Supplémentaire le 10 décembre au Grand Théâtre.
Par sa délicatesse, sa finesse, son naturel, sa plume exceptionnelle et sa gentillesse, Ingrid nous a bercés hier soir en s’accompagnant au piano dans la salle intime Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec.
Vêtue d’une robe scintillante, Ingrid a chanté les titres de son nouvel album « Tokyo », et quelques succès de ses deux premiers albums avec un public qui l’écoutait silencieusement et religieusement pour ne rien manquer de sa poésie imagée habillée de romantisme. Ingrid avec sa jolie voix douce et ses cheveux blonds ressemble à un ange lorsqu’elle chante ses mélodies planantes et on en redemande toujours de cette douceur avec ce monde qui va un peu trop vite et qui est un peu trop fou
Entourée de musiciens talentueux, Mathieu Daisy à la contrebasse et à l’imitation de loup, Liu-Kong Ha aux percussions, Évelyne Grégoire Rousseau à la harpe, Benoit Rocheleau au trombone et au clavier et Camille Paquette-Roy au violoncelle, Ingrid au piano était en confiance.
Sans pudeur et d’une façon authentique et naturelle, Ingrid a chanté quelques chansons inspirées de sa propre expérience de la vie. Elle a abordé les sujets des amants sous toutes les coutures jusqu’à ce qu’ils deviennent deux solitudes parallèles, la perte d’un petit être qui ne se rend pas à terme, la nostalgie du déménagement, et quelques anecdotes de son grand-père. Elle a aussi parlé de sa pire ennemie (elle-même) de son amour pour un vietnamien pour qui elle a apprit la langue (un peu) pour l’impressionner.
Ingrid avec son grand charisme, n’avait pas besoin de décor particulier. Pour 2 à 3 chansons, il y avait 5 néons illuminés et un rond également en couleur et c’était bien suffisant. Elle a commencé avec Tokyo Jellybean, puis elle a enchaînée avec ses chansons mélodieuses comme La Ballerine, 63 rue Leman, La Dentellière, Lucie, Les loups pastel entre autres.
Il y a eu un entracte afin de lui permettre d’allaiter. Il ne faut pas oublier que même si elle était en année sabbatique, Ingrid en a profité pour accoucher d’un album, d’un petit gars, et a préparé un déménagement ! Ouf ! Toute une année !
Son dernier rappel fut la magnifique chanson : « L’éloge des dernières fois » et Ingrid nous laisse sur la réflexion que « Si toutes les fois étaient la dernière, le monde serait peut-être plus beau.
Ma critique de son album : https://info-culture.biz/?p=151050
Supplémentaire au Grand Théâtre
10 décembre à 20 h à la salle Octave Crémazie
Pour voir toutes les dates de sa tournée, voici son site : ingridstpierre.com
Galerie photos : https://www.flickr.com/photos/infoculturephotos/albums/72157666862746795
Crédit photos : Lise Breton
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