En espagnol, Paloma veut dire « colombe » et comme cet oiseau, l’album folk aux accents électroniques ou roots est ponctué d’envolées, qui nous conduisent tantôt dans une Ère de glace où le cœur se contracte pour mieux se réinventer, tantôt dans l’infiniment petit, où le chercheur de beauté entend découvrir « la serrure, la liberté » (Un)
Déjà son premier extrait « Il y a tant à faire » qui laisse des vers d’oreilles, fait un malheur en radio depuis quelques jours. Son groove ensorcelant, fait danser la tête autant que les pieds.
L’album sous l’étiquette Audiogram signe de jolies mélodies portées par des guitares électriques mordantes, des chœurs aériens et un tissu rythmique toujours ingénieux. Ce CD de dix titres traite des coups durs de la vie, du temps qui file, de l’espoir d’un autre jour, de l’amour, de l’horreur du mot perdre et sa signification, des transformations intérieures.
Cet album a été travaillé en solitaire, Daniel jouant de tous les instruments (voix, guitares de toutes sortes, basse, batterie, udu, banjo, harmonium et claviers). Il fait même les chœurs. Il s’est quand même entouré de quelques collaborateurs aguerris, tels Marc Chartrain (batterie), Maxime Lalanne (batterie) et Jean-François Lemieux (basse). L’album allait ensuite être mixé en partie à Los Angeles (Shaun Lopez) et en partie à Montréal (Michel Bélanger et Claude Champagne).
Depuis (Chic de ville, 2013), on avait hâte de revoir Daniel Bélanger qui poursuit sa trajectoire avec Paloma, un disque voyageur.
PALOMA EN SPECTACLE