Il pleuvait des oiseaux

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Quand une auteure sait tourner une histoire! Quand une auteure sait comment ficeler une intrigue! Quand une auteure sait bien définir ses personnages! Quand une auteure sait comment bien écrire! Ça donne un excellent roman. Et c’est rare. 

Jocelyne Saucier est ce genre d’écrivain qui sait envoûter son lecteur par des histoires bien construites capables de soutenir son intérêt.

 

Elle récidive avec Il pleuvait des oiseaux, un roman de toute beauté et d’une force exceptionnelle.

 

Intrigues aigres-douces; personnages plus grands que nature, attachants, tendres et  complètement humains; la recherche de la liberté, d’une plus grande liberté;  grandeur et misère de l’humain;  des personnes âgées, des vieillards rebelles; histoire basée sur les grands feux de forêt dans le nord de l’Ontario du début du XXème siècle. Quel beau roman!

 

Jocelyne Saucier a la main pour ficeler une histoire et la partager avec ses lecteurs. Une écriture vive, sans fioritures inutiles (quel beau pléonasme), qui va droit à l’intelligence du cœur.  Bravo!

 

À lire absolument!

 

Vers quelle forêt secrète se dirige la photographe partie à la recherche d’un certain Boychuck, témoin et brûlé des Grands Feux qui ont ravagé le nord de l’Ontario au début du XXe siècle? On ne le saura pas. Boychuck, Tom et Charlie, dorénavant vieux, ont choisi de se retirer du monde. Ils vivent relativement heureux et ont même préparé leur mort. De fait, Boychuck n’est plus de ce

monde au moment où s’amène la photographe.

Tom et Charlie ignorent que la venue de la photographe boulversera leur vie. Les deux survivants feront la rencontre d’un personnage aérien, Marie-Desneige. Elle a 82 ans, tous ses esprits, même si elle est internée depuis soixante-six ans. Elle arrivera sur les lieux comme une brise espérée alors que la photographe découvrira que Boychuck était un peintre et que son œuvre

était tout entière marquée par le Grand Feu de Matheson.

C’est dans ce décor que s’élabore Il pleuvait des oiseaux. Nous voici en plein cœur d’un drame historique, mais aussi pris par l’histoire d’hommes qui ont choisi la forêt. Trois êtres épris de liberté et qui ont fait un pacte avec la mort. Un superbe récit à la mesure du grand talent de Jocelyne Saucier.

 

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Jocelyne Saucier a fait des études en sciences politiques et du journalisme en région. Il pleuvait des oiseaux est son quatrième roman. Son premier roman, La vie comme une image, finaliste au Prix du Gouverneur général, raconte un meurtre invisible sur un ton intimiste. Les héritiers de la mine, finaliste au prix France-Québec Philippe-Rossillon, est un suspense psychologique. Jeanne sur les routes, finaliste au Prix du Gouverneur général et au prix Ringuet de l’Académie des lettres du Québec, est une histoire d’amour impossible sur fond de Babel communiste. En 2010, Jocelyne Saucier a reçu le Prix à la création artistique du CALQ dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue.

 

Nombre de pages : 184

Prix suggéré : 21 $

 

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