Ce n’est qu’en 1970 qu’est apparu le premier ciné-parc québécois : le ciné-parc Boucherville. Plusieurs autres virent ensuite le jour pour atteindre en 1984 le nombre-sommet de 39.
Depuis, on peut en retrouver en Allemagne, en Russie, en Espagne et à Bruxelles. La France n’en compte aucun même si elle a tenté l’expérience à deux reprises.
En 2011, lorsque Martin Desmarais fit la tournée de la province afin de mettre de beaux paysages de ciné-parcs sur « pellicule », le Québec n’en comptait plus que dix. Dans différents médias, on parla de leur avenir incertain. Il vit des propriétaires de ciné-parcs commenter leurs situations, des gens se mobiliser pour conserver le leur et d’autres simplement dire que ce déclin était bien dommage.
L’idée de ce livre lui est alors venue : quoiqu’il advienne des ciné-parcs, il laisserait un souvenir visuel à tous ceux et celles qui vécurent, eux aussi, ce petit sentiment magique qui accompagne chaque soirée d’été dans un ciné-parc.