Pendant que vous pleurez le lock-out qui sévit dans la Ligue nationale de hockey, votre compte de taxes municipales augmentera une fois de plus. Pendant que vous décriez l’augmentation de votre compte de taxes, Israël pousuit son bombardement de Gaza. Pendant que vous lisez ce communiqué, des politiciens pensent déjà à leur prochaine magouille. Nos vies sont parsemées de distractions de la sorte, comme le rappelle O Linea avec son tout nouvel album, Distractions, lancé le 4 décembre prochain sous l’étiquette Slam disques.
Ce disque qui succède à L’ordre des choses (2007) et La bête de l’homme (2010) s’inscrit dans la lignée de ce que le groupe originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu nous a habitué, soit un alliage remarquable de raffinement mélodique, de brutalité rock et de textes assassins. La réalisation de l’album a été confiée à Jérôme Boisvert (Les Trois Accords, Rouge Pompier, Kamakazi, Subb).
Distractions vient par-dessus tout consacrer le quatuor formé de Julien Vézina (voix, guitare), Maxime Viens (batterie), Félix-Antoine Couturier (guitare, voix) et Sébastien Montminy (basse) comme une puissance musicale incontestable, qui mérite de trouver écho dans les oreilles de tous les amateurs de rock francophone d’ici.
© photo: courtoisie
