Apparences trompeuses

Apparences trompeuses

C’est le dimanche 28 août 2011 de 14 heures à 16 heures à la terrasse du Citibar Pub-Cabaret situé au 1603 rue Ontario Est à Montréal que le lancement officiel du livre de nouvelles et de récits intitulé Apparences trompeuses aura lieu. Il rassemble 15 écrivains qui abordent différentes problématiques GLBT.

Comme j’aime beaucoup les livres de nouvelles, je ne pouvais manquer l’occasion d’être une des premières à le lire. Comme son nom l’indique, ces nouvelles parlent d’apparences trompeuses, comme cette histoire de Julie Vaillancourt Gens qui rient, gens qui pleurent, où la narratrice se raconte et démontre, tel un essai, combien il ne faut pas se fier aux apparences. Mais aussi, certaines histoires trompent carrément le lecteur en lui faisant croire quelque chose qui s’avère à la fin complètement différent de ce dont on s’attendait. Dans le genre, ma petite perle revient au texte de Claude Massé Le tueur en série du Village. Je me suis laissée bernée et je n’ai pas pu m’empêcher de le relire une fois que j’ai eu découvert le pot-aux-roses. D’autres textes m’ont beaucoup plus, comme Casse-tête de Alein Ortegon Gomez, qui met en évidence une réalité bien triste pour les gais qui sentent qu’ils doivent garder caché leur secret.

Une des raisons pour laquelle j’aime les livres de nouvelles, est qu’en peu de mots, on me raconte une histoire et me permet de passer à travers une gamme d’émotions d’un récit à l’autre. Ce livre répond parfaitement à ce critère et je me suis régalée des divers textes qui m’ont amené dans divers univers, pour me faire passer de bons moments et parfois même me questionner. Ainsi, le Président fondateur de L’arc-en-ciel littéraire, Réjean Roy,  qui signe dans ce recueil quatre textes m’émeut dans La centenaire et Vive la différence! Puis, Robin Gravel me fait rigoler dans Maudite mécanique pour ensuite me surprendre dans Victor et moi. Finalement, Sandy Harquail me touche profondément avec son texte Version canadienne de Zaza?, de même que Marc-André Patry avec La rose que je portais… Ces deux derniers récits mettent en lumière les problèmes horribles auxquels sont confrontés les gais et lesbiennes de notre monde et c’est toujours triste de voir qu’il existe ces discriminations. Étant moi-même hétéro, cela m’attriste de voir comment les gens peuvent parfois être bornés, insensibles et remplis de préjugés.

Au début du livre, il y a trois textes qui proviennent des lauréats du concours de création littéraire Marcel F. Raymond, édition 2010. Ce sont de belles découvertes.

Les auteurs : Maryse Bisson, Jean-François Collard, Karol Ann Ladouceur, Alein Ortegon Gomez, Robin Gravel, Gengis Grenier, Sandy Harquail, Laurent Maurice Lafontant, Claudel Massé, Guy Paradis, Marc-André Patry, Luc-Alexandre Perron, Jean Simoneau, Julie Vaillancourt et Réjean Roy.

Prix : 22.95$

Nombre de pages 150

Grâce à un partenariat avec Ebook Editions, http://ebook-editions.net/, le seul éditeur numérique LGBT en Europe, tous les titres de L’arc-en-ciel littéraire sont maintenant disponibles sur toutes les plateformes numériques.

Les collectifs de L’arc-en-ciel littéraire sont également en vente chez Ménage à trois, la seule librairie LGBT au Québec, et distribués dans toutes les librairies du Québec. Les gens peuvent également en faire l’achat par l’entremise de paypal sur le site de l’organisme.

On retrouve sur le site WEB de L’arc-en-ciel littéraire (http://arcenciellitteraire.voila.net) des informations plus précises sur les activités de l’organisme, sur ses membres et sur le Concours de création littéraire Marcel F. Raymond.

http://rejeanroy.homestead.com/index2.html

http://arcenciellitteraire.voila.net/