Spectacle de Robert Charlebois, Rock’oustic

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Robert Charlebois est tout sauf ordinaire. Il est beau à voir sur scène! Confiant et tout souriant de nous présenter son tout nouveau spectacle Rock’oustic.

En ce mercredi soir, la salle de spectacle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec  se rempli tout doucement jusqu’à son comble; les gens affichent des airs de bonheur et de curiosité. Bien sûr, on y remarque les fans pur et dur de Charlebois aux têtes grisonnantes, mais de jeunes gens également. Pour ma part, je me situe dans les déjà conquises. J’adore Charlebois, il représente à lui seul un chapitre important de l’histoire musicale Québécoise et ses histoires chantés sont reliées à des événements vécus individuellement ou collectivement, à des modes, à sa vie, ses amours et ce au fil des 50 dernières années.

Le grand Charlebois nous a offert des relectures de son puissant répertoire, teintées par sa passion pour le son. Pour ce tout nouveau spectacle, on le retrouve sur scène entouré de cinq musiciens : au piano Martin Lizotte, à la contrebasse Karl Surprenant, aux multiples instruments à corde Dominique Lanoie et Jean-Sébastien Chouinard et à la batterie Pascal Racine-Venne et ce, dans une ambiance quasi acoustique, mais en même temps très rock.

Le spectacle débute à 20h00 avec la chanson La complainte du phoque en Alaska accompagné merveilleusement bien par le pianiste Martin Lizotte. Charlebois nous raconte après son interprétation et ce, avec beaucoup d’humour, que pendant 40 ans, les gens lui disaient que c’était la chanson qu’ils préféraient de lui. Les 20 premières années, il répondait que c’était une chanson de Michel Rivard et Beau Dommage. Après 40 ans, il répond: Merci beaucoup, je vais vous la chanter ce soir!

Charlebois est heureux sur scène, cela se voit, il n’y a aucun doute. Il est aussi en voix. Je ferme les yeux quelques instants; on dirait qu’il a 20 ans, car sa voix est toujours la même et n’a rien perdu en intensité.

Parmi ses 300 chansons, il nous interprète les pièces, Je reviendrai à Montréal, Avril sur Mars, Conception, Les talons hauts, Les ondes, Dolorès, Entr’ deux joints, Les ailes d’un ange, Mon pays c’est pas un pays, c’est un job, Lindberg, The frog song, T’vlà, J’t’aime comme un fou, Ordinaire et en rappel, Ne pleure pas si tu m’aimes, paroles de Saint Augustin et musique de Robert Charlebois, Falling in love à la manière Robert Charlebois, J’veux d’l’amour et finalement une chanson écrite au XXI siècle qui raconte sa vie en quatre ninutes Satisfation.

Lorsqu’il interprète la chanson Ordinaire en s’accompagnant au piano une pensée me vient soudainement à l’esprit: désolé Céline Dion mais l’original est là pour rester!

Robert Charlebois est plein d’humour, de simplicité et de sincérité. Il aurait pu, grâce à son expérience sur scène, trouver le moyen de passer sous silence ses petits manquements durant le spectacle, mais au contraire, il les a souligné et a demandé à ses musiciens de reprendre la mesure là où il avait manqué. C’est tout en son honneur.

Je souhaite à chaque québécois de voir et d’entendre cette légende de la chanson québécoise une fois au moins dans sa vie! Vous découvrirez une grande voix, un excellent musicien et le jeu théâtral de ce grand artiste avec l’énergie qu’on lui connait depuis 50 ans.

Je vous ai parlé au tout début de mon article des spectateurs : et bien Robert Charlebois a demandé de lever la main, ceux pour qui s’était la première fois qu’il venait le voir en spectacle. À sa grande surprise des dizaines de mains se sont levées. Je suis heureuse que les jeunes viennent à la rencontre de ce monument musicale national.

Prochains spectacles

28 octobre 2016 à 20h00, Gatineau, salle Odyssée

5 novembre 2016 à 20h00, St-Bruno, Centre Marcel Dulude

30, 31 mars et 1er avril 2017 à 20h00, Montréal, Place des Arts – 5e salle

7 avril 2017 à 20h00, Joliette, Salle Rolland Brunelle

8 avril 2017 à 20h00, Ste-Agathe des-Monts, Le Patriote

22 avril 2017 à 20h00, Sherbrooke, Théâtre Granada

http://www.robertcharlebois.com/

Crédit : Sylvain Dumais-Léger