Dimanche au Festivent

 
 
Festivent un évènement pour toute la famille!
 
 
Festivent cette année, a proposé des activités pour toute la famille. Que ce soit les manèges, les jeux gonflables, le Jumpai, la mini-ferme et le festi-train les jeunes ont pu pleinement profiter de cet évènement. Les adultes également pouvaient profiter des diverses activités comme le Festi-Art Laurier Québec (métiers d’art et agroalimentaire), le Festi-lounge Desjardins pour relaxer et prendre un verre, avec de l’animation de 17h à 20h par des chansonniers, et des essais gratuits de VTT Can-Am et de Roadsters Can-Am Spyder.
 
 
 
Pour tous, il y a eu aussi la démonstration des hommes forts, qui plait autant aux petits qu’aux grands et naturellement l’envolée des Montgolfières. Au total 4 envolées seulement d’une trentaine de ballons ont pu se faire, dont la dernière ce dimanche matin. Les autres ont été annulées à cause des conditions climatiques inadéquates.
 
En soirée, en ce dimanche de clôture du Festivent, l’humour était à l’honneur avec Philippe Laprise à 20h30 et Louis-José Houde à 21h qui sont venus nous présenter une portion de leur nouveau spectacle en rodage. On a atteint une foule record de 58 000 personnes pour le spectacle de Louis-José Houde.
 
Philippe Laprise présentera son premier one-man show Je peux maintenant mourir à la salle Albert-Rousseau, le 4 octobre 2010.
 
 
 
Dans la section de place de la famille, les activités n’ont pas manqué. Tout d’abord, deux scènes ont été aménagées, une à l’opposée de l’autre, afin d’y présenter des spectacles. D’un côté, la scène située à côté des divers ateliers des arts du cirque (Atelier de jonglerie, de fil de fer, de cerceaux, de danse urbaine et de maquillage) permettait de voir divers spectacles du fabuleux cirque PJC qui allient les divers arts du cirque. Il y avait également un kiosque Jean Coutu où les adultes pouvaient se procurer gratuitement un sac recyclable Jean Coutu et divers échantillons de produits tels qu’un antisudorifique Degree, Lotion hydratante Aveeno, écran solaire Neutrogena, tablette de chocolat Dairy Milk de Cadbury, bonbon Maynards, shampoing Tresemmé ou Pantene, de la gomme Stride etc. De plus, chaque personne recevait un carnet de coupon-rabais pour tous ces produits.
 
 
 
À l’opposée, sur la scène famille Coca-cola, ce sont divers spectacles qui ont été présentés tel que Monsieur Bémol et Les clowns du Carroussel en ce dimanche, dernier jour du Festivent. De plus, c’est sur cette même scène que, à 11 h 30, 13 h et 15 h l’équipe de Télé-Québec ont convié le public à venir voir une prestation et présentation des personnages de ses diverses séries télé jeunesse.  Plus de 5000 festivaliers se sont déplacés pour rencontrer ces comédiens des émissions jeunesse. À 11 h 30, ce sont les comédiens de la série Sam Chicotte qui sont venus sur cette scène et ont également permis à 10 jeunes et leurs parents et amis, de participer à la séance d’autographe par la suite.
 
 
À 13h, ce sont deux personnages de la série Kaboum ( Györg et Gina) qui ont participé à un petit numéro sur la scène, avant de choisir 10 jeunes et leurs familles, à l’aide de ballons lancés dans la foule, pour la séance d’autographe dans la grande tente.
 
En plus de recevoir à leur table la visite des deux personnages de Kaboum pour une photo et signature, chaque famille a reçu des souvenirs de la série, affiches, cahier d’activité, macarons de même qu’une collation (sandwich, fruits, jus).
 
 
J’en ai profité pour poser quelques questions à ces deux phénomènes de la série : Pierre-Michel Le Breton (Györg) et Marie-Ève Larivière (Gina)
 
Parlez-moi de vos personnages respectifs 
 
Györg : Je fais partie des Krashmals, les méchants. Györg est le serviteur de Riù le chef de la section Québec des krashmals. Je suis donc l’esclave du chef et je mange des poubelles. Mon pouvoir est que je rote et je pète et c’est toxique.
 
Gina : Je suis Titania la femme la plus forte au monde. Je fais partie des Karmadors, les bons. Je peux aussi disparaître, en transformant mes molécules, en les réchauffant. Et je peux endormir les gens en mettant mon petit doigt dans leurs oreilles.
 
 
 
Qu’est-ce qui fait que les enfants aiment ces personnages depuis 5 ans, autant les supers-héros que les bêtes gluantes et puantes vous pensez?
 
Gina : Dans la vie, il y a autant du sublime que du grotesque, du bon et du mauvais. Et dans les méchants de l’émission, il n’y a pas beaucoup de mal vraiment, il y a de l’humour beaucoup. Cela défoule et permet des folies. Le côté bon, c’est un symbole et cela représente l’inspiration pour les jeunes. On a aussi de bons auteurs qui créent de beaux personnages, et écrivent des histoires intéressantes.
 
Györg : Aussi, c’est éternel les méchants contre les superhéros. Spiderman, Batman…Il n’y aurait pas eu de Batman sans Joker donc…C’est un peu la même chose ici. Cela faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu d’émissions de superhéros et Super-méchants à la télé au Québec. Et on voit à quel point c’est éternel et que les enfants ne vont jamais décrocher de cela. Et on comprend pourquoi, c’est le fun, le mal contre le bien.
 
 
C’est gratifiant une journée comme aujourd’hui, où vous rencontrez les enfants?
 
Gina : C’est sûr que c’est gratifiant, de voir le feeback des enfants, la joie qu’ils ont de nous rencontrer. C’est sûr que c’est une inspiration de continuer et de leur faire plaisir. C’est un public qui est tellement vrai et sincère quand ils nous disent qu’ils aiment cela. C’est touchant et cela donne de l’énergie.
 
Györg : Tu ne peux pas te tromper avec les enfants. Ils te le disent tout de suite s’ils trouvent cela drôle ou non. On marque l’imaginaire de l’enfant à vie. Moi, je me rappelle, enfant, d’avoir rencontré Passe-Carreau. Cela m’a marqué, je m’en souviens encore aujourd’hui. C’est donc important pour nous de passer du temps avec ces jeunes. Le petit deux minutes que j’ai passé avec une petite fille, elle, va s’en rappeler toute sa vie.
 
 
La série jeunesse Kaboum est présentée à Télé-Québec du lundi au vendredi à 18 h. Kaboum existe également sous forme de romans publiés aux éditions de la Courte Échelle.
 
 
À 15 h, ce fut le tour de la série Tactik de se présenter sur la scène Famille Coca-cola. Pour l’occasion ce sont Dalie, Rose et Marie-Sylvaine que le public a rencontré. Afin d’apprendre à mieux connaître les personnages de cette série, Dalie et Marie-Sylvaine ont été jumelées avec deux jeunes filles du public, pour participer à un jeu-questionnaire sur l’émission. Rose a pour sa part fait office de juge. Entre les diverses questions du jeu-questionnaire, les trois comédiennes ont relevé des défis du genre : imiter un personnage masculin de la série, fredonner la chanson-thème de l’émission ou raconter une anecdote du plateau de tournage. On a donc appris que :  
Les journées de tournage ont lieu les jours de semaine et donc pendant l’école. Ainsi, la veille d’un tournage les comédiens, en plus de faire leurs travaux scolaires, doivent apprendre leurs textes. Puis levée vers 5 h 30 le matin et direction plateau de tournage vers 6 h 15 pour la coiffure et le maquillage. Ensuite, ils pratiquent leurs scènes avec leur coach de jeu. Et tout au long de la journée, selon la scène qui est tournée, ils sont appelés à tour de rôle à venir interpréter leur rôle. Durant les pauses, c’est le tuteur de plateau qui aide au rattrapage des matières scolaires, des examens et des travaux. Et quand il reste du temps, les comédiens qui sont maintenant amis entre eux, rigolent ensemble. À 18 h c’est la fin d’une grosse journée de travail et de plaisir.
 
 
Tout comme leurs prédécesseurs, les comédiennes ont choisi 10 jeunes pour venir les rencontrer dans la tente pour des photos et autographes. Par la suite, je leur ai posé quelques questions à Laurence Carbonneau (Rose Boucher), Frédérique Dufort (Dalie Desmarais-Rondeau) et Cynthia Wu-Maheux (Marie-Sylvaine Labrie)
 
Comment votre personnage vous ressemble-t-il ou est-il très différent de vous?
 
Marie-Sylvaine : Marie-Sylvaine me ressemble beaucoup en terme d’énergie et de curiosité sur le monde. J’aime découvrir plein de facettes ou d’éléments que je ne connais pas de la science, d’art, etc.. J’aime aussi rencontrer les êtres humains, discuter avec eux, voir de quel type ils sont. Elle a donc une ouverture sur le monde que j’ai.
 
Dalie : Dalie est sportive, accomplie, elle s’assume beaucoup. C’est ce qui me ressemble le plus du personnage. Elle n’a pas peur de dire ce qu’elle pense, comme moi. Elle a une belle joie de vivre, elle dégage une belle énergie.
 
Rose : Rose est réservée, mais quand elle se fâche, elle est directe et n’a pas peur de dire ce qu’elle pense. Elle a du caractère. Tandis que moi, je suis assez différente de Rose. Je suis plus réservée et je n’oserai pas dire ce que je pense. Pas encore en tout cas. Rose par contre, est sociale et a beaucoup d’amis, comme moi.
 
 
Frédérique et Laurence, vous êtes encore à l’école. Est-ce que le métier de comédienne est ce que vous voulez faire dans la vie ultimement?
 
Rose : J’aimerais beaucoup faire le métier de comédienne plus tard aussi. Mais en même temps, je veux avoir un plan B. Si jamais il y a moins de travail comme comédienne, je vais avoir une autre porte ouverte, ailleurs, comme designer de mode ou autre…
 
Dalie : Moi, c’est sûr que comédienne je fais cela depuis que je suis toute petite. J’explore beaucoup de choses. Je voudrais donc continuer, mais je ne m’arrêterai pas à cela. J’aime me donner des défis, donc je vais vouloir me donner des défis dans d’autres mondes. Comme à la télé, il est possible de faire beaucoup de choses différentes, et je veux en faire le tour. Je veux essayer autre chose aussi, comme en littérature, en cinéma. De grands défis.
 
Une journée comme aujourd’hui avec les enfants, qu’est-ce que cela représente pour vous?
Marie-Sylvaine : C’est très énergisant. Ils se déplacent de loin parfois pour venir nous rencontrer… Selon la personnalité que les personnages ont, les jeunes s’identifient à eux et cela peut les aider à faire leur cheminement personnel, ou à calmer les peurs qu’ils peuvent avoir.
 
Dalie : Les jeunes apprécient vraiment ce qu’on fait. Alors, c’est valorisant pour nous. Cela nous donne le goût d’aller travailler à 6 h du matin parce que cela fait plaisir aux jeunes.
 
Rose : Tu te lèves pour aller faire une émission que les gens aiment. C’est le fun cela.
 
 
Est-ce qu’il y a des scènes que vous appréhendez, que vous trouvez plus difficiles à jouer?
Marie-Sylvaine : Les scènes de pleurs sont parfois difficiles. Il faut se mettre dans un état du personnage et de la situation. Mais parfois c’est un peu stressant et c’est surtout épuisant d’aller chercher toute notre énergie pour générer des pleurs. C’est un état très physique, ce qui fait qu’après une journée où tu as dû pleurer, tu es vidé.
 
Rose : Moi, je n’ai pas eu de scènes où il faut que je pleure, mais les scènes émouvantes, comme avec les retrouvailles de mon père, c’est assez difficile.
 
Dalie : Par contre,  il n’y a pas besoin d’avoir des pleurs pour ressentir l’émotion. Il faut faire passer l’émotion dans le regard. Pour Dalie, j’ai eu beaucoup de scènes à faire, car son père est au Nicaragua. Et je devais pleurer beaucoup. Même si j’ai la larme facile, je pense à quelque chose qui me touche dans ma vie et je peux faire sortir l’émotion. Même si je ne pleure pas, l’émotion parait dans mon œil, je le vois et le sent par après en regardant mes scènes.
 
La série jeunesse Tactik est présentée à Télé-Québec du lundi au vendredi à 18 h 30 et en rediffusion à midi le lendemain.
 
Du 3 au 8 août au parc Champigny à St-Jean-Chrysostome, plus de 216 500 personnes se sont déplacées pour assister aux différents spectacles en plus de profiter de la multitude d’activités qui leur étaient offertes. Encore cette année, ce fut un franc succès.
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
                   Crédit photos : Claude Ouellet