4 bonnes raisons de choisir la crémation

4 bonnes raisons de choisir la crémation

En France, seules deux options post mortem s’offrent à nous : l’inhumation ou la crémation. Alors que le premier consiste à placer le corps dans un cercueil puis dans un caveau, le second le réduit en cendres. Cependant, l’idée de la mort est difficile à appréhender. Malgré ces possibilités restreintes, la décision est donc souvent complexe. Voici quatre bonnes raisons pour vous aider ou vous conforter dans le choix d’une crémation.

La crémation, plus écologique que l’inhumation

Le nombre de crémations a explosé au cours des 30 dernières années. Dans un contexte où la situation environnementale n’a jamais été aussi préoccupante, l’argument écologique n’est pas étranger à cet engouement. En effet, sur le long terme, des études tendent à prouver que la crémation est plus respectueuse de la nature que l’inhumation. Ainsi, en matière d’émissions de CO2, un enterrement équivaudrait à 3,6 incinérations.

Une fois mis en terre, le corps en décomposition va rejeter des substances nocives. Il s’agit par exemple des produits d’embaumement, mais aussi de traitements contre le cancer. Or, la majorité des caveaux ne sont pas étanches. Cela provoque une pollution des sols et des nappes phréatiques. Le choix d’une crémation permet de remédier à ce problème. De plus, les cendres sont stériles. De ce fait, leur enfouissement n’entraîne pas de contamination. Dans le cas où l’urne est placée dans un cimetière, elle nécessite moins d’espace qu’un tombeau. L’endroit est donc optimisé et l’entretien réduit (moins d’eau, de pesticides, etc.).

Bien évidemment, l’incinération sera encore plus respectueuse de l’environnement si le cercueil est sélectionné avec soin. Le bambou, le papier mâché ou le carton sont des alternatives écologiques abordables. Des produits à base d’eau ou d’amidon peuvent également se substituer aux colles et vernis nocifs. Enfin, le choix d’une urne biodégradable réduira davantage l’impact écologique des funérailles.

Le prix

En moyenne, le prix d’une crémation est cinq fois moins élevé que celui d’un enterrement. Cette démarche limite les frais, notamment parce qu’elle ne requiert pas l’intervention de porteurs ni de manipulation de la tombe. Dans le cas d’une crémation directe où l’incinération a lieu sans services funéraires, les dépenses sont encore réduites.

Les frais de cérémonie ne sont pas seuls. En effet, le choix d’une inhumation entraîne d’autres coûts comme l’achat d’un carré, la construction du caveau, etc. Ces montants seront moindres dans le cas d’une parcelle de crémation ou d’une niche de columbarium.

Ces économies réalisées peuvent permettre d’organiser la cérémonie souhaitée ou de recourir à un service commémoratif de qualité.

Prendre le temps

Parvenir à faire le deuil d’un proche résulte souvent d’un long cheminement. Légalement, l’incinération ou l’inhumation doit avoir lieu au maximum six jours après le décès (sauf autopsie). Mais, par la suite, la crémation permet de prendre le temps.

En effet, pour un enterrement, cérémonie et mise en place du cercueil interviennent au cours de la même journée. À la suite de cela, les proches sont souvent conviés à partager un verre en souvenir de la personne disparue. D’une manière générale, entre le décès et les obsèques, une semaine à peine s’écoule.

Au contraire, après avoir récupéré l’urne funéraire, il est possible de ne pas prendre de décisions immédiates. La famille se chargera par la suite de répondre aux dernières volontés du défunt, dans un cadre plus serein. Ainsi, il n’est pas rare d’attendre plusieurs mois avant de se réunir à nouveau pour honorer la mémoire de la personne.

La simplicité

La crémation présente l’avantage d’une simplicité organisationnelle. L’acheminement du corps, la crémation et le choix de l’urne seront les seules démarches à superviser. Lorsque l’on sait qu’à la suite d’un décès, une famille doit prendre jusqu’à soixante-dix décisions, l’argument est de taille. Ainsi, elle permet d’alléger le rituel funéraire. Dans le cas d’une dispersion des cendres, elle évite également aux proches des frais de concession ainsi que l’entretien d’une tombe.

Enfin, le transport d’une urne est bien plus simple que celui d’un cercueil. Lors d’un déménagement, en France comme à l’étranger, la famille pourra emporter les cendres sans difficulté.

En conclusion

Plus écologique, plus économique et plus simple, la crémation possède des avantages certains face à l’inhumation. De plus, elle offre plus de temps aux proches, permettant ainsi d’accompagner le deuil familial. À une époque où l’espace vient à manquer dans les cimetières, voici donc quatre bonnes raisons de laisser de la place aux vivants.

Source : Unsplash