Films prenant l’affiche le 6 avril au CLAP

La Bolduc

La Bolduc
Marvin ou la belle éducation

Grand cru
Dernières nouvelles du cosmos

 La Bolduc

Un film de François Bouvier
Québec. 2018. 103 min. Drame biographique réalisé par François Bouvier. Scén.: Frédéric Ouellet, Benjamin Alix. Mus. orig.: Marc Beaulieu. Int.: Debbie Lynch-White, Émile Proulx-Cloutier, Rose-Marie Perreault.

Synopsis
Jeune adolescente, partie de la Gaspésie, Mary Travers arrive à Montréal en quête d’une vie meilleure. Elle y rencontre Édouard Bolduc, qui partage avec elle la même passion pour la musique traditionnelle. Les années 20 et 30 sont dures économiquement mais Mary, grâce à son talent, réussit à gagner un peu d’argent en enregistrant quelques chansons qui, rapidement, feront d’elle la chanteuse la plus populaire de son époque.

Notes
Ce nouveau film de François Bouvier relate le parcours professionnel et familial de celle que l’on appelait la Bolduc. Dans le premier rôle, Debbie Lynch-White fait preuve d’un aplomb certain, autant dans les scènes plus tendres que dans celles où elle chante, joue du violon et de l’harmonica. Avec une direction artistique précise et efficace, Bouvier a su recréer l’atmosphère du Québec d’antan et évoquer de grands pans de notre histoire.

https://www.youtube.com/watch?v=atyYcsQAy9c

Marvin ou la belle éducation

Un film de Anne Fontaine
France . 2017. 115 min. Drame réalisé par Anne Fontaine. Scén.: Anne Fontaine, Pierre Trividic, d’après l’œuvre d’Édouard Louis. Int.: Finnegan Oldfield, Grégory Gadebois, Vincent Macaigne, Isabelle Huppert, Charles Berling.

Synopsis
Mal-aimé au sein d’une famille dysfonctionnelle et victime d’intimidation dans ce village des Vosges où il a grandi, Marvin Bijou prend le large en direction de Paris. Sur place, il se fait initier au théâtre et, peu à peu, gagne en confiance grâce aux gens qui voient en lui un certain talent. Puis, Marvin découvre un milieu où l’amour des arts, les personnalités marginales et même l’homosexualité ne sont pas victimes de préjugés.

Notes
L’histoire de Marvin, c’est un peu le parcours de la réalisatrice Anne Fontaine qui, pour la base de son film, s’est servie du roman En finir avec Eddy Bellegueule. Fort d’une distribution tout étoile (Huppert, Berling, Macaigne), MARVIN OU LA BELLE ÉDUCATION est un long métrage poignant sur la résilience et la détermination. Grégory Gadebois et Finnegan Oldfield, qui incarnent le père et le fils, y sont tout simplement bouleversants.

Grand cru – PRÉSENTÉ EN V.O.S.-T.F.

Un film de David Eng
Québec. 2017. 80 min. Documentaire écrit et réalisé par David Eng. Mus. orig.: Jean-Olivier Bégin. Avec Pascal Marchand, Amandine Terrier-Marchand.

Grand Cru

Notes
Exilé en Bourgogne depuis 30 ans, le Québécois Pascal Marchand cultive une passion hors du commun pour le vin. Dans cette région réputée mondialement pour la qualité de ses vins, Marchand a su, au fil des années, développer une expertise en s’inspirant grandement de techniques jadis utilisées par des moines. En résulte la pratique d’une agriculture biodynamique qui évite l’utilisation de pesticides et autres produits chimiques. Au fil du film, on voit l’artisan prendre un soin méticuleux de ses vignes, partager ses connaissances avec l’ensemble des producteurs régionaux et livrer son savoir à des spécialistes nord-américains du vin. Tourné en 2016 alors que le gel et la grêle ont gravement affecté les récoltes bourguignonnes, le documentaire met en lumière les problématiques provoquées par les changements climatiques auxquels font face l’ensemble des producteurs de cette région vigneronne à la beauté légendaire.

https://www.youtube.com/watch?v=7aKdscaUvKU

Dernières nouvelles du Cosmos

Un film de Julie Bertuccelli
France. 2016. 85 min. Documentaire écrit et réalisé par Julie Bertuccelli. Avec Hélène Nicolas, Véronique Truffert, Pierre Meunier, Laurent Derobert.

Notes
« Je suis Babouillec très déclarée sans parole. Seule enfermée dans l’alcôve systémique, nourricière souterraine de la lassitude du silence, j’ai cassé les limites muettes et mon cerveau a décodé votre parole symbolique : l’écriture. » Ce texte (extrait du livre Algorithme éponyme), c’est Hélène Thomas, autiste de 30 ans, qui en est l’auteure. À l’aide de lettres plastifiées, elle s’est récemment mise à communiquer avec son entourage alors qu’elle n’avait jamais appris à lire ou à écrire. Cette poésie soudaine et inespérée, puis éditée, a attiré l’attention de Pierre Meunier, metteur en scène, qui décida de monter un spectacle théâtral à partir des mots de celle qui se surnomme Babouillec. Durant deux années, la réalisatrice Julie Bertuccelli a filmé deux processus de création. Celui de Pierre, donnant naissance à une œuvre qui prend vie sur scène. Puis, celui d’une jeune femme dont la poésie exaltée semble provenir du cosmos.

https://www.youtube.com/watch?v=4fQqdeh3of0