« SILENCE II »
L’espace contemporain, Galerie d’art de Montréal présente
Johanne SIMARD artiste de la Galerie
L’espace contemporain, galerie d’art de Montréal, 5175, av. Papineau (coin Laurier), présentera, du 29 mars au 3 avril 2016, « SILENCE II », une exposition solo d’une artiste de la Galerie, Johanne SIMARD. Le vernissage aura lieu, le vendredi 1er avril de 18h à 20h. Vous y êtes cordialement invités. Le public aura accès à la galerie aux heures suivantes : mardi et mercredi de 12 h à 18 h, jeudi et vendredi de 12 h à 20 h, samedi et dimanche de 12 h à 17 h.
L’EXPOSITION « SILENCE II »
L’artiste Johanne SIMARD nous fait découvrir son travail à travers l’exploration sensible de l’aplat, du trait et du grattage de la matière. Elle amène un dialogue intérieur à la fois de la complexité et de la simplicité qu’a l’effet de la nature sur nous. Une réflexion qui se poursuit sur le temps, sur des lieux énigmatiques, sur la source intarissable de vues panoramiques où le paysage sera prétexte à la rencontrer du silence.
L’exposition « Silence II » nous propose donc une suite d’oeuvres sélectionnées qui s’échelonnent sur une dizaine d’années. N’étant pas une rétrospective, mais la poursuite d’une quête qui arrive à sa finalité pour en préméditer une transformation artistique. Les œuvres, ici réunies, sont créées à partir d’une succession de couches dont le processus de l’artiste y ajoutera des formes, des ratures, des effacés, pour ensuite y faire émerger des moments, qui iront au-delà de la simple surface.
Une trame esthétique dont la notion de silence et de paysages s’élabore comme une construction et une déconstruction, dévoilant quelque peu l’âme intangible de nos espaces physiques grandioses.
L’ARTISTE – Johanne SIMARD
Artiste qui vit et travaille à Québec. Diplômée d’un baccalauréat en Arts visuels de l’Université Laval, sa recherche artistique privilégie la peinture sur toile et travaille presque exclusivement sur un format carré. Elle s’inspire du silence qu’elle expérimente lors de ses fréquentes promenades dans la nature.
À travers son langage esthétique, elle cherche à créer des Espaces-Temps, un moment privilégié où le silence est riche d’enracinement, d’expériences et de connaissances. C’est en utilisant de nombreuses couches successives qu’elle intervient par mouillage, soustraction ou effacement, ainsi que par grattage. Ses paysages plastiques rencontrent ainsi une gestuelle et sont quelques fois écorchés, grafignés et fragmentés.
