Les sympathiques sœurs Boulay au Grand Théâtre de Québec pour leur tournée « 4488 de l’Amour »

Les soeurs Boulay (Mélanie et Stéphanie)
Les soeurs Boulay (Mélanie et Stéphanie)

Supplémentaire le 14 avril 2016 au Grand Théâtre

Les sœurs Boulay étaient à la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec le 13 avril pour nous interpréter leur deuxième album « 4488 de l’Amour » ainsi que revisiter quelques pièces de leur premier album « Le poids des confettis écoulé à plus de 55 000 exemplaires. Depuis trois ans, elles ont voyagé au Canada, en France et en Suisse pour plus de 250 spectacles. On peut dire que les valises, elles connaissent ça.

Le public était au rendez-vous et le Grand Théâtre a du faire une supplémentaire le lendemain pour ce duo complice qui habite la scène avec aplomb et s’amuse sur les oppositions familiales, avec autodérision. D’ailleurs, j’ai bien ri lorsqu’elles racontaient quelques mauvais coups comme de sonner aux portes et de se sauver. « Sonne-décrisse »

Le spectacle a commencé par les premiers sifflements de la blonde Stéphanie et de la cadette Mélanie, avec « Les couteaux à beurre » dans un décor remplie de petites cabanes suspendues au plafond et munies d’ampoules, qui avec l’éclairage, nous donnait l’impression que les cabanes abritaient des arbres.

Les filles ont fait un sondage dans la salle à savoir qui les avait déjà vu en spectacle, qui était l’ainée de la famille ou la cadette. Vous comprendrez tout de la rivalité « amicale » des sœurs entre l’ainée ou la cadette lorsque vous les verrez, elles ne manquent pas une occasion pour s’agacer.

Elles ont partagé la scène avec l’excellent multi-instrumentiste Gabriel Gratton, qui était un peu comme une pieuvre avec tous ces instruments de musique. Stéphanie et Mélanie s’accompagnait à la guitare, aux percussions ou ukulélé, mais leur plus grand jeu, était les jeux de mots, qu’elles réussissaient à la perfection et elles nous ont bien fait rigoler.

Gabriel Gratton, Mélanie, Stéphanie
Gabriel Gratton, Mélanie, Stéphanie

On se sent interpelé par les textes des sœurs Boulay qui dépeignent leur quotidien, mais aussi le nôtre. Leur musique folk est très harmonieuse et c’est avec une belle sensibilité que les sœurettes chantaient parfois en solo, ou en duo.

Parmi les chansons que nous avons entendu ce soir : « Jus de boussole, Lola en confiture, ôte-moi mon linge, Mappemonde, Prière, Par le chignon du cou, elles ont même revisité une chanson classique écrite par Jean-Jacques Goldman et popularisé par Céline Dion « Pour que tu m’aimes encore », les gens ont bien aimé si on se fie aux applaudissements. La version sonne différemment avec deux voix, une guitare et un ukulélé.  Puis sur la chanson « show de boucane » on a été témoin des effets stroboscopiques.

 Un spectateur, (Jacques) qui s’est fait agacé durant la soirée a été invité à jouer du pipo sur scène avec elles, sur la chanson « T’es ben mieux d’les ouvrir tes yeux ». Le résultat en plus d’être bon fut amusant.

Pour le rappel, la surprise fut de taille pour nous puisque les sœurs sont rentrées par le fond de la salle avec « De la noirceur à la beauté », et elles ont terminé sur « Langue de bois » avec les gens qui chantaient aussi. Au deuxième rappel les gaspésiennes nous ont interprété une chanson inédite.

À la fin du spectacle après les remerciements, Stéphanie a remercié les gens de s’être déplacé pour la musique. « Se déplacer, c’est une victoire pour la musique »

Histoire et Prix des Sœurs Boulay

Tout a commencé aux Francouvertes, concours de la relève à Montréal. Elles ont remporté sans s’y attendre un soir de fête de 2012. Depuis, nous les avons vues à l’ADISQ, où elles ont mis la main sur trois Félix dans les catégories Révélation de l’année et Album de l’année – Folk en 2013, et Groupe de l’année en 2014. Elles ont aussi été lauréates aux prix GAMIQ, finalistes pour les prix Félix-Leclerc et SOCAN, sur la longue liste du prix Polaris et sacrées Entrées en scène Loto-Québec et Révélations Radio-Canada. Aussi en nomination au Gala de l’ADISQ 2015 dans la catégorie : Artiste québécois de l’année s’étant le plus illustré hors Québec.

 

Première partie : Rosalie Ayotte

Rosalie Ayotte
Rosalie Ayotte

Le spectacle a commencé avec une première partie de 30 minutes par une jeune fille de 15 ans s’accompagnant à la guitare et venant de la région de St-Tite.

Rosalie, nous a présenté ses compositions dont : « Pas tant, Sac à souliers et Corps Décembre », qui nous a montré son talent d’auteure créative et affirmée. Elle a aussi interprété la chanson Igloo, de Safia Nolin. Une belle découverte. On lui souhaite beaucoup de succès.

Supplémentaire le 14 avril 2016 à 20 h 

www.grandtheatre.qc.ca/

lessoeursboulay.com/

Galerie photos https://www.flickr.com/photos/infoculturephotos/albums/72157667129925795

Crédit photos : Lise Breton