Pascal Allard – Le nouvel album à paraitre le 21 septembre

Pascal Allard

EN SPECTACLE

07/09  St-Tite – Participation au spectacle «Je voulais marier Renée Martel»

22/09  Ste-Agathe – Festival couleur country

24/09  Montréal – Le Ministère (lancement)

13/10  St-Venant de Paquette – La Maison de l’arbre

23/10  Gatineau – Brasseur du temps

L’auteur-compositeur-interprète, réalisateur et guitariste Pascal Allard n’avait pas eu recours à la panoplie du parfait cowboy pour présenter son premier album, Je voulais marier Renée Martel en 2017 et sa démarche empreinte d’authenticité avait été chaleureusement saluée. Il poursuit sa route sur les chemins de l’Americana avec un son nouvel album éponyme à paraître le 21 septembre.

Avec cet album, Pascal Allard réaffirme son sens aiguisé du songwriting. 12 titres déclinés en trois mouvements qui sont autant de courts-métrages qu’il a a peaufiné de la première à la dernière note.

L’Amérique est un riche territoire que Pascal Allard a arpenté, chaussé de ses inséparables running shoes, avant de se l’approprier en tout respect de ceux qui l’ont parcouru avant lui, des Beach Boys à Sturgill Simpson en passant par Lori McKenna et Bruce Springsteen. Il en rapporte ce deuxième album qu’il a entièrement écrit, réalisé et interprété. Un son contemporain faisant le pont entre Glen Campbell et Margo Price.

À c’t’heure que les enfants sont couchés pave la voie au premier mouvement. Les guitares galopent fort et insufflent assez de vent dans l’harmonica et d’intensité dans le mellotron pour traverser la nuit à un train d’enfer. Dans Cowboy en running, il croise Goldorak en chantant?: Aller loin sans jamais oublier mes racines. Tout est là. Cette voix aux accents urbains et guitares Telecaster bien affûtées.

Et s’il lui faut enregistrer 35 pistes sonores pour dessiner les nuances musicales qui donnent aux paroles tout leur relief, il fait ce que doit. Ce premier mouvement se clôt, sourire en coin, sur une peine d’amour liquidée dans Vente de garage. Tout y passe, y compris le violon, le pedal steel et l’harmonica. Minutieux travail d’orfèvrerie au milieu de la brocante.

Au fil du deuxième chapitre, ce romantique de Pascal Allard se dévoile. Roy Orbison veille sur Quand ton passé sera réglé et son Texas Cha Cha. Boîte de chocolat déborde d’un innocent espoir amoureux. Balade dans les champs de marguerites avec Manon Bédard le temps d’échanger la lumineuse Jamais pas du tout. La richesse mélodique de Ver d’oreille est magnifiée par le soin jaloux porté aux arrangements et la voix d’Ariane Laniel.

Crowbar et crème à glace est une chevauchée surf and western qui fait se rencontrer The Ventures et Quentin Tarentino. Au passage, le redoutable dompteur de six cordes lève son chapeau devant ces guitar heroes que sont pour lui Glen Campbell et Bobby Hachey.

Dans le troisième acte, Pascal Allard emprunte la voie de la simplicité nécessaire aux confidences. Chambre à l’heure est une complainte à fendre l’âme à grands coups de pedal steel. Virage à 180 degrés avant de peser sur le champignon le temps de P’tit gars à maman. Il tourne en dérision la déception amoureuse qu’il vit sur Mon chandail de Rocky 3 et croise même en chemin la voix de Gildor Roy. Trip de guitares southern rock à la Tom Petty qu’on écoute à fond la caisse. Puis, dans L’automne, étape finale de ce périple, il fait le bilan. Celui d’un p’tit gars de 40 ans qui se souvient de sa première guitare et de Willie. Et de son cheval de bois.