Moebius 128 / Arbres

 

Le numéro 128 de Moebius sous le thème  Arbres, offre une frondaison de textes sous toutes les formes. L’arbre qui ressemble à l’être humain. L’arbre qui rassemble, qui accompagne, qui rafraîchi, qui protège, qui nourri, qui…

Quelque vingt-huit auteurs nous livrent leur rapport avec l’arbre.

Arbre généalogique, arbre de la connaissance, arbre à palabres, arbre à sucre, arbre moteur. Du baobab à l’hévéa, du sapin de Noël à la mâture des bateaux, de la poutre maîtresse à la fibre du papier. Arbre debout dans les bois dormants de la mémoire. Comme s’il ne s’agissait que de ça, la mémoire, comme si on pouvait en faire des meubles, des maisons. Arbre des origines, celui dont on descend pour fouler le sol. À l’heure sombre qui double l’arbre de son ombre, des échanges se font, naissent des récits de cœur tendre ligneux, des légendes de bois dur. Arbre enraciné depuis des millénaires dans la vie et l’imaginaire humains. Arbre fruitier, nourricier, scié, bois d’œuvre. Arbre habité, bâtiment, colonnes de la nef, vaisseau lancé sur les mers, radeaux de la Méduse. Puis un jour, à l’horizon se profile la terre, une île où accrocher son hamac entre deux troncs : l’endroit rêvé pour se lover et lire ce florilège.

Avec des textes de:

Myriam Benoit, Liette Bergeron, Jonathan Bernier, Emmanuel Bouchard, Sylvain Campeau, Hugues Corriveau, Laurence Côté-Fournier, Louise Cotnoir, Lynda Dion, Julie Fauteux, Michel Garneau, Sandra Gordon, Martin Grange, Anne Guilbault, François Hébert, Étienne Lalonde, François Leblanc, Bruno Lemieux, Sylvie Massicotte, France Mongeau, Caroline Montpetit, Aline Poulin, Camille Proulx, Diane-Ischa Ross, Jean Royer, Louise Warren, Nathalie Watteyne, Pierre Zabalia.

Lettre à un écrivain vivant:

Nathalie Warren écrit à Catherine Lalonde.

Texte en mémoire:

Anonyme de Jacques Brault. Lecture par Paul Chanel Malenfant.

MŒBIUS se démarque par son éclectisme et son acharnement à valoriser la découverte de nouvelles voix en littérature. Elle représente ainsi pour plusieurs écrivain(e)s en devenir un tremplin vers la publication d’un ouvrage plus important, le premier pas vers une reconnaissance symbolique et institutionnelle. Pour les écrivains plus expérimentés, elle est un endroit privilégié pour diffuser des textes courts qui ne s’insèrent dans aucun de leurs projets littéraires immédiats mais qui méritent néanmoins d’être publiés «en bonne compagnie». MŒBIUS s’est ainsi donné pour mission de constituer un creuset pour l’expérimentation de nouvelles formes, voire une fenêtre unique sur ceux et celles qui créent la littérature d’aujourd’hui et de demain.

Nombre de pages : 160

Prix suggéré : 10 $

www.revuemoebius.qc.ca