Emploi : pourquoi suivre une formation de camionneur ?

Emploi : pourquoi suivre une formation de camionneur ?

Le mythe du camionneur qui conduit…conduit et conduit encore matin, midi et soir subsiste dans l’imaginaire collectif. Pourtant, ils ne font pas juste cela et ont une panoplie d’autres tâches à côté. Par contre, pour effectuer ce métier qui fait de vous le roi de la route il faut suivre une formation de camionneur.
Certaines personnes pensent même qu’ils ne font que manger devant le volant. Il n’en reste pas moins que ce métier si particulier permet de voir du paysage, rencontrer diverses personnes avec lesquelles des liens amicaux peuvent se créer. Par dessus tout, avoir une formation de camionneur regorge d’avantages que nous aborderons.

Une sécurité d’emploi et un taux d’acceptation élevé

Dans la dernière décennie, le secteur du camionnage au Canada et plus particulièrement dans la province de Québec a été victime de la pénurie de main-d’oeuvre. Les camionneurs au Québec se chiffrent à 650 000 travailleurs. Par contre, seulement 300 000 conducteurs représentent vraiment ceux qui font uniquement de la route. Les 350 000 autres personnes travaillent aux postes suivants :

  • expédition / réception
  • manutentionnaires dans les entrepôts et centres de distribution
  • chauffeurs de messagerie
  • gestionnaires
  • superviseurs
  • personnel administratif et comptable

La cause qui fait en sorte que l’industrie est en train de ralentir est qu’il y a de plus en plus de retraités. De 2006 à 2011, la présence des conducteurs âgés de 55 ans à 64 ans qui vont prendre leur retraite est passée de 17% à 22%. Autrement dit, il y a 66 000 chauffeurs qui vont prendre leur retraite sur les 300 000 si on transpose les chiffres des années passées sur la situation actuelle. En date de 2011, l’industrie du camionnage représentait 3.1 milliards de dollars du PIB du Québec. Donc, en ce qui a trait aux chances de perdre son emploi, les chances sont quasiment nulles vu la pénurie, à moins de commettre un fait grave. Par ailleurs, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport a dévoilé ses derniers chiffres qui démontrent qu’il y a un taux de placement de 80% des diplômés qui ont obtenu le diplôme d’études professionnel. Ceci doit servir de levier puisqu’en 2023, il y aura selon les prévisions une pénurie de 25 000 chauffeurs manquants.

Un salaire avantageux

Le salaire de camionneur est très avantageux même en commençant. La première semaine, le chauffeur reçoit environ 809$ en salaire. Par la suite, la rémunération suit selon l’expérience. Bien que le salaire puisse aller jusqu’à 80 000$ par année, Camo-route a effectué une étude. Alors que Statistique Canada fixe le salaire moyen à 38 708$ par année. Or, l’étude a posé des jalons bien précis pour avoir une meilleure idée du portrait et un conducteur qui fait de longues distances (interprovince canadienne ou à l’étranger) gagnerait 67 000$ par année tandis qu’un camionneur local gagnerait 56 000$ par année.

Travailler en voyageant

Pour les amateurs de voyage, c’est le métier parfait puisque chaque livraison de marchandise est l’occasion de voir le paysage dont les provinces ou les pays proposent. De plus, le fait de découvrir autant de nouveaux endroits ne donne pas l’impression de travailler.

La tranquillité en permanence

Si les provinces canadiennes sont grandes et variées en paysage, la tranquillité d’exercer le métier de camionneur s’installe par la force de voir de beaux paysages et avoir de longues distances à parcourir. Sur ce, bonne route !

Source : Unsplash