Le 17 février au Grand Théâtre de Québec dans la salle Octave-Crémazie, Chloé Sainte-Marie nous a fait vibrer avec les pièces de son livre-disque À la croisée des silences. Cette belle muse authentique et unique du regretté Gilles Carle a puisé son inspiration et sa ferveur des mots juxtaposés de poètes québécois jamais rassemblés jusqu’à maintenant. Fernand Ouellette, Anne Hébert, Hector de Saint-Denys Garneau et Claude Gauvreau. Chanté ou récité, elle interprète avant tout de la poésie.
Les magnifiques poèmes ont été mis en musique par les compositeurs Yves Desrosiers et Sylvie Paquette
La mise en scène et la scénographie de Philippe Cyr (Les cendres bleues, de Jean-Paul Daoust, ishow, collectif Les Petites Cellules Chaudes, etc.) nous emmène dans la beauté d’une forêt poétique de branches et de lumières. Le plafond au dessus de la scène était rempli de ses branches qui se coloraient à l’occasion.
Son grand chef musical depuis une quinzaine d’année, Réjean Bouchard l’accompagnait à la guitare ainsi que le multi-instrumentiste Gilles Tessier et une chorale d’une vingtaine de personnes sous la direction de Catherine Le Saunier pour nous offrir une poésie chantée chargée d’émotions.
Chloé avec une énergie ressentie, sa grande théâtralité et un esprit d’adolescente, nous a transporté dans l’univers des poètes avec sa spontanéité et sa folie toute délicate et en force. Elle nous a offert un spectacle fabuleux et grandiose d’une heure quarante de beauté poétique pour l’âme.
Écoutez Lassitude : (une chanson qui parle de la douleur de l’aidante)
À l’entrée du spectacle on nous remet le programme avec tous les titres des poèmes chantés et la magnifique photo de Chloé en couverture. Dans le programme elle remercie Daniel Bélanger, qui sans ses rêves, le spectacle n’existerait pas.
Voici quelques titres des poèmes ou chansons :
Habitez-moi : Yves Préfontaine, Être-Aimer-Tuer / L’Hexagone, 2001
Chanson : Auréoler de Fernand Ouellette À l’extrême du temps (poèmes 2011-2012)/ L’Hexagone, 2013/ mis en musique par Yves Desrosiers
Passinu Nishtikuanit de Joséphine Bacon, traduction en innu du poème « C’est eux qui m’ont tué » tiré de Hector de Saint-Denys Garneau, (Regards et jeux dans l’espace)
Grosse guitare rouge (extraits) Patrice Desbiens
Chanson : Larguez les amours de Patrice Desbiens (Inédit) mise en musique par Sylvie Paquette.
Spectacles
24 et 25 avril en supplémentaires à la cinquième Salle de la Place des Arts
GALERIE PHOTOS : http://danielbouchard.zenfolio.com/p958978826/slideshow
Crédit photos : Daniel Bouchard
