
Du bon rock énergique en français avec des thèmes songés autant introspectifs qu’abrasifs ça se peut et vous en aurez la preuve ce mardi 3 mai en formule 5 à 7 à La Ninkasi du Faubourg. La prestation est à 18 heures et l’entrée est gratuite pour ce lancement-spectacle, qui vous donnera l’occasion de découvrir un nouveau groupe fabuleux tout en savourant une bonne bière entre amis.
Martin nous propose un concept très intéressant et unique. En effet, cet artiste en arts visuel, est aussi l’auteur-compositeur-interprète de ce EP et il s’est laissé guider par des influences en art visuel qu’il affectionne particulièrement pour chacune des sept pièces de son EP.
Deux musiciens l’accompagnent dans son projet. Yan Laboissonnière à la batterie et Vincent Morel aux guitares. Martin en plus de chanter, s’accompagne à la basse.
Ses influences
Claude Gauvreau (Mon Olivine), Milos Forman (Vol au-dessus d’un nid de coucou), The Police (Message In A Bottle), Serge Leclaire (Démasquer le réel), The Rolling Stones (Paint It Black), Luc De Larochelière (Cash City), Rush (Natural Science).
Un petit mot sur chacune des chansons par son auteur + mon commentaire
1. Mon olivine
(Des personnes qui ont de la difficulté à exprimer leurs émotions – Si tu y tiens tant, je t’écrirai des ballades, je t’écrirai que t’es belle …//Une anti chanson d’amour, une chanson qui parle de nos peurs (peur de l’amour, peur de la mort, peur de la vie)
Au centre de la pièce Martin récite un extrait du poème Olivine de Claude Gauvreau –
Musique très rythmée qu’on a le goût d’écouter en chantant à tue-tête.
2. Vol au dessus d’un nid de coucou
Le début musical est vraiment bon pour accompagner les paroles racontées, puis chantées sur la folie, le temps. L’auteur fait référence au film de Milos Forman (1975) avec l’incroyable Jack Nicholson. (Musique au tempo régulier comme le temps)
3. Si
Un rappel pour nous dire que personne n’est à l’abrie d’une vie qui bascule, un beau message de SOS. « Sending Out an SOS ». Très beau message avec les voix en chœur. Une très belle chanson.
4. Le réel
Dans la vie, il y a l’avant et l’après. L’auteur me donne le goût de lire un essai qui l’a marqué du psychanalyste Serge Leclaire : « Démasquer le réel (1971).
5. Espace
Liberté, amour, l’attente de l’autre « Ce que j’aime ne peux plus attendre » En amour, le monde devient plus beau. Le rêve de te tenir la main…
6. Les objets
Une chanson lumineuse d’une personne en amour. L’amour n’aura jamais d’âge. L’amour nous donne de l’espoir.
7. Tout est en place
Paradoxe entre le faire et le dire. (Très belle section mélodique avec des mesures impaires).
À propos de l’artiste :
Martin Boisseau est d’abord artiste en arts visuels. Il a montré ses travaux dans une cinquantaine d’expositions. Ses œuvres font partie d’une quarantaine de collections privées et des collections publiques suivantes : Musée national des beaux-arts du Québec, Banque Nationale, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Musée d’art de Joliette, Centre d’art de Baie-Saint-Paul, Université du Québec à Montréal. Martin Boisseau est représenté par la Galerie Graff à Montréal.
En 2013, il a publié aux Éditions du Noroît Frapper l’image (atelier de notes).
www.martinboisseauetlescoeursputains1.bandcamp.com/
www.graff.ca/galerie/artistes/article/martin-boisseau
LANCEMENT-SPECTACLE
3 Mai 2016 à Québec (5 à 7)
La Ninkasi du Faubourg /418 529-8538
811 rue Saint-Jean (Québec) G1R 1R2 laninkasi.ca/
30 Mai 2016 à Montréal (5 à 7)
Verre Bouteille / (514) 521-9409
2112 Avenue du Mont-Royal E, Montréal, QC H2H www.verrebouteille.com
Crédits photo : Vincent Labonté