L’Opéra de Québec termine sa 32e saison avec l’un des plus célèbres opéras de Giacomo Puccini, La Bohème.
Trois autres représentations au Grand Théâtre de Québec :
Les 17, 19 et 21 mai à 20 h.
La Bohème, c’est d’abord une histoire d’amour à Paris, parmi les plus belles et les plus touchantes de tout le répertoire. Une bande d’étudiants sans le sou compte sur les joies de la vie pour égayer un peu leur quotidien misérable car manger, se chauffer ou payer le loyer est pour eux un luxe. La jeune couturière Mimi (Marianne Fiset) et le poète Rodolfo (Antoine Bélanger) vivent passionnément leur histoire d’amour jusqu’au jour où le destin en décide autrement.
Dans une mise en scène hallucinante de réalisme de Jacques Leblanc, la production met en vedette la soprano Hélène Guilmette (Musetta), le baryton Phillip Addis (Marcello), la basse Alexander Savtchenko (Colline), le baryton Hugo Laporte (Schaunard), le baryton-basse Robert Huard (Benoît et Alcindoro) et plusieurs autres.
L’histoire se passe sur quatre tableaux (sous-titrés en français en haut de la scène)
Les scènes un et quatre se passent dans la mansarde de Rodolfo tandis que la scène deux se passe en ville dans le café fréquenté par les artistes, et la scène trois se passe près de la Barrière d’enfer, l’endroit où demeure Musetta et Marcello.
Le décor est en toile brute. Les murs, les maisons, les toits, les cheminées sont faits en tuyaux de métal. Les costumes sont très beaux.
Scène 1 – La veille de Noël
Le poète Rodolfo, le peintre Marcello, le musicien Schaunard et le philosophe Colline partagent une mansarde sous les toits de Paris. Le soir de Noël, ils se retrouvent sans argent, ni rien pour se chauffer et luttent contre la faim. Rodolfo sacrifie même un de ses manuscrits qu’il jette dans le feu. Schaunard vient d’être payé pour une leçon de musique et arrive avec du bois, du vin et de la nourriture. Il propose d’aller au café Momus, mais survient Benoît le propriétaire, qui vient réclamer son loyer. Comme ils n’ont pas d’argent, les gars le font boire et le mettent à la porte. Ils vont ensuite au café sauf Rodolfo qui veut finir un article. Mimi qui demeure dans le même immeuble demande du feu pour sa bougie éteinte et commence la très belle histoire d’amour entre Rodolfo qui sait tourner les compliments, et Mimi, la douce au cœur tendre.
Scène 2 – Café Momus
Rodofo achète un chapeau à Mimi et rejoint ses compagnons au Café Momus en leur présentant sa nouvelle conquête. Arrive soudain Musetta, ancienne maitresse de Marcello qui vit maintenant avec Alcindoro, un vieux bourgeois. En apercevant Marcello, elle prétend avoir besoin de nouvelles chaussures pour éloigner Alcindoro et séduire Marcello. Plutôt ardu au début, il finit par se laisser attendrir. En ville, un régiment a lieu et tous y participe. Lorsqu’Alcindoro revient au Café, il n’y a que la facture qui l’attendait, tout le monde était partie.
Entracte
Scène 3 – Février (Drame Mimi et Rodolfo)
Mimi va chez Marcello pour confier que Rodolfo est jaloux et rend sa vie difficile. Rodolfo aussi va se confier à Marcello pour lui dire qu’il veux quitter Mimi sous prétexte qu’elle est volage, mais bientôt il lui dit la vraie raison, elle est atteinte d’une grave maladie et ne pourra pas guérir en restant dans une maison non chauffée et en restant avec lui avec sa misérable vie de bohème.
Mimi qui était caché derrière un arbre a tout entendu et c’est sa toux qui l’a révélée. Elle tombe dans les bras de Rodolfo Au même moment une scène de jalousie éclate alors entre Musetta et Marcello.
La superposition des deux duos est assez étonnante en contraste. Le drame atteint son paroxisme et l’orchestre rend ce moment très émouvant.
Scène 4 – Retour du printemps
Dans la mansarde, pour se distraire, les 4 amis décident de danser et de se provoquer en duel. (Un numéro très drôle) Soudain Musette arrive avec Mimi très malade. Rodofo la dépose dans le lit.
Musetta vend ses bijoux et Colline son manteau dans l’espoir de rapporter ce qu’il faut pour soigner la malade. On constate la grande camaraderie et la solidarité des bohèmes qui apportent leur aide. Même avec tout ça, rien ne peut stopper la mort et Mimi s’éteint doucement.
Musicalement d’une grande beauté et ingéniosité. On apprécie la richesse orchestrale de la pièce avec des voix qui récitent en chantant. Le grand coup d’éclat musical, lorsque Rodolfo s’aperçoit que Mimi est morte, est très bouleversant.
Bravo à l’orchestre et aux chanteurs qui ont su rendre la pièce crédible et émouvante. Les applaudissements ne se sont pas fait attendre. Une acclamation bien méritée.
DISTRIBUTION
L’opéra est dirigé par le chef d’orchestre Giuseppe Pietraroia.
Metteur en scène : Jacques Leblanc
Avec le Chœur de l’Opéra de Québec et l’Orchestre symphonique de Québec
Mimi, la couturière: Marianne Fiset, soprano
Rodolfo, le poète : Antoine Bélanger, ténor
Musetta, la chanteuse de cabaret : Hélène Guilmette, soprano
Marcello, le peintre : Phillip Addis, baryton
Colline, le philosophe : Alexander Savtchenko, basse
Schaunard, le musicien : Hugo Laporte, baryton
Benoît et Alcindoro Robert Huard, baryton-basse
Parpignol Guillaume Boulay, ténor
Un sergent des douaniers Manuel Provençal, baryton-basse
Un vendeur David Souza, ténor
BILLETS : 418 529-0688 / 1 877 643-8131 www.operadequebec.com
À SURVEILLER PROCHAINEMENT
6e édition du Festival d’opéra de Québec qui aura lieu du 24 juillet au 6 août 2016.
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Activités gratuites
Tous les détails de la programmation et le calendrier des événements sont disponibles au www.festivaloperaquebec.com. Les billets sont en vente dès maintenant à la billetterie de l’Opéra de Québec au 418 529-0688 ou au 1 877 643-8131.
Vous pouvez également regarder la saison 2016-2017 sur www.operadequebec.com/
Galerie photos : www.flickr.com/photos/infoculturephotos/albums/72157665877121464
Crédit photos : Lise Breton
