Tout le monde en parle – les invités du dimanche 13 mars 2016

Pénélope McQuade et Stephane Bellavance
Pénélope McQuade et Stephane Bellavance

TOUT LE MONDE EN PARLE – Dimanche 13 mars 2016

LE FANTÔME DU GALA

Pénélope McQuade et Stephane Bellavance prononceront le nom de Jutra le moins souvent possible durant le Gala du cinéma québécois. Rebaptisé suite aux allégations de pédophilie concernant le cinéaste, l’événement s’ouvrira inévitablement avec un court monologue des animateurs pour désamorcer le sujet. Après avoir célébré le grand écran, tous deux prendront d’assaut le petit écran. Pendant que Pénélope pilotera Les échangistes, une version complètement renouvelée de son talk-show, Stephane reprendra du service sur le parterre de Radio-Canada avec Par ici l’été.

L’ÂGE AVEC UN GRAND A

À quelques jours de célébrer ses 91 ans, Janette Bertrand déconstruit les tabous sur l’âge d’or dans le livre La vieillesse par une vraie vieille. Elle y relate sa propre condition et surtout, prend position sur la place des personnes âgées dans la société. Opposée à la ghettoïsation qu’imposent les résidences du troisième âge, elle plaide plutôt pour le vivre ensemble et les soins à domicile. Se qualifiant de « vieille féministe », elle estime que de ne pas l’être serait un affront à toutes celles qui nous ont précédés.

CHOISIR SES COMBATS

Faire changer les choses. C’est ce qui dicte le parcours de Christiane Taubira, ex-ministre de la Justice en France. La militante a démissionné de son poste en janvier dernier, non pas par dissidence, mais plutôt par dilemme de conscience, sur fond de débat sur la lutte anti-terrorisme. Elle souhaite maintenant motiver la jeunesse à prendre sa place dans la sphère politique et faire avancer des causes sociales. Pour contredire ceux qui parlent fort dans l’espace public sans faire progresser les débats, elle promet de parler encore plus fort qu’eux. Sa voix résonnera-t-elle jusqu’à l’élection présidentielle de 2017?

UN AIR DE FAMILLE

Tel père, telle fille? En tout cas, René Simard et Rosalie Taillefer-Simard partagent la même contagieuse joie de vivre. Ils s’apprêtent à partir ensemble en tournée pour partager la scène le temps d’une chanson sur laquelle Rosalie viendra danser. Leur présence est l’occasion d’aborder la dynamique familiale des Taillefer-Simard, dont les deux enfants sont atteints de surdité depuis la naissance. Chez eux, une fatalité devient une source de possibilités, une épreuve cimente la famille plutôt que l’affaiblir et un handicap n’a rien d’handicapant. Vous tomberez sous le charme, vous aussi!

LA PILULE QUI NE PASSE PAS

Le plateau de Tout le monde en parle prend des airs d’Assemblée nationale en pleine période de questions, alors que la prise de bec entre le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, et la porte-parole de l’opposition en matière de santé, Diane Lamarre, se transpose à la télévision. Si c’est le débat sur le déplafonnement des ristournes que reçoivent les pharmaciens sur la vente de médicaments génériques qui a jeté de l’huile sur le feu, la discussion dévie rapidement sur ce que monsieur Barrette qualifie de « joute politique » et que madame Lamarre appelle de l’intimidation. Est-ce le théâtre d’une saine démocratie ou d’un simple jeu de coudes?

LE COÛT D’AIMER SON ENFANT

Toutes les trois mères d’un enfant lourdement handicapé, Marie Cayer, Geneviève Dion et Marilyne Picard ont fait le choix d’en prendre soin à la maison. C’est une décision qui les engage à temps plein et qui met une pression financière énorme sur leurs épaules. Alors qu’une famille d’accueil reçoit près de 40 000 $ en aide gouvernementale pour la garde d’un enfant handicapé qui n’est pas le leur, elles doivent se contenter d’environ 4 000 $. Elles militent pour faire changer les règles, mais se heurtent à la lenteur de l’appareil public. Elles ont l’occasion de faire part directement de leur situation au ministre de la Santé. Histoire à suivre…