Créé et chorégraphié par Alan Lake, ce spectacle nous fait voir la danse autrement avec des danseurs et une mise en scène à couper le souffle.
Le spectacle est présenté en coprésentation avec La Rotonde et revient le 5 avril pour une autre fabuleuse soirée à la salle Octave Crémazie du Grand Théâtre de Québec.
D’une durée de 90 minutes sans entracte, on assiste à une grande œuvre d’art mettant en scène 9 danseurs et un musicien.
L’Histoire :
La chorégraphie est inspiré par « Le Radeau de la Méduse » de Géricault et l’état d’urgence vécu par les naufragés dans la célèbre peinture, le chorégraphe explore la manière dont une communauté peut se redresser et remonter à la surface à la suite d’événements graves.
Les arts visuels se chevauchent avec des corps agonisants et entassés, des mouvements de masse et des pyramides humaines qui naviguent dans les eaux troubles des cycles de transformations, entre lieux de sépulture et lieux d’éclosion de la vie.
Pour ajouter à ces moments intenses, la trame sonore interprétée par Antoine Berthiaume vient toucher notre sensibilité, nos émotions à fleur de peau. Le décor, les projections et l’éclairage nous enrobent et font de cette reproduction vivante une scène tout à fait réaliste de cette tragédie où famine, cannibalisme et humanité ont été mise à l’épreuve.
Décor et accessoires
Le décor est amovible et déplacé par les danseurs. Un décor transformable en radeau, mur, frontière. On tourne régulièrement la plateforme et à chaque fois le visuel, tel un tableau est différent.
Comme matière, les danseurs utilisent de la peinture, de la colle, de la terre, une substance noire et visqueuse. On a l’impression de voir un film ou un tableau se créer devant nos yeux allant du fantastique, à l’horreur et au magnifique.
Les danseurs
Les danseurs /danseuses sont athlétiques, flexibles, et polyvalents, ils sont beaux à voir et dégagent une grande sensualité dans leur façon de se mouvoir.
Quelques scènes se font un peu plus agressives, on veut sauver sa peau, survivre ! On voit les danseurs grimper, pousser, tirer, tomber, se battre pour sans sortir, se toucher, s’embrasser. Ils sont très physiques.
On met les danseurs à nu sans vraiment tout dévoiler. Il y a une sorte de feuille transparente épaisse qui sert de rideau de scène et qui nous donne l’impression de regarder un tableau lorsque les danseurs sont derrière.
On y explore la danse moderne de belle façon par la complexité et la variété des gestes et des scènes. Un visuel extraordinaire par les différents tableaux et que dire du tableau final. Wow ! Magnifique.
À PROPOS D’ALAN LAKE
Chorégraphe, interprète, réalisateur et artiste en arts visuels, Alan Lake fonde en 2007 sa compagnie Alan Lake Factorie, basée à Québec. Déjà, il compte plusieurs réalisations scéniques et cinématographiques, toutes saluées par la critique et le public, ainsi que plusieurs collaborations comme chorégraphe, pédagogue ou interprète avec, notamment, l’École de danse de Québec, Le Fils d’Adrien danse et Le Carré des Lombes. Sa démarche se décline en trois champs de recherche : la danse, le film et les arts visuels.
On a pu voir : « Là-bas, le lointain », « Ravages » et « Les caveaux, maintenant sa nouvelle œuvre « Le Radeau de la Méduse »
Prix des billets : 50,50 $ (régulier)
41,50 $ (étudiants et 65 ans et +)
* taxes et frais de service inclus
Création : Alan Lake
Chorégraphie : Alan Lake, avec la complicité des interprètes.
Interprétation : Josiane Bernier, Kimberley de Jong, Jean-Benoit Labrecque, Louis-Elyan Martin, Odile-Amélie Peters, Fabien Piché, David Rancourt, Geneviève Robitaille et Esther Rousseau-Morin
Musique : Antoine Berthiaume
Lumières : Karine Gauthier
Répétition : Annie Gagnon (Montréal)
Scénographie : Marilène Bastien et Alan Lake
Costumes: Marilène Bastien
Photos : Daniel Richard
Direction de production: André Houle, Centre de Création O Vertigo – CCOV
Direction technique : Antoine Caron
Producteur délégué : Centre de Création O Vertigo – CCOV (Montréal)
Une production d’Alan Lake Factori(e) en coproduction avec Danse Danse, le Centre de Création O Vertigo – CCOV (Montréal)
Support en résidence de création : Place des Arts, La Rotonde, La Maison pour la danse et Danse à la Carte
Agents: Brent Belsher (Belsherarts Management) et Mickaël Spinnhirny (Agence Mickaël Spinnhirny)
Photo d’Alain Lake par Érick Labbé
Photos : Daniel Richard