Le judaisme


 

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L’histoire du judaïsme est en général peu, pas ou mal connue. Rien d’étonnant puisque c’est une histoire complexe. En effet le judaïsme est un amalgame de traditions sociales, de culte religieux, d’histoire plusieurs fois millénaire, d’antisémitisme mondial et d’un État au cœur d’une mer de pays arabes dont plusieurs pratiquent ouvertement l’antisémitisme.

 

Après l’exode des Juifs de la Palestine il y a quelques deux milles ans, la survivance du  judaïsme a reposé sur la solidité des différentes communautés de la diaspora appuyé par la tradition fidèlement appliquée par les membres de génération en génération.

 

L’arrivée de l’État d’Israël a changé la donne puisque le pays est depuis sa fondation, en 1948, basé sur un régime politique laïque et démocratique.

 

Le judaïsme est indissociable d’un livre, la Torah, et de la notion de monothéisme (refaçonnés et réinterprétés ultérieurement par le christianisme, puis par l’islam). Il est aussi l’histoire d’un peuple qui a su préserver ses particularismes et cultiver sa singularité dans la dispersion ? la diaspora ? grâce à sa fidélité au code éthico-religieux et au mode de vie prescrit par les textes de la tradition, et grâce au cadre social qu’il s’est donné aux fins de pallier l’absence d’autorité centrale : la communauté, à la fois refuge face à l’hostilité du monde des « gentils » et structure

De résistance face à ses séductions.

C’est enfin une réalité contemporaine qui s’attache à trouver des réponses aux défis de la modernité : l’émancipation, la sécularisation, l’assimilation/intégration, l’antisémitisme, sachant que le judéocide et la création de l’État d’Israël ont profondément recomposé et complexifié le paysage de la modernité juive. Ce livre tente de présenter une synthèse de ces diverses composantes.

 

Ce petit essai fort bien construit est essentiel à toute personne désireuse de mieux comprendre les enjeux israéliens modernes au Moyent-Orient.

 

 

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Régine Azria, docteur en sociologie, est chercheur au CNRS dans le cadre du Centre d’études interdisciplinaires des faits religieux (EHESS). Ex-rédacteur en chef-adjointe des Archives de sciences sociales des religions, elle a enseigné la sociologie du judaïsme à l’Institut catholique de Paris ainsi qu’à l’université de Lausanne. Elle travaille actuellement sur les rapports entre arts et identités et sur les ritualités contemporaines

 

 

Nombre de pages : 125

Prix suggéré : 9,50 €

 

 

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