rend colérique, nous fait prendre un coup, ou de la drogue, nous fait éprouver de la honte de ne pas avoir été à la hauteur. L’adultère, la recherche de la fille idéale, l’espoir de la trouver. Quand on n’en peut plus, heureusement que les amis sont là. Ses textes sont près de nous, on s’y reconnaît et nous ne sommes pas les seuls puisqu’après Renaud qui lui avait donné un coup de main à son premier album, c’est maintenant Francis Cabrel qui lui donne son soutien. Benoît fait d’ailleurs les premières parties de sa nouvelle tournée.
Sur l’album, douze des quatorze titres ont été écrits par Benoît Dorémus. Tachycardie n’est pas une région, mais une accélération du rythme des battements du cœur, et le CD lui-même ainsi que le dos de la pochette, est illustré de ce cœur aux nombreuses racines que l’on éprouve tous lorsque nous sommes en amour ou lorsqu’il y a une rupture.
Voici les 14 titres :
« Marque ton stop que j’t’embrasse, Brassens en pleine poire, Bêtes à chagrin, La femme de ma vie, Dernièrement (acte V), Aïe ouille, C’est bien pire sans, 20 milligrammes, Comme un acteur sur fond vert, Lire aux chiottes, Déjà ma chère Laura, Ton petit adultère, Un existentiel, La nuit des temps. »
La réalisation de l’album est de Polérik Rouvière, quelques collaborateurs ont mis également une petite touche personnelle sur certaines pièces. C’est ainsi qu’Alain Souchon a enregistré un phrase sur le titre « Dernièrement » qui raconte les dernières nouvelles d’un gars à quelqu’un d’autres. Voici la phrase : « Tu la voyait grande et c’est une toute petite vie ». Il y a aussi Francis Cabrel qui joue du banjo sur « Aie ouille » et chante avec Benoît sur le dernier refrain de « Dernièrement (acte V) »
Pour ce qui est de la musique, pour deux pièces l’honneur revient à Maxime Le Forestier sur « Ton petit adultère » et au duo d’Archimède sur « Lire aux chiottes ».
Cet album était attendu puisque Benoît a opté pour le financement participatif en mai 2015 et qu’en 24 heures à peine, l’objectif était atteint. Les gens reconnaissent son talent et j’avoue que moi-même, j’ai eu le cœur qui a battu très fort en l’écoutant chanter sa poésie. Un coup de foudre musical instantané.
Benoît mentionne aussi les coups de pouces de compères comme Renan Luce, Alexis HK ou Oldelaf sans oublier Cabrel.
En concert aux Trois Beaudets les 23, 24, 25 mars 2016
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