LE RABASKA DE L’EXPOSITION NOUS, LES PREMIÈRES NATIONS FAIT « ÉCORCE NEUVE »

LE RABASKA DE L’EXPOSITION NOUS, LES PREMIÈRES NATIONS FAIT « ÉCORCE NEUVE »
LE RABASKA DE L’EXPOSITION NOUS, LES PREMIÈRES NATIONS FAIT « ÉCORCE NEUVE »

Au cours des deux prochaines semaines, le maître artisan François Newashish, un des fils du grand César Newashish, et son apprentie, Constance Chachay, s’affaireront à réparer le rabaska, objet vedette de l’exposition permanente du Musée de la civilisation, Nous, les premières nations. Pendant la restauration, l’exposition demeurera ouverte, de sorte que le public pourra apprécier le travail traditionnel et minutieux du maître artisan et de son assistante. Progressivement, ils consolideront les éléments en péril et remplaceront certains éléments détériorés. Les travaux ont débuté avec les larges parois d’écorce du centre.

Fabriqué en 1986 par César Newashish et ses trois fils, le rabaska s’est aussitôt envolé dans une simple coquille protectrice sur le dessus d’un Boeing 747 à destination de l’exposition universelle de Vancouver. L’année suivante, il revient vers l’Est par voie terrestre près du territoire Atikamekw. Il est entreposé pendant une dizaine d’années dans une grange du lac Édouard, sous la tutelle de l’Université du Québec à Trois-Rivières, sans que la Nation ne puisse s’en réapproprier.

C’est en 1998, dans le cadre d’une convention d’emprunt du Musée de la civilisation, que la Nation Atikamekw devient propriétaire du fameux rabaska. La même année, le Conseil de la Nation Atikamekw confie le rabaska de 32 pieds au Musée de la civilisation, exposé depuis dans l’exposition Nous, les premières nations.

L’embarcation a subi plusieurs bris et stress structuraux lors des transports transcontinentaux de 1986. Dès son entrée spectaculaire au Musée de la civilisation, plusieurs travaux de ré-humidification et de restauration ont alors été effectués. Puisque le rabaska ne peut être mis à l’eau, il est tout à fait normal que les matériaux qui le composent se dessèchent et se dégradent quelque peu, d’où l’importance d’effectuer les travaux de restauration à ce moment-ci.