Clôture du 50e FICG – Fou de toi – Une soirée mémorable

Fou de toi - FICG

Une multitude d’anciens participants et lauréats du Grand Concours sont montés sur les planches afin de faire vivre un moment inoubliable aux festivaliers. Pierre Lapointe, Alex Nevsky, Damien Robitaille, Jean-François Breau, Julie Massicotte, Karim Ouellet, King Melrose, Klô Pelgag, Maude Audet, AMÉ, Caroline Savoie, Cindy Bédard et Robert Paquette se sont succédés dans un feu roulant de succès francophones, sous la direction artistique de Luc De Larochellière et la direction musicale de Toyo.

Galerie photos @Lise Breton https://www.flickr.com/photos/48796411@N07/albums/72157697421149262

Fait à noter, plusieurs des personnes présentes ce soir, sont nées à Granby comme Toyo, ou Alex Nevsky, d’autres y ont habités un certain temps comme Damien Robitaille et Caroline Savoie.  Tous étaient très fiers de cette belle ville où la culture est présente,  et les gens sympathiques.  D’ailleurs, le maire de Granby, Pascal Bonin, a remercié les gens de sa ville pour leur présence et il savait qu’il pouvait compter sur eux pour faire la fête, malgré une température incertaine.

La fête a débuté avec Pierre Lapointe et son interprétation de « La forêt des mal aimés », suivi de  l’énergique Damien Robitaille et sa chanson « Tout feu tout flamme », Caroline Savoie a chanté sa romantique « Y en aura », Julie Massicotte avec sa voix puissante et son grand charisme a chanté « Toutes les mamas » en hommage à son amie Maurane.

AMÉ

Cindy Bédard a interprété des classiques à saveur country comme  Kapibouska et dites-moi pas que tu m’aimes, Jean-François Breau nous a fait voyager avec « Si j’avais un char » AMÉ nous a démontré qu’en plus de bien chanter, elle pouvait se déhancher, King Melrose aussi d’ailleurs avec « Tentation » ou « Ne me laisse pas tomber ».

Klô Pelgag avec son style unique et sa voix cristalline, nous a aussi démontré son jeu pianistique. Karim Ouellet nous fait toujours plaisir avec « Karim et le loup » et aussi « l’amour », Maude Audet nous charme avec sa  « Gallaway Road » Luc De Larochellière a chanté ses indémodables Amère América et Ca$h City.

Alex Nevsky a terminé la soirée avec son habit aussi « colorié » que sa chanson et il a même été prendre un bain de foule avant que le magnifique et impressionnant feu d’artifices nous laisse un souvenir mémorable du 50eanniversaire du Festival international de la chanson de Granby.

Bravo aux organisateurs, bravo aussi au fondateur de la première édition Yves Gagnon.

Une belle récompense pour la chanson de Robert Paquette

Le Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens et le Festival international de la chanson de Granby étaient fiers d’annoncer que la chanson « Bleu et blanc » de l’auteur-compositeur franco-ontarien Robert Paquette a été officiellement intronisée lors du spectacle de clôture de la 50e édition du FICG.

À propos de Robert Paquette

Robert Paquette

Robert Paquette a été finaliste au FICG,  terminant deuxième en 1971 et lauréat du prix du public en 1972.

L’auteur-compositeur-interprète et producteur Robert Paquette est né à Sudbury, Ontario, en 1949. Influencé par la pop britannique autant que par les chansons de Félix Leclerc, Gilles Vigneault et Claude Léveillée, Paquette a chanté et joué de la guitare dans les groupes Les Chat-Uteurs et Marketville Riot dans le nord de l’Ontario avant de s’installer à Montréal pour poursuivre une carrière solo. À partir du milieu des années 80, il a composé de la musique pour le théâtre et a travaillé en télévision. Sa chanson Jamaica a également été sacrée Classique de la SOCAN et Radio-Canada l’a placé en première position sur une liste des plus importants musiciens franco-ontariens

À propos de la chanson Bleu et blanc

Bleu et blanc a été sacré Classique de la SOCAN en 2001 soulignant ainsi plus de 100 000 passages à la radio. Elle a également figuré sur la liste des 150 chansons populaires établie par Le Journal de Montréal dans le cadre des célébrations du 150e anniversaire du Canada.

Le Classique de la SOCAN Bleu et blanc a été écrit par le premier franco-ontarien à enregistrer un album studio professionnel, Robert Paquette, originaire du nord de l’Ontario. L’auteur-compositeur-interprète était sur la route entre Montréal, où il était basé afin de faire avancer sa carrière solo, et Sudbury, sa ville natale, pour y donner un concert, lorsque la chanson complète lui est venue d’un seul trait.

L’entraînante Bleu et blanc a été lancée en 45 tours avec la pièce Baba nam (tirée du même album) sur la face B, et la partition a également été mise en marché. À la grande surprise de Paquette, deux stations de radio montréalaises, CKOI et CHOM, l’ont inclus à leurs rotations.

Paquette a volontairement choisi d’utiliser les cerfs-volants bariolés de son refrain (« Bleu et blanc, vert et rouge/Sont les couleurs des cerfs-volants ») comme allégories pour les drapeaux : rouge pour le drapeau canadien, bleu et blanc pour le fleurdelisé, et vert et blanc pour le tout nouveau drapeau mis de l’avant comme étendard des Franco-ontariens, tandis que le blanc représente la pureté et le rouge la passion. L’utilisation des cerfs-volants comme image suggère également la liberté, liberté de se laisser pousser par le vent, liberté des soucis terre à terre. Ailleurs, une référence directe à la politique québécoise se pointe dans la strophe « Tout le monde parle de révolution », puisque, en novembre 1976, juste avant que la chanson soit enregistrée, le Parti Québécois avait été élu au pouvoir au Québec, et bon nombre de canadiens-français du nord de l’Ontario avaient observé le processus de près.

https://www.youtube.com/watch?v=6-EFbLyPtFM

Sur la scène Artopex

18 h Andréanne A. Mallette

Andréanne A. Mallette, originaire de Granby, est la fierté de sa ville. Elle a fait une excellente prestation avec ses musiciens avec une foule heureuse de la retrouver.

19h  Le Winston Band

Un groupe qui ne s’est pas découragé et qui a continué à jouer malgré le déluge durant leur prestation.

 

Crédit photos : Lise Breton